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La nouvelle stratégie militaire de l'Amérique : rendre l'Europe grande à nouveau

THIERRY CHARLIER/AFP via Getty Images

La nouvelle stratégie militaire de l'Amérique : rendre l'Europe grande à nouveau

L'Europe est paniquée par le nouveau document stratégique américain. Elle ne devrait pas — puisque cela vise à leur offrir le monde.

Le président des États-Unis Donald Trump souhaite promouvoir la « grandeur européenne », selon sa Stratégie de sécurité nationale publiée le week-end dernier. Les dirigeants européens sont en colère.

  • L'ancien Premier ministre suédois Carl Bildt a déclaré que cela ressemblait à quelque chose « sorti de l'esprit étrange du Kremlin ».
  • Le président du Conseil européen, António Costa, a accusé les États-Unis d'« ingérence dans la vie politique européenne ».
  • Norbert Röttgen, expert en politique étrangère de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) au pouvoir en Allemagne, a déclaré : « Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ne se tiennent plus aux côtés des Européens. » Il a indiqué que le document stratégique constitue un « deuxième tournant » pour l'armement européen, le premier étant l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

En ce qui concerne l'Europe, « l'hostilité est la politique officielle de la Maison-Blanche », a déclaré le New York Times.

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Hostilité à l'égard de certains dirigeants européens, peut-être. Mais, en plus de provoquer la colère des dirigeants de l'Union européenne, ce document engage l'Amérique à soutenir une transformation militaire et culturelle massive en Europe. Donald Trump veut que l'Europe devienne le Saint Empire romain ressuscité dont Herbert W. Armstrong avait mis en garde il y a plusieurs décennies.

La fin de la civilisation européenne ?

Selon ce document, l'Europe est confrontée à un « effacement civilisationnel ». Les « activités de l'Union européenne et d'autres organismes transnationaux qui sapent la liberté politique et la souveraineté, les politiques migratoires qui transforment le continent et créent des conflits, la censure de la liberté d'expression et la répression de l'opposition politique, l'effondrement des taux de natalité et la perte des identités et de la confiance en soi nationales ».

Cela est vrai. À peu près au même moment où la Stratégie nationale de sécurité a été publiée, l'UE a annoncé qu'elle infligerait une amende de 140 millions de dollars à X — la première amende jamais appliquée en vertu du règlement sur les services numériques (RSN). Elle a accusé X de « tromper les utilisateurs avec des coches bleues, de dissimuler des informations sur les publicités et d'exclure les chercheurs. » X est la plus modérée de toutes les grandes plates-formes de réseaux sociaux, mais l'UE trouve néanmoins le moyen de l'attaquer. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a écrit que « c'est une attaque des gouvernements étrangers contre toutes les plates-formes technologiques américaines et le peuple américain. »

Dans le même temps, la migration de masse transforme l'Europe et les taux de natalité s'effondrent, autant de problèmes que nous abordons régulièrement.

« Si les tendances actuelles se maintiennent, le continent sera méconnaissable dans 20 ans ou moins », indique le document stratégique. « Il est donc loin d'être évident que certains pays européens disposeront de situations économiques et de forces armées suffisamment fortes pour rester des alliés fiables. »

Ainsi l'Europe « attaque » activement l'Amérique, se détourne des valeurs américaines et décline rapidement. Quelle est la réponse de l'Amérique ? La persuader de se réarmer.

Rendre l'Europe grande à nouveau ?

« Nous voulons travailler avec des pays alignés qui veulent restaurer leur ancienne grandeur », déclare le document stratégique de M. Trump. Il indique que l'Amérique devrait donner la priorité à « l'autonomisation de l'Europe […] y compris en assumant la responsabilité principale de sa propre défense. » Parallèlement à la publication de ce document, des responsables du Pentagone ont déclaré à des responsables européens qu'ils souhaitaient que l'Europe prenne en charge la plupart des capacités de défense conventionnelle de l'OTAN d'ici à 2027. Les dépenses de défense de l'Allemagne ont doublé depuis 2015 et devraient encore plus que doubler d'ici à 2029. Mais prendre en charge la défense de l'OTAN, jusqu'ici assurée par les États-Unis, nécessitera des dépenses encore plus importantes.

