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La mort des réductions budgétaires, la nourriture saine nuit aux femmes, pression pour un accord avec le Hamas
L'adoption par le Royaume-Uni de l'euthanasie et de l'avortement tardif reflète un effondrement moral, résultat direct du rejet du caractère sacré de la vie humaine révélé dans la Bible. Un autre signe d'effondrement moral, non seulement au Royaume-Uni mais aussi en Amérique, est la taille sans cesse croissante du gouvernement et le fardeau écrasant de la dette qu'il crée.
La mort des réductions de dépenses : L'Amérique et le Royaume-Uni dépensent sans compter et sont totalement incapables de maîtriser le problème.
Le « grand et beau » projet de loi de Donald Trump a été adopté par le Sénat hier, le vice-président J.D. Vance ayant brisé une égalité de 50-50 lors du scrutin. Le problème est que la version du Sénat inclut des réductions d'impôts plus importantes et enlève certaines réductions de dépenses tout en annulant certaines sources de recettes prévues par le projet de loi de la Chambre des représentants. Cela se traduit par un déficit de 3 300 milliards de dollars, contre 2 400 milliards de dollars approuvés par la Chambre des représentants.
Presque tous les Américains sont d'accord pour dire que le gouvernement fédéral doit réduire ses dépenses. Mais la question se pose : que peut-on réduire ? Ici, le consensus s'évapore. Le Sénat et la Chambre, sous contrôle des Républicains et gouvernés par un président républicain qui a fait campagne sur la réduction des dépenses, gonflent maintenant les déficits. Cela montre les immenses pressions politiques qui s'exercent sur le système américain pour qu'il continue ses dépenses, sans se soucier des dangers à long terme.
Le projet de loi doit maintenant retourner à la Chambre. Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a déclaré qu'il n'était « pas satisfait de ce que le Sénat a fait à notre produit ». Selon Axios, plus de 20 républicains ont l'intention de bloquer le projet de loi. Le président Trump exerce une pression énorme sur eux pour qu'ils abandonnent leurs principes et l'adoptent. Nous verrons ce qui se passera dans ce bras de fer aux enjeux considérables. Quel que soit le résultat, les promesses de responsabilité fiscale sont bel et bien mortes.
En Grande-Bretagne, près d'un quart des personnes en âge de travailler bénéficient de l'aide sociale. Plus de la moitié des ménages reçoivent plus d'allocations qu'ils ne paient d'impôts. Vendredi dernier, Richard Palmer vous a écrit de la lutte menée par le pays pour limiter les abus, même ridicules, en matière de prestations d'invalidité. Un Britannique sur dix en âge de travailler est en situation d'invalidité, dont un quart environ pour des problèmes de « santé mentale ». Chaque jour, entre 2 000 et 3 000 personnes supplémentaires s'inscrivent à cette prestation.
Lorsque le Premier ministre Keir Starmer a tenté de rendre un peu plus difficile la demande d'une seule prestation de santé, l'allocation personnalisée d'autonomie, son parti s'est révolté. Il a donc assoupli la mesure pour qu'elle ne s'applique qu'aux nouveaux demandeurs, dans un délai de 17 mois à partir de maintenant. Mardi, quelques minutes avant le vote du Parlement, Starmer a même renoncé à cette exigence. Le Telegraph écrit :
Cette volte-face signifie que la quasi-totalité des 4,6 milliards de livres sterling d'économies annuelles que le projet de loi était censé générer a été perdue, ce qui a nuit gravement aux plans de dépenses du gouvernement.
Le gouvernement devra choisir entre de nouveaux emprunts, des réductions dans d'autres domaines, ou des augmentations d'impôts pour combler le déficit.
Le chef du Parti conservateur, Kemi Badenoch, a répondu en notant que « d'ici 2030, un livre sterling sur quatre collectés grâce à l'impôt sur le revenu sera consacrée aux prestations de santé et d'invalidité, soit plus que l'ensemble du budget de la défense britannique, et ce sans compter toutes les autres prestations ».
Dans de nombreuses circonscriptions travaillistes, le nombre de personnes qui reçoivent cette seule prestation d'invalidité est supérieur à la majorité des électeurs du député travailliste. Par conséquent, si le député vote en faveur de la suppression de l'allocation, il perdra son siège. Comme l'a écrit M. Palmer, cela soulève des questions fondamentales sur la viabilité de la démocratie, dans laquelle les gens peuvent se voter des allocations et simplement rejeter les dirigeants qui exigent de rendre des comptes.
