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La majorité des Canadiens au bord de l'insolvabilité

ISTOCK.COM/ELENALEONOVA

La majorité des Canadiens au bord de l'insolvabilité

Une preuve supplémentaire que la vie alimentée par la dette ne fonctionne pas.

La pandémie de la COVID-19 a mis en évidence le défaut d'une vie alimentée par la dette. Et maintenant, une majorité de Canadiens en subissent les conséquences. Un récent sondage a révélé que 53 pour cent des répondants sont à 200 dollars ou moins de ne pas être en mesure de faire face à toutes leurs factures mensuelles et obligations de dettes. Ce chiffre inclut les 30 pourcent qui sont déjà insolvables, n'ayant plus d'argent à la fin du mois.

Le fait qu'une majorité de Canadiens soit aussi proche de la faillite est alarmant. Mais c'est le résultat de l'amour que les Canadiens portent à l'endettement. Avant que la COVID-19 ne frappe, les Canadiens ordinaires avaient des niveaux d'endettement par rapport au revenu parmi les plus élevés au monde. Au quatrième trimestre de 2019, juste avant que la pandémie ne frappe, Statistique Canada a indiqué que le taux était de 171,44 pour cent, ce qui signifie que le Canadien moyen détenait 1,71 dollars de dette pour chaque 1 dollar de revenu disponible.

Pendant des années, les taux d'intérêt ont été à leur plus bas niveau, de sorte que les coûts d'emprunt étaient minimes. Cependant, les répercussions économiques de la COVID-19 ont brisé le mythe selon lequel la vie alimentée par la dette pouvait durer éternellement. Certains l'ont compris et se sont efforcés de réduire leur dette. Au deuxième trimestre de 2020, le taux d'endettement a baissé (152,57 pour cent) à mesure que les Canadiens se sont serré la ceinture financièrement et ont utilisé les aides gouvernementales pour éponger leurs dettes. Cependant, le taux aux troisième et quatrième trimestres a augmenté lentement (161,75 pour cent et 165,71 pour cent).

Pourtant, malgré le retour à la réalité provoqué par la COVID, une majorité de Canadiens n'a pas reçu le message. Un sondage réalisé en décembre 2020 a révélé que 60 pour cent des Canadiens estimaient que c'était encore le bon moment pour acheter des choses qu'ils ne pouvaient pas se payer parce que les taux étaient encore bas. Et 47 pourcent ont déclaré qu'ils étaient plus à l'aise avec les dettes qu'ils avaient l'habitude de contracter.

Il est dangereusement naïf de croire que les taux d'intérêt n'augmenteront jamais. De plus en plus de rapports signalent que l'inflation s'installe au Canada. Pendant ce temps, le marché canadien de l'habitation poursuit son ascension déconnectée de la réalité. Le prix de vente moyen national a atteint un sommet historique de 678,091 dollars en février, soit une hausse de plus de 25 pour cent par rapport au même mois l'an dernier. Il est devenu courant de voir des maisons se vendre de 400,000 à 700,000 dollars de plus que le prix demandé (et il s'agit de maisons qui ne peuvent contenir qu'un matelas queen size ; ce ne sont pas des manoirs).

La façon habituelle pour les gouvernements de faire face à l'inflation et à l'emballement du marché immobilier consiste à augmenter les taux d'intérêt. Mais la Banque du Canada ne peut pas se permettre de le faire en ce moment, car il faut encore de l'argent bon marché pour stimuler l'économie (en réalité, il faut imprimer de l'argent pour le remettre au gouvernement). Le gouvernement fédéral a accumulé d'énormes quantités de dettes grâce à la pandémie, augmentant le déficit en pourcentage du produit intérieur brut plus que la plupart des nations du monde développé. Selon l'Institut Fraser, « en 2020-21, la dette nette combinée des gouvernements fédéral et provinciaux devrait représenter 91,6 pour cent de l'économie canadienne, contre 65,2 pour cent l'an dernier ».