« Les jours où les États-Unis soutenaient l'ensemble de l'ordre mondial comme Atlas sont révolus », indique le document stratégique ; au lieu de cela, les alliés des États-Unis devraient « assumer la responsabilité principale de leurs régions. » Les pays européens figurent en tête de cette liste d'alliés.

Le document affirme également un nouveau « corollaire Trump » à la doctrine Monroe qui vise non seulement à maintenir les puissances étrangères hors des Amériques, mais aussi « à s'assurer que l'hémisphère occidental reste raisonnablement stable et suffisamment bien gouverné pour empêcher et décourager les migrations de masse vers les États-Unis. »

L'administration Obama avait déclaré la doctrine Monroe caduque. Les États-Unis ont désespérément besoin d'un gouvernement qui accorde une attention particulière aux menaces pesant sur l'Amérique latine. Mais cela fait également partie de la même stratégie de « Rendre l'Europe grande à nouveau ».

L'Atlantic a qualifié le document stratégique du président Trump de « babillage incohérent ». C'est faux. Cela fait partie d'un plan unifié : les États-Unis surveillent de près l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud tout en se retirant du reste du monde. L'hémisphère occidental étant sûr, pourquoi l'Amérique devrait-elle s'inquiéter de ce qui se passe ailleurs ?

Cette idée de « défense de l'hémisphère » était populaire au sein du premier mouvement isolationniste « l'Amérique d'abord » d'avant-guerre. Le problème est qu'il est pratiquement impossible pour l'Amérique d'empêcher une grande puissance européenne ou asiatique d'intervenir en Amérique latine. L'Europe, en particulier, a des liens culturels, religieux, linguistiques et économiques profonds avec l'Amérique latine.

« La défense de l'hémisphère n'est pas une défense du tout », écrivit Nicholas J. Spymann, l'un des plus grands penseurs américains en matière de relations internationales au début de la Seconde Guerre mondiale. « La Seconde Guerre mondiale sera perdue ou gagnée en Europe et en Asie. » Si Adolf Hitler avait conquis l'Europe, l'Amérique n'aurait pas pu l'empêcher de s'implanter en Amérique latine et de menacer finalement le territoire des États-Unis.

Pourtant, l'administration Trump encourage l'émergence d'une nouvelle puissance européenne unie.

L'esprit du Saint Empire romain

Il ne s'agit pas seulement d'un renouveau militaire. Le document stratégique indique que l'Amérique souhaite que l'Europe « retrouve sa confiance en soi en tant que civilisation ». Il appelle l'Amérique à encourager « la célébration sans complexe du caractère et de l'histoire propres à chaque nation européenne. »

« L'Amérique encourage ses alliés politiques en Europe à promouvoir ce renouveau spirituel, et l'influence croissante des partis patriotiques européens donne en effet lieu à un grand optimisme », indique-t-il.

Mais quel esprit font-ils renaître ?

De nombreuses voix influentes de la politique étrangère du président Trump, notamment le vice-président J. D. Vance, le secrétaire d'État Marco Rubio, l'ancien ambassadeur américain en Allemagne, Ric Grenell, et Elon Musk de X, ont ouvertement fait campagne pour l'Alternative für Deutschland (AfD).

L'AfD veut également des « célébrations sans complexe » de l'histoire allemande — dans son intégralité. En 2017, Alexander Gauland, alors chef de l'AfD, déclara : « Si les Français sont à juste titre fiers de leur empereur et les Britanniques de Nelson et Churchill, nous avons le droit d'être fiers des performances des soldats allemands durant les deux guerres mondiales. »

La nation a besoin d’un « revirement à « 180 degrés sur la politique du souvenir ». « L’AfD est le dernier révolutionnaire, la dernière chance de paix pour notre patrie », a-t-il déclaré. La foule répondit en scandant : « Allemagne ! Allemagne ! »

« La culpabilité historique ne devrait plus déterminer la manière dont nous agissons », a déclaré Tino Chrupalla, co-dirigeant actuel de l'AfD.

Les auteurs du document stratégique américain répondraient probablement : Pas cette histoire ! Ils feraient référence à la culture, à l'art et à la sophistication de l'Europe. « L'Europe est le foyer de la recherche scientifique de pointe et d'institutions culturelles de premier plan dans le monde entier », indique le document. C'est l'histoire que l'Amérique souhaite voir renaître.

Mais la Seconde Guerre mondiale n'était pas une aberration. L'histoire de l'Europe en matière d'art, de culture et de sophistication est également une histoire de guerre, de persécution et de conquête. Ses périodes de dépravation les plus sombres ont coïncidé avec certaines de ses plus grandes beautés et de sa vie culturelle.

Ces temps sombres eurent lieu lorsque l'Europe était dominée par le Saint Empire romain — une union entre l'Église et l'État qui punissait brutalement les dissidents.

« Il semble que la seule chose à laquelle les Américains puissent penser lorsqu’il est question de l’Europe, c’est à quelqu’un qui chante des tyroliennes dans les Alpes », a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans sa brochure Daniel dévoile l'Apocalypse. « Ils n’ont aucune idée de ce qu’est le Saint Empire romain — ou de quelle couronne il s'agit. Ils ne connaissent rien sur cette bête mortelle ! Si vous voyagez à travers l’Europe centrale, vous y verrez encore l’opulence des Habsbourg. Les Habsbourg furent l’épée de l’Église catholique à travers tout le Moyen Âge. Ils tuaient, tout en appuyant des artistes comme Mozart, Bach et Schubert — ils étaient très sophistiqués, à mesure qu’ils massacraient des gens. »

Charlemagne fut le premier à établir ce lien entre le Saint Empire romain et le peuple allemand. Les dirigeants européens le vénèrent comme un ancêtre de leur propre projet d'unification. Lorsque l'ancien président allemand Roman Herzog s'est vu décerner le prix Charlemagne en 1997, il déclara :

Charlemagne, qui a donné son nom à notre prix, a fait son propre choix : la première unification de l'Europe. À une telle heure, la vérité doit être dite : ce n'est qu'en traversant une mer de sang, de sueur et de larmes qu'il a atteint son objectif.

En 2018, M. Flurry mit en garde contre le danger pour les dirigeants européens d'embrasser cette histoire dans « Le Saint Empire romain s'expose au public — en grand ! ». Il écrivit :

Et incroyablement, en le faisant revivre, les Européens font quelque chose qu'ils n'ont jamais fait depuis la sixième tête infâme et meurtrière : ils font la promotion du Saint Empire romain ! Ils ne font pas connaître ce que Adolf Hitler fit ; trop de gens se souviennent de cette histoire sanglante. Au lieu de cela, ils le voile[nt] dans la tradition de Charlemagne. Et pourtant, c'est la même histoire ! Pas autant de gens moururent dans le Premier Reich parce qu'ils n'avaient pas la même technologie militaire à cette époque. Mais c'est la même ambition !

Aujourd'hui, l'Amérique de Donald Trump embrasse cette même histoire. Hitler ne fut pas une aberration par rapport à cette histoire — il s'en est inspiré et l'a poursuivie. « Les emblèmes conservés à Vienne de la grandeur impériale passée paraissaient plutôt agir par un prestige merveilleux que comme le gage d’une communauté éternelle », écrivit Hitler dans Mein Kampf (Mon combat). Lorsqu'il conquit Vienne, il ramena les joyaux à Nuremberg. Cela fut un signe tangible du lien entre le Troisième Reich et le Premier.

La censure en Europe est un signe de la résurgence de l'esprit du Saint Empire romain. Encourager l'Europe à adopter « ce renouveau spirituel » ne créera pas un allié des Américains stable et démocratique. Son esprit est contraire aux valeurs fondamentales de l'Amérique.

Amoureux pour toujours ?

