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La majorité des Canadiens sont « spirituellement incertains »

ISTOCK.COM/STOCKHOLIDAYS

La majorité des Canadiens sont « spirituellement incertains »

Le plan systématique pour effacer Dieu du Canada

Un nouveau sondage de l'institut Angus Reid montre qu'une majorité de Canadiens ont une perception négative de la plupart des religions du pays. Les résultats sont issus de deux questionnaires distincts réalisés en janvier et février auprès de 2 998 personnes. Le sondage révèle également qu'un nombre sans précédent de Canadiens tournent le dos à la religion ou s'identifient comme « spirituellement incertains ».

« De nombreux Canadiens croient maintenant que le catholicisme, le christianisme évangélique et l'islam sont plus néfastes pour la société que bénéfiques, selon un nouveau sondage, alors que les gens à travers le pays continuent de tourner le dos à la religion », a écrit Global News. La pandémie a accéléré la tendance des Canadiens à abandonner la religion. Le gouvernement fédéral ainsi que les provinces ont classé les églises parmi les « services non essentiels » et nombre d'entre elles ont été fermées pendant les confinements. Aujourd'hui encore, plusieurs pasteurs font l'objet d'accusations et sont emprisonnés parce qu'ils ont tenu un service religieux pendant les confinements ou nourri des sans-abri lors d'un repas-partage.

Le nombre de Canadiens qui s'identifient comme non-religieux atteint un niveau record. Global News a écrit : « L'enquête fait suite aux données publiées par Statistique Canada à la fin de 2021, selon lesquelles seulement 68 pour cent des Canadiens de 15 ans et plus déclarent avoir une appartenance religieuse. C'est la première fois que ce chiffre est inférieur à 70 pour cent depuis que Statistique Canada a commencé à recueillir ces données en 1985. » Un cinquième des Canadiens, soit 19 pour cent, se classent parmi les « non-croyants ». Seulement 16 pour cent se considèrent comme religieusement engagés.

« Le groupe le plus important de Canadiens est celui des ‘spirituellement incertains’ qui représente 46 pour cent de la population », a écrit Global News. « Un tiers (34 pour cent) croit définitivement en Dieu ou en une puissance supérieure, tandis que 31 pour cent pensent qu'une puissance supérieure existe mais sont moins certains. » Près de la moitié des Canadiens se disent spirituellement incertains, même s'ils font partie d'une religion établie. Cinquante-deux pour cent des catholiques romains et 56 pour cent des protestants se sentent spirituellement incertains. La moitié du pays est confuse et déstabilisée sur le plan spirituel. Quelle est la source de cette incertitude ?

Le Canada ne vit pas seulement une crise de la foi. « L'enquête révèle que tous les groupes religieux interrogés considèrent le christianisme évangélique comme plus nuisible à la société que bénéfique, tandis que l'islam est également perçu de manière largement négative », a écrit Global News. « Les répondants des deux religions étaient également plus susceptibles de penser que le Canada ne fait pas de place à leurs croyances dans la société. » Toutes les grandes religions ont été considérées comme négatives pour la société par différents groupes démographiques, mais plus la religion était perçue comme dévote, plus elle était considérée comme négative.

Cela reflète une tendance dans la pensée des Canadiens. Global News a rapporté : « Cependant, ces sentiments négatifs à l'égard des groupes religieux ne se traduisent pas nécessairement par l’intolérance religieuse, selon [le sociologue de l'Université de Calgary Abdie Kazemipur], mais plutôt par une ‘nervosité’ ou un ‘malaise’ d'une société moderne qui ne sait plus comment inclure la religion. » Pourquoi la religion est-elle en train d’être évincée de la conscience et la société canadiennes ? Il y a eu une attaque systématique dans l'éducation, les lois et les médias canadiens pour créer une société moderne où Dieu est exclu. Pendant que la société en général est devenue plus matérialiste et a adopté le rationalisme allemand anti-Dieu, l'attaque contre la religion au Canada s'est concentrée sur l'effacement du Dieu de la Bible. Cette enquête révèle comment cette attaque a façonné la pensée des Canadiens quant à la religion.