Le Canada se trouve dans une tempête parfaite. Des mesures de relance alimentées par l'endettement pour soutenir une économie alimentée par l'endettement, avec un marché de l'immobilier qui s'emballe et un risque d'inflation, peuvent rapidement devenir incontrôlables. Et c'est le Canadien moyen qui sera le plus durement touché. L'endettement n'est pas un avantage, mais une malédiction. De plus en plus de Canadiens le découvrent à leurs dépens.

Le grand Dieu a mis en place des lois qui régissent notre vie. Nous voyons les lois physiques en jeu tout autour de nous : des lois de la gravité, de l'inertie, etc. Mais il a également mis en place la loi de cause à effet. En ce moment, les Canadiens ressentent les effets du stress et de l'anxiété, d'une faible productivité économique et d'un avenir incertain. Le gouvernement a tenté de gérer ces effets en empruntant davantage d'argent pour stimuler l'économie, en accumulant plus de dettes et en dévaluant les épargnes que les Canadiens avaient.

Nous pouvons facilement identifier les effets autour de nous, mais si peu voient la cause. La cause, c'est de vivre au-dessus de nos moyens. Dans notre monde matérialiste, la tentation est d'obtenir tout ce que l'on veut tout de suite et de payer plus tard. Les options de paiement minimum et différé offrent l'illusion que vous pouvez avoir tout ce que vous avez toujours voulu pour rien. Mais ce n'est jamais le cas.

Notre brochure gratuite Solve Your Money Troubles ! (Résoudre vos troubles financiers—disponible uniquement en anglais) déclare :

Il n'y a rien de facile dans le « crédit facile ». La Bible met en garde contre les dangers de l'endettement. Proverbes 22 : 7 dit que l'emprunteur est le serviteur du prêteur. Lorsque vous empruntez, vous devenez un esclave (Néhémie 5 : 4-5). Les gens ne semblent pas comprendre ou même envisager que lorsqu'on est endetté, il suffit d'une maladie, d'une récession, d'une perte d'emploi, d'un chèque de paie manqué pour qu'on se retrouve virtuellement en servitude, c'est-à-dire que tout est « au clou » pour les créanciers et qu'il y a risque de reprise de vos possessions !

Vous êtes peut-être convaincu que vous ne pouvez pas vous passer de vos cartes de crédit ou d'autres sources d'argent emprunté. Mais le fait est que vous devez apprendre à vous en passer, ou du moins à les contrôler strictement, sinon vous ne connaîtrez jamais la véritable sécurité financière !

Commencez dès aujourd'hui à exercer la force de caractère qui consiste à attendre d'avoir économisé de l'argent avant de faire des achats ! Une personne qui n'a pas de maîtrise de soi est comme une ville en ruines et sans murailles—facile à piller (Proverbes 25 : 28). Le manque d'autodiscipline dans la gestion de l'argent peut s'avérer très coûteux.

Nous voyons les effets de ce mode de vie se manifester en ce moment même. Vous n'avez pas à faire partie des nombreuses personnes stressées qui essaient de joindre les deux bouts. Notre brochure gratuite intitulée Solve Your Money Troubles ! (Résoudre vos troubles financiers !—disponible uniquement en anglais) vous donnera un guide pratique de la réussite financière, même à travers la crise actuelle de la COVID-19.

Mais plus que la réussite fiscale, vous devez atteindre la réussite personnelle—c'est-à-dire réaliser le but de votre vie. Les gens remplissent leur vie de choses matérielles dans l'espoir de les rendre heureux, mais ce n'est jamais le cas. Vous devez comprendre le but de votre vie. Il ne s'agit pas seulement d'accumuler des choses. Dieu a un plan pour chaque être humain, et il est plus satisfaisant que toutes les richesses physiques de ce monde. Pour connaître ce but, demandez un exemplaire gratuit de notre livre L'incroyable potentialité de l'homme.

Fr Ihp