Le document part du principe que la puissance européenne que le président Trump contribue à créer sera toujours un allié américain loyal. « Nous aurons besoin d'une Europe forte pour nous aider à rivaliser avec succès et pour travailler de concert avec nous afin d'empêcher tout adversaire de dominer l'Europe », indique-t-il. Cette « Europe forte » ne pourrait jamais devenir elle-même un adversaire, n'est-ce pas ?

Alice Weidel, l'autre co-dirigeante de l'AfD, a répondu à cette question dans une interview accordée plus tôt cette année à l'American Conservative : « Lorsque le président Donald Trump exige que l'Allemagne prenne la responsabilité de sa propre sécurité à l'avenir, il devrait également être conscient de toutes les conséquences », a-t-elle déclaré. « Que nous écouterons gentiment ses préoccupations […] mais que nous prendrons nos propres décisions et qu'il devra les accepter, qu'elles lui plaisent ou non. » Une Europe puissante ne se contentera pas de maintenir l'ordre mondial américain.

Avant le second mandat de Trump, l'AfD était un parti largement anti-américain. Compact, un magazine réalisé par et pour les partisans de l'AfD, présente une vision de la Seconde Guerre mondiale dans laquelle l'Allemagne est la victime de l'Amérique. Parmi ses éditions spéciales, on peut citer :

  • « Patrie perdue » décrit les « souffrances indicibles » des 14 millions d'Allemands expulsés d'Europe de l'Est après la guerre et le « martyre qu'ils ont dû endurer »
  • « Crimes contre les Allemands » — comment l'Allemagne a été victime de la Seconde Guerre mondiale
  • « Dresde 1945 : Les morts, les auteurs et les banalisateurs » — la « terreur des bombardement anglo-américains » et le « meurtrier de masse » Winston Churchill
  • « Les camps de la mort des Américains » —  accuse le général Dwight Eisenhower d'avoir procédé à l'exécution massive de prisonniers de guerre allemands en 1945

« Les soldats allemands ont combattu principalement de manière chevaleresque et honorable pendant la Seconde Guerre mondiale », déclara Compact. Il n'y avait qu'un petit nombre de criminels, et les « offenses étaient généralement sévèrement punies par le système de justice militaire. »

Le président Trump promeut un mouvement qui déteste fondamentalement l'Amérique afin que celle-ci puisse se retirer et laisser cette nouvelle puissance européenne dominer le monde.

M. Flurry écrivit en 1995 :

Tout au long de l'histoire, l'Assyrie (l'Allemagne) n'a cessé d'utiliser la guerre comme instrument pour poursuivre ses objectifs nationaux. Leur cruauté a été infligée à toutes les nations de cette terre ! C'est ce que disent l'histoire et votre Bible.

Et aujourd'hui, l'Amérique agit comme si rien de tout cela ne s'était produit ! Notre pays agit comme si l'Allemagne avait eu une histoire pacifique.

Je peux comprendre que nos dirigeants ignorent la prophétie biblique. Mais comment expliquer leur ignorance de l'histoire ? Aucune superpuissance ne peut faire cela et survivre !

Un avertissement prophétique

Herbert W. Armstrong lança un avertissement concernant ce Saint Empire romain pendant des décennies sur la base de cette prophétie biblique. En mai 1953, il écrivit : « Dix puissantes nations européennes associeront leurs forces ». En août 1978, il avertit : « Les Européens sont beaucoup plus préoccupés par leur sécurité en comptant sur la puissance militaire des États-Unis pour les protéger que les Américains ne le réalisent ! [...] Les Européens veulent leur propre puissance militaire unifiée ! Ils savent qu'une union politique de l'Europe produirait une troisième grande puissance mondiale aussi forte que les États-Unis ou l'URSS, peut-être même plus forte ! »

Comme le montre le livre de M. Armstrong, Les Anglo-Saxons selon la prophétie, la Bible révèle que la Grande-Bretagne et l'Amérique sont des descendants modernes de l'ancien Israël. La prophétie biblique avertit qu'Israël se confiera à des amants — des alliés étrangers — qui le détruiront.