Une des tendances auxquelles nous de la Trompette prêtons attention est le déclin de la règle de droit dans le monde anglophone. Une grande partie de la tradition juridique de l'anglosphère est basée sur la Bible. La Constitution des États-Unis en est un bon exemple. Dans No Freedom Without Law (Aucune liberté sans loidisponible en anglais seulement), le rédacteur en chef de la Trompette Gerald Flurry écrit :

La Constitution [des États-Unis] fut basée dans une large mesure sur la loi de Dieu. C'est pourquoi je pense que c'est le document le plus noble jamais écrit par un gouvernement de ce monde.

Quel document rare. Nos ancêtres ont eu la possibilité merveilleuse d'établir le règne de Dieu dans le pays le plus riche qui soit. Ils ont donc établi une Constitution pour protéger chacun d'entre nous des extrêmes du raisonnement humain. Les tyrans, les juges injustes et les dirigeants partiaux ont été contrôlés par cette loi.

Nos Pères fondateurs savaient-ils que la Bible s'interprète elle-même ? Dans une certaine mesure, je crois que oui. Et en ce sens, ils ont probablement façonné la Constitution d'après la Bible.

Les Américains et les Canadiens partagent un continent, une langue et bien d'autres choses encore. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de différences majeures entre les deux pays. L'une des plus importantes est sans doute leur tradition juridique. En Amérique, la loi suprême du pays est fondée sur des valeurs bibliques. Au Canada, la loi suprême du pays sape activement les valeurs bibliques.

En 1982, le gouvernement du Premier ministre Pierre Trudeau a adopté la Loi constitutionnelle. Cette loi ajoute, entre autres, un nouveau document à la Constitution du Canada : la Charte canadienne des droits et libertés. De nombreuses dispositions de la Charte protègent (du moins sur papier) les libertés fondamentales des Canadiens. La deuxième section décrit les libertés fondamentales accordées à tous les Canadiens. Ce sont la liberté de conscience et de religion, la liberté de pensée, de croyance, d'opinion et d'expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d'association. Le préambule de la Charte stipule que « le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit ».

Cela semble bien, mais l'une des dispositions de la charte porte atteinte à la « suprématie de Dieu » dans la société. Cette disposition est l'article 27. Elle se lit comme suit : « Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens. »

L'Oxford Canadian Dictionary of Current English définit le terme « multiculturel » comme « désignant une société composée de nombreux groupes culturellement distincts ». Le Parlement du Canada a publié sur son site Web un article expliquant le multiculturalisme au Canada. En voici un extrait :

Vu comme fait de société, le multiculturalisme désigne la cohabitation de personnes de diverses origines raciales et ethniques. Sur le plan idéologique, le multiculturalisme recouvre un ensemble relativement cohérent d'idées et d'idéaux qui sont liés à la célébration de la diversité culturelle du Canada. Du point de vue des politiques de l'État, le multiculturalisme signifie la gestion de la diversité au moyen de diverses interventions officielles des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des administrations municipales.

Le Canada est une société d'immigrants. Sa population immigrée représente environ un cinquième de sa population totale. En 2021, le Canada a accueilli environ 405 000 nouveaux immigrants. Les dix premiers pays d'origine sont, dans l'ordre, l'Inde, la Chine, les Philippines, le Nigeria, la France, les États-Unis, le Brésil, l'Iran, la Corée du Sud et le Pakistan. Près d'un tiers des immigrants provenaient de l'Inde seulement.

Ces immigrants apportent de nouvelles croyances au Canada. Selon Statistique Canada, le nombre d'adeptes de confessions non chrétiennes pourrait presque doubler entre 2011 et 2036. Certaines confessions non chrétiennes sont sur le point de devenir plus populaires que le christianisme. La population du Canada compte maintenant environ 3,7 pour cent de musulmans. Les Églises anglicane et unie, les deux plus grandes dénominations protestantes, représentent chacune environ 3,8 pour cent de la population. Le chef du troisième plus grand parti politique du Canada est un sikh pratiquant.

L'article 27 de la charte encourage constitutionnellement l'amalgame des religions étrangères. Cela torpille toute idée sérieuse que le Canada puisse être sous la « suprématie de Dieu ».

Et si tout le monde appartient à une religion différente, si tous ceux avec qui vous grandissez ont une vision du monde et un code moral différents, il n'est pas surprenant que de plus en plus de Canadiens abandonnent complètement la religion. Le sondage de l'institut Angus Reid montre que les Canadiens nés à l'extérieur du pays sont plus susceptibles de déclarer une appartenance religieuse que ceux nés au Canada. Global News a poursuivi : « Une tendance similaire a été rapportée par les données de Statistique Canada, car alors que la religiosité chrétienne tombe à des niveaux sans précédent, les religions minoritaires comme le sikhisme, l'islam, le bouddhisme et l'hindouisme continuent de prospérer, alimentées par l'immigration. » Le christianisme est en déclin au Canada alors que d'autres religions montent en puissance.

Les propos anti-Dieu de la Charte des droits et libertés ont permis au gouvernement canadien de dénigrer systématiquement Dieu par le biais de l'éducation, de la loi et des politiques gouvernementales. Un exemple est l'interdiction de la thérapie de conversion, qui entraine la possibilité que le gouvernement interdise la définition biblique de l'homme et de la femme. Un autre exemple est la décision de la Cour suprême du Canada selon laquelle l'université évangélique privée Trinity Western a violé la charte en exigeant que les étudiants s'engagent à s'abstenir de « toute intimité sexuelle qui viole le caractère sacré du mariage entre un homme et une femme ». La Cour suprême a statué que le droit à la liberté de religion de l'université, inscrit dans la charte, était supplanté par le droit des étudiants lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transsexuels d'avoir une opportunité égale de s'inscrire à l'école, droit qui ne figure pas dans la charte.

Pourquoi y a-t-il une attaque systématique contre Dieu et la Bible au Canada ? La suppression de Dieu et des principes de la loi de Dieu qui se trouvent dans la Bible est l'accomplissement de la prophétie biblique. Le Canada a une histoire avec Dieu. Le regretté Herbert W. Armstrong a prouvé dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que le Canada fait partie de la tribu biblique d'Éphraïm à laquelle ont été promises les bénédictions de la richesse et de la puissance nationales. L'Empire britannique et le Commonwealth ont fait partie de cet accomplissement, et la position bénie du Canada est due à l'accomplissement par Dieu de sa promesse au patriarche Abraham. La Bible avertit que juste avant le retour de Jésus-Christ, il y aurait un complot satanique pour détruire cette histoire avec Dieu. 2 Rois 14 : 26-27 dit que des hommes, inspirés par Satan, chercheraient à « effacer le nom d'Israël ». Nous vivons cette attaque aujourd'hui, alors que Dieu et la Bible sont attaqués par les lois et les institutions canadiennes.

Cette attaque a largement réussi. Près de la moitié des Canadiens sont spirituellement incertains, et ils sont de plus en plus nombreux chaque année à perdre leur foi en Dieu. Pourtant, vous n'avez pas à être victime de cette attaque. Vous pouvez vous renseigner sur cette histoire inspirante avec Dieu et grandir dans la foi, en acquérant une certitude spirituelle qui ne pourra jamais être perdue.

Pour en savoir plus sur cette histoire inspirante avec Dieu, veuillez lire Les Anglo-Saxons selon la prophétie, par Herbert W. Armstrong, et No Freedom Without Law (Aucune liberté sans loidisponible en anglais seulement), par Gerald Flurry.

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