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La seule valeur réelle de la vie humaine

Romrodinka/iStock/Thinkstock

La seule valeur réelle de la vie humaine

La Pure Vérité, février 1984

Les philosophes, les humanistes parlent avec condescendance de la valeur humaine comme d’une valeur suprême en elle-même. Ils parlent du «dieu» qui est en vous ; ils disent qu’il faut exploiter les ressources cachées et innées qui sont en vous. Ils enseignent la confiance en soi, et l’autoglorification.

Ils sont ignorants et n’ont aucune conscience des véritables valeurs ni de l’incroyable mais réelle potentialité humaine.

La vie humaine est d’une valeur bien moindre que ne le supposent les gens, et dans le même temps d’une potentialité beaucoup plus grande qu’ils ne le savent.

La vérité réelle est révélée. A moins d’être révélée, elle demeure un mystère, grandement ignoré pour les intellectuels séduits et vains. Jésus dit dans une prière: «Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants» (Mt. 11:25).

Quelle est la vérité réelle concernant la valeur humaine? Quelle est la valeur réelle de la vie humaine? Elle est surévaluée par rapport à sa propre réalité, et sous-estimée quant à sa potentialité suprême. La vérité est vraiment stupéfiante.

Vous vous demandez quelle est au juste la valeur de cette vie, lorsque que vous regardez un beau bébé innocent de quelques heures et un vieillard de 80 ans à la vie bien remplie—l’un commençant à peine, l’autre déjà passé. Pouvez-vous donner la réponse correcte?

Comprenons bien! C’est là le point difficile. C’est là le point où les gens éduqués du monde sortent de la piste. La science et l’enseignement supérieur d’aujourd’hui n’admettent, presque universellement, que l’existence de la matière. Ils nient l’existence de l’esprit. Ce qui revient à dire, qu’ils l’admettent ou non, qu’ils nient l’existence de Dieu.

Considérons les recherches sur le cerveau menées par la science moderne. Nous apprenons que le cerveau humain exerce maintes fonctions impossibles au cerveau animal, et que, cependant, il n’y a virtuellement pas de différence importante, sur le plan physique. L’animal ne peut penser, raisonner, étudier ou prendre des décisions; il est mû par l’instinct. Il ne peut savoir ce que sait l’être humain. Il n’a pas de disposition au jugement, à la sagesse, à l’amour, à la bonté, à la coopération ni n’est conscient de la compétition, de la conspiration, de l’envie, de la jalousie ou du ressentiment. Il n’apprécie pas la musique, l’art ou la littérature. Il n’a pas de qualités ni de caractéristiques spirituelles. Cependant, la science et l’enseignement supérieur insistent sur le fait que la faculté intellectuelle des humains est uniquement physique.

Je devais me prouver à moi-même, rationnellement, que Dieu existe, et est, en fait, plus réel que la matière. Je devais démontrer que la sainte Bible est, en fait, la parole de Dieu qui fait autorité, et par laquelle Il communique avec l’homme, et révèle à ce dernier une vérité qui lui serait autrement inaccessible. J’ai découvert, révélés, le but, le dessein, la signification qui sont cachés pour les érudits autoproclamés. J’ai découvert, révélée, la raison des maux qui s’accumulent dans un monde en progression.

L’être humain, qui a été dessiné et créé, peut-il dire à son Créateur: «Pourquoi m’as-tu fait ainsi—et dans quel but?» Peut-il instruire son Créateur? Ne devrait-il pas plutôt s’ouvrir l’esprit, et écouter quand son Créateur lui révèle la raison même de son existence?

Le Créateur révèle et instruit dans un livre codé, la sainte Bible. Le profond message de ce livre est ouvert à la compréhension humaine par la présence et le maintien du Saint-Esprit mis dans l’esprit humain qui a capitulé et s’est abandonné complètement à la révélation, en toute croyance et obéissance. Dans un tel cas, la vérité est rendue claire—merveilleuse au-delà de toute description.

La valeur réelle de la vie humaine repose, alors, uniquement sur l’esprit humain associé au cerveau humain. Il est clair que cet esprit humain n’est pas perçu par la plupart des psychologues hautement spécialisés, cependant il est l’essence même de l’intellect humain.

Le livre du Créateur révèle, contrairement à l’enseignement humaniste faillible, que l’homme fut fait à partir de la poussière du sol, et que cette poussière est devenue une âme, mortelle—comme tous les vertébrés. L’homme a continué à accepter le premier mensonge dans l’histoire humaine—le mensonge de Satan à Eve, selon lequel l’homme est immortel et ne peut mourir.

L’âme est tout simplement l’animal qui respire. Tous les animaux sont bibliquement appelés des «âmes». Mais il y a un esprit humain dans l’âme humaine.

Cet esprit humain ne communique pas la vie humaine. La vie humaine, comme celle de tous les vertébrés, vient de la circulation du sang oxydé par l’air respiré. Mais Dieu révèle qu’il y a un esprit à l’intérieur de chaque humain. Cet esprit n’est pas présent chez les animaux. L’esprit humain donne au cerveau humain le pouvoir de l’intellect—avec la capacité d’acquérir la connaissance, de penser, de raisonner, de prendre des décisions, d’avoir de bonnes ou de mauvaises attitudes.

Le cerveau humain et le cerveau animal sont semblables. La supériorité de l’être humain ne vient pas d’un cerveau supérieur, mais de la présence de l’esprit humain à l’intérieur du cerveau humain. Le cerveau animal est pourvu d’instinct, et non d’intellect.

Cela peut sembler étrange et choquant parce que c’est une dimension dans la connaissance, jusqu’ici non enseignée, mais la réelle valeur de la vie humaine repose uniquement dans l’esprit humain, dans la mesure où il fonctionne en combinaison avec le cerveau humain.