Il était prophétisé que la Grande-Bretagne et l'Amérique encourageraient et édifieraient les puissances qui les détruiront.

« À toutes les prostituées on paie un salaire ; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions », dit Dieu dans Ézéchiel 16 : 33. Est-ce que ceci pourrait s'appliquer à une nation autre que les États-Unis modernes ? L'Amérique a cédé certaines des armes les plus puissantes jamais créées. Malgré tous ces cadeaux, ces puissances se retournent contre les États-Unis.

Dieu dit que c'est Lui qui, en fin de compte, est à l'origine de cette tendance : « Tous ceux qui t'aimaient t'oublient, aucun ne prend souci de toi ; car je t'ai frappée comme frappe un ennemi, […] » (Jérémie 30 : 14). Dans Ézéchiel 16 : 37 Dieu dit : « [V]oici, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu te plaisais, […] je les rassemblerai de toutes parts contre toi, […]. »

Pourquoi ? Dieu explique dans Ézéchiel 23 : 35 qu'Israël l'a « oublié, parce que tu m'as rejeté derrière ton dos [...] ». Nous avons rejeté Dieu. Nous ne lui avons pas fait confiance pour notre protection, et nous essayons de compenser ce manque de protection en nous tournant vers des puissances étrangères. Dieu dit qu'à long terme, cela ne marchera pas.

Le problème de Dieu avec la politique étrangère américaine est que l'Amérique se fie aux nations étrangères et non à Lui.

De hauts responsables de l'administration Trump ont cité 2 Chroniques 7 : 14 : « [...] si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » Ils ont raison : ce verset s'applique à l'Amérique. Dieu promet de nous protéger. Mais cette protection est assortie de conditions. Elle exige que la nation « se détourne de ses mauvaises voies », une partie du verset souvent omise dans la citation.

Au lieu de cela, nous faisons confiance aux puissances étrangères. M. Armstrong expliqua qu'en agissant ainsi nous violons le premier et grand commandement : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » (Matthieu 22 : 37). Il déclara lors d'une émission Le monde à venir dans les années 1980 :

Nous violons cela en tant que nation. Je ne pense pas que nous soyons conscients de ce que nous faisons — je ne pense pas que nous le soyons du tout. Je pense que nous croyons sincèrement — nous nous sommes simplement bercés d'illusions — que nous avons été trompés en pensant que nous nous appuyons vraiment sur Dieu.

Mais d'autre part, vous savez, nous pensons que Dieu est une sorte de mythe et qu'Il est loin. Peut-être n'est-Il pas réel ? Et peut-être qu'Il ne pouvait pas vraiment nous aider ? Nous devons donc dépendre de quelque chose de réel. Nous devons dépendre de quelque chose que nous pouvons voir. Et donc, maintenant, nous avons tellement peur de la Russie que le gouvernement des États-Unis estime devoir prendre ce que nous appelons un « risque calculé » […] et essayer de renforcer l'Allemagne et l'Europe centrale contre la Russie.

Les États-Unis ont construit l'Europe moderne. Sa prospérité et sa sécurité reposent sur les fondements américains. Pourtant, le continent se retourne contre l'Amérique exactement comme l'avertit la Bible.

Le document Stratégie de sécurité nationale dont l'Amérique a besoin devrait déclarer que la protection de Dieu est la seule défense sûre. Il exhorterait la nation à l'humble repentance et à l'obéissance à la loi de Dieu pour s'assurer cette protection.

Un tel document serait accueilli par encore plus de mépris et de dérision que celui-ci, mais c'est la seule voie vers la sécurité pour l'Amérique. Dieu élève cette puissance en Europe pour enseigner à l'Amérique, et au monde, cette leçon.

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LES ANGLO-SAXONS SELON LA PROPHETIE

Les ressortissants des nations du monde occidental s'ils l'entendaient, n'en croiraient pas leurs oreilles. Les gouvernements américain, britannique, canadien, australien et sud-africain, s'ils l'apprenaient s'empresseraient de prendre des mesures draconiennes! Ils pourraient savoir, mais ils ne savent pas! Pourquoi?