Le magazine SELF soutient que les efforts en faveur d'une alimentation saine sont nuisibles aux femmes : L'article d'Erica Sloan intitulé « How the MAHA Food Agenda Threatens to Set Women Back Decades » insiste sur le fait que les efforts visant à réduire les aliments ultra-transformés, les produits chimiques synthétiques et les médicaments omniprésents ont un effet sombre, et même sexiste. Quel effet ? Étant donné que les femmes, même celles qui travaillent, assument une part disproportionnée des tâches ménagères et de la cuisine, une moindre dépendance à l'égard des aliments préemballés signifiera que les femmes passeront plus de temps à cuisiner :
Le fait d'attiser autant la peur autour de ces industries vitales implique que les Américains, et plus particulièrement les mères américaines, doivent trouver un autre moyen de nourrir leurs familles.
« Les femmes font une part disproportionnée du type de travail que le mouvement MAHA [Make America Healthy Again ; rendre à l'Amérique sa santé] demande aux gens de faire, c'est-à-dire cultiver leur propre nourriture, préparer tous leurs aliments à partir de zéro et éviter les aliments transformés et même les aliments préemballés », explique à SELF Norah MacKendrick, professeure agrégée de sociologie à l'université Rutgers et auteure de Better Safe Than Sorry : How Consumers Navigate Exposure to Everyday Toxics. […]
« Pour qu'une famille se nourrisse essentiellement de produits locaux ou même de plats faits maison […] cela représente beaucoup plus de travail pour les femmes et les mères en particulier », explique la Dre MacKendrick. C'est un idéal que les mamans de MAHA ont déjà incarné et qu'il serait non seulement irréaliste mais aussi injuste d'attendre de toutes les familles américaines. […]
La diabolisation de la transformation des aliments de la part de MAHA ne fait qu'ajouter le fardeau de la cuisine traditionnelle au quotidien des femmes.
Cela touche à une vérité profonde sur la vie moderne et le coût qu'elle nous fait payer en termes de santé. SELF a raison de dire que la commodité des aliments fabriqués à partir d'ingrédients synthétiques vise à remplacer le temps passé dans la cuisine. L'industrie alimentaire a fait pression dans ce sens, surtout depuis la Seconde Guerre mondiale, lorsque les femmes ont occupé les emplois désertés par les hommes partis à la guerre. Après la guerre, les femmes ne sont jamais retournées à la maison. C'est véritablement la demande de raccourcis pour gagner du temps dans la cuisine qui a poussé les entreprises alimentaires à concevoir des innovations qui ont par la suite engendré une grande partie des maladies chroniques qui affligent notre monde aujourd'hui.
Comme l'a écrit Michael Moss dans Salt Sugar Fat, « le déclin de la cuisine à l'ancienne n'était pas un complot des entreprises, mais plutôt une conclusion inévitable lorsque les femmes ont acquis un rôle plus important dans la société américaine ».
Le résultat est très similaire aux dépenses excessives du gouvernement : les coûts sont dévastateurs, mais la société est devenue trop dépendante des avantages qu'elle en retire pour vouloir s'y renoncer.
Vous ne l'aimerez peut-être pas, mais voici la vérité : s'occuper d'un foyer et nourrir une famille exige beaucoup de travail, et c'est pourquoi Dieu veut que les femmes soient « occupées aux soins domestiques » (Tite 2 : 5). Les gens pensaient que les femmes pouvaient travailler en dehors de la maison tout en fournissant une nourriture de qualité à leurs familles. Cette hypothèse s'est révélée fausse. Il y a toujours un prix à payer pour rejeter le dessein de Dieu.
AUTRES NOUVELLES
Trump continue de faire pression pour un accord avec le Hamas : Après avoir réussi à imposer un cessez-le-feu à Israël et à l'Iran, le président Trump a annoncé hier qu'Israël accepterait les conditions d'un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Mihailo Zekic aborde cette histoire en détail.
Plus près du gouffre qu'on ne le pensait ? L'Iran envisageait sérieusement de miner le détroit d'Ormuz, comme l'a rapporté hier l'agence de presse Reuters. Le Parlement iranien a voté le mois dernier de fermer la voie d'eau reliant le golfe Persique à l'océan Indien. Cela aurait empêché les autres grandes économies du Moyen-Orient d'exporter du pétrole et du gaz naturel vers le reste du monde, faisant ainsi chanter la communauté internationale. Mais cela aurait également nui aux exportations de pétrole de l'Iran et aurait fait courir le risque d'une guerre totale avec les États-Unis, de sorte que la plupart des analystes ont estimé que l'Iran n'avait pas l'intention d'aller jusqu'au bout de sa démarche. Le rapport de Reuters modifie cette perception. La Trompette s'attend à ce que l'Iran continue à exercer une influence sur le commerce mondial en contrôlant les goulots d'étranglement maritimes. Notre brochure gratuite, Le roi du sud, explique pourquoi.