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« La France n’a pas de problème avec l’islam », vraiment ?

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Il faut reconnaître à Sylviane Agacinski le courage de défendre ce qu’elle croit juste contre la doxa de son propre camp politique, pourtant connu pour être peu ouvert à la contradiction. Ils sont trop peu nombreux à gauche, ceux qui comme elle préfèrent dire le vrai avec Aron que mentir avec Sartre, pour adapter la célèbre formule. Reste qu’il y a quelque chose de tragique à devoir s’extasier lorsqu’une plume de gauche (certes de qualité) se décide enfin à écrire, mais avec plus de vingt ans de retard, les vérités qui ont longtemps valu l’opprobre à la droite. Ou du moins, une partie de ces vérités, une partie seulement….

Car dans son ouvrage Face à une guerre sainterecensé pour Causeur par Camille-Apollonia Narducci, la philosophe dresse nombre de constats lucides, mais écrit aussi : « La France n’a pas [de] problème avec l’islam ni avec les musulmans, elle a un problème avec l’islamisme… » Pas de problème avec l’islam, vraiment ? Permettez-moi de penser le contraire.

Qu’est-ce que l’islamisme sinon la volonté de faire de l’islam la norme, au double sens de« normal »et de« normatif » ? En 1983, Jean-François Clément, probablement le premier à avoir utilisé « islamisme » dans son acception présente, écrivait au sujet des groupes islamistes : « En résumé, ils traduisent à leur manière l’adage célèbre : Islâm, dîn wa dunya, l’islam est religion et monde, en étendant à l’infini le champ de l’islam. Celui-ci devrait être la source des lois, le fondement de la culture de base, la trame de l’éthique sociale, la forme de l’organisation politique, etc. »

Si donc il n’y avait pas de problème avec l’islam, quel problème y aurait-il à vouloir faire de l’islam « la source des lois, le fondement de la culture de base, la trame de l’éthique sociale, la forme de l’organisation politique, etc » ? Aucun, et pourvu qu’ils ne cherchent le pouvoir que par des moyens légaux, les islamistes ne seraient que la version musulmane de la démocratie chrétienne. Or ils sont tout autre chose, même lorsqu’ils ne recourent pas à la violence djihadiste. Pourquoi ? Parce que l’islam qui inspire leur projet de société, dans ses valeurs comme dans sa vision du monde et de l’Homme, s’oppose radicalement aux fondements mêmes de la République, de la France, et de la civilisation européenne. Il est la négation des Lumières autant que de la chrétienté et de l’héritage de l’Antiquité, incompatible avec Marianne autant qu’avec Jeanne d’Arc et Athéna, parce qu’il les rejette toutes les trois et rejette ce qu’elles ont en commun.

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la Trompette dit...

De plus en plus, l’Europe est impliquée dans une guerre culturelle. L’islamisme, incompatible avec les valeurs européennes, est largement soutenu par l’Iran. Ce dernier se sert de ses réseaux d’influence et de terrorisme pour exercer son pouvoir sur la scène mondiale.

Si la prophétie biblique, dont parle la Trompette, était en mesure de prédire l’avenir, elle aurait assurément quelque chose à dire au sujet des puissances sur la scène mondiale actuelle. Quant à l’Iran, les prophéties bibliques ne manquent pas. Dans notre brochure Le roi du sud, vous trouverez les preuves que ce « roi » est bien l’Iran de nos jours. Ce régime provoquera la guerre avec une superpuissance grandissante, l’Europe, le « roi du septentrion » du 11e chapitre de Daniel.

Selon Daniel 11, l’Iran « se heurtera » contre l’Europe. Dans notre brochure, on explique que ce heurt s’agit de nombreuses provocations, l’une d’entre elles étant l’islamisme et la guerre culturelle.

Pour en savoir plus, lisez Le roi du sud par le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry.