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La porterie de Khirbet en-Nahas

GATEHOUSE FROM DR MAZAR BOOK

La porterie de Khirbet en-Nahas

Étant donné la nature fragmentaire de la porterie de l’Ophel, tous ne sont pas d’accord avec la conclusion qu’il s’agissait d’une porterie. Un désaccord particulier concerne la nature des chambres. La porterie de l’Ophel présentait des chambres « fermées » qui s’enroulaient sur quatre côtés (avec une ouverture étroite), plutôt que les chambres plus « ouvertes » à trois côtés de Hazor, Megiddo et Gezer. Les chambres « fermées » de Jérusalem n’avaient aucun parallèle archéologique connu. « Nous avons gardé à l’esprit l’importante critique du professeur Nahman Avigad pendant de nombreuses années, écrit la Dre Eilat Mazar, car c’était l’argument le plus fort que nous ayons reçu contre notre identification […] Bien qu’aucune porte de ville ne soit complètement identique à une autre, le fait qu’il s’agisse du seul exemple connu dont les chambres ont été intentionnellement fermées nous a laissé perplexes » [ Discovering the Solomonic Wall in Jerusalem, Découvrir le Mur Salomonique à Jérusalem].

En 2002, une découverte en Jordanie a permis de faire la lumière sur cette question. Une porterie à quatre chambres, découverte à Khirbet en-Nahas, présentait exactement le même type de chambres « fermées ». De plus, l’utilisation de cette forteresse (en tant que site de production de cuivre) s’est étendue du 10e au 9e siècle avant J.-C., comme le révèlent de nombreux échantillons de carbone 14. Comme l’a souligné Mazar, cette découverte « a conduit les fouilleurs du site, le professeur Tom Levy et Mohammad Najjar, à évoquer la possibilité que ce soient les rois David et Salomon qui aient contrôlé ces mines, puisque, comme l’indique 1 Chroniques 18 : 13, ils avaient également régné sur tout Edom, où se trouvait le site ».

« Cette découverte a renforcé notre affirmation que le bâtiment C était bien une porterie, avec un plan de construction atypique, mais quand même connu » (ibid.).