Dieu forma l’homme de matière, mais selon Sa propre image et selon Sa ressemblance quant à la forme et l’aspect.

Mais l’animal et l’homme ont la même respiration, la même source de vie. Ils meurent de la même façon. La vie humaine est une existence animale, mais dans la forme et l’aspect de Dieu, et avec l’esprit humain ajouté au cerveau.

L’homme fut créé pour avoir une relation avec son Créateur. Par conséquent, il fut fait selon la forme et l’aspect de son Créateur, avec une relation et un contact rendus possibles par la présence de l’esprit humain à l’intérieur de lui.

Mais la création de l’homme n’était pas complète. Il fut créé mentalement et spirituellement, seulement «à moitié». Il lui manquait l’Esprit de Dieu pour s’unir avec son esprit, l’engendrant comme enfant de Dieu—l’unissant avec Dieu—lui permettant, de manière ultime, de naître dans la famille divine.

La vie immortelle fut ainsi gratuitement offerte à Adam. Mais il devait faire un choix. Il suivit Eve en obéissant à Satan plutôt qu’à Dieu; il choisit de connaître par lui-même le bien et le mal, plutôt que la connaissance révélée de Dieu concernant le bon mode de vie en faisant le choix de l’«arbre de vie».

Là-dessus, Dieu ferma l’accès à l’arbre de vie (le Saint-Esprit de Dieu), jusqu’à ce que Jésus-Christ, le second Adam, vienne et, par la mort, paie l’amende humaine encourue pour le péché. Là-dessus, également, Dieu décréta que comme en Adam tous les humains doivent mourir, de même dans le Christ tous devront ressusciter pour la vie et le jugement.

Adam passa à Satan—il fut «kidnappé». Lui et sa famille—la famille humaine qui est issue de lui—devinrent celle de Satan, séduite et influencée par Satan. Ainsi, l’humanité s’accrut et développa la civilisation ou un modèle de vie comme nous appelons monde.

Ce n’est pas le monde de Dieu, mais celui de Satan. Le moment venu, quelque 4 000 années après Adam, Jésus-Christ naquit en tant que le second Adam. Il vint pour payer le montant de la rançon—Sa mort en paiement de l’amende que l’humanité a encourue pour le péché. Il démarra une toute nouvelle civilisation—le monde de Dieu, à travers l’Eglise. Suivant Sa mort, les humains choisis par Dieu, appelés dans l’Eglise, sur leur repentir et leur foi reçurent le Saint-Esprit que le premier Adam avait rejeté. Ces appelés dans l’Eglise de Dieu sont les «prémices»—les premiers à être jugés, pardonnés sur la foi de la repentance et du baptême, et engendrés (mais pas encore nés) en tant qu’enfants de Dieu en recevant le Saint-Esprit, joint à l’esprit humain.

Lors de la Seconde venue du Christ dans sa puissance suprême en tant que souverain mondial pour remplacer Satan sur le trône de terre, ces personnes engendrées avec l’Esprit de Dieu seront ressuscitées en tant qu’immortelles et instantanément changées de mortelles en immortelles, les morts en Christ d’abord, ensuite celles qui seront encore vivantes. Elles gouverneront et enseigneront les mortels encore vivants et ceux qui naîtront durant les prochains mille ans. Le jugement sera rendu pour tous les humains vivants, de même que leur sera offerte l’occasion du salut et de l’immortalité. Après ce jugement millénaire, une occasion pour l’immortalité sera offerte à tous ceux qui étaient morts avant la venue du Christ.

Revenons maintenant à notre question initiale: «Quelle est la seule vraie valeur de la vie humaine?»

La vie humaine est une existence animale, dans la forme et l’aspect de Dieu, avec un esprit humain donnant le pouvoir de l’intellect au cerveau. L’esprit humain dans l’homme rend possible l’union avec le Saint-Esprit, et avec l’esprit et l’immortalité de Dieu. Quand un homme meurt, le corps retourne à la poussière, et l’esprit à Dieu. L’esprit humain, de lui-même, ne peut voir, entendre, penser ou savoir. La seule vie réelle, inhérente et automaintenue, repose dans le Saint-Esprit de Dieu, uni à l’esprit humain. La valeur de la vie humaine repose dans l’esprit humain et dans sa potentialité d’être uni avec l’Esprit de Dieu—qui est l’intellect et la vie de Dieu.

Les philosophes pensent à la valeur humaine comme d’une valeur suprême en elle-même. Ils parlent de «dignité humaine». Ils parlent des pouvoirs «divins» innés dans chaque humain. Ils préconisent la confiance en soi, l’autoglorification. Ils poussent l’homme mortel à penser à lui-même comme s’il est un Dieu immortel.

Tout au contraire, l’unique valeur de la vie humaine repose dans l’esprit humain et dans la potentialité d’être engendré par Dieu, plus tard de naître en tant que Dieu, un enfant dans la famille divine.

L’homme n’est pas «dieu» en lui-même, mais seulement chair mortelle et sang avec un cerveau ayant le pouvoir de l’intellect grâce à l’esprit humain.

Par conséquent, l’homme de lui-même est de valeur beaucoup moindre que le sage autoproclamé supposé par ce monde. Mais une fois engendré par le Dieu suprême, par l’intermédiaire de la vie et de l’Esprit du Dieu vivant demeurant en lui, la potentialité d’un être humain est de valeur infiniment plus grande que le monde ne l’a compris.

De manière ultime, une fois nés dans la famille divine, nous achèverons la création de l’univers sans fin. Nous continuerons le processus créatif à tout jamais, en une splendeur éblouissante et en une beauté glorifiée avec un temps sans fin.

C’est là l’incroyable potentialité humaine! 

Fr Moa