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La véritable raison pour laquelle nos statues sont attaquées

Drew Angerer/Getty Images, Guilia Spadifora/Nurphoto/Getty Images

La véritable raison pour laquelle nos statues sont attaquées

Est-ce à cause de l’histoire de l’esclavage dans nos nations ?

Pourquoi les statues sont-elles abattues en Grande-Bretagne et en Amérique ? On nous dit que c’est à cause de l’esclavage. L’esclavage était raciste et odieux, donc les statues de tous ceux qui en ont profité devaient être descendues.

Mais est-ce la vraie raison ?

L’esclavage a certainement été l’un des grands maux de l’histoire mondiale. Mais il est également l’un des plus courants.

La plus ancienne tablette de droit connue, de l’ancien Sumer, a des lois sur l’esclavage. Les anciens Grecs se vantaient de leur amour de la liberté—tout en possédant des esclaves. L’Empire romain a été construit sur le dos de millions d’entre eux.

Au Moyen Âge, le commerce des esclaves était monnaie courante. Au tournant du millénaire, vers l’an 1000 de notre ère, environ un demi-million d’esclaves était échangé entre l’Europe et l’Asie, chaque année.

L’esclavage commençait à disparaître en Europe, mais il reçut, alors, un coup de pouce massif avec la découverte des Amériques. La culture du sucre dans les îles tropicales devenait une grande entreprise. De même, l’exploitation minière en Amérique du Sud. Mais c’était un travail difficile dans un climat où peu de gens pouvaient survivre longtemps. Il est vite devenu difficile de trouver suffisamment de travailleurs.

Et ainsi, la traite des esclaves de l’Atlantique s’est développée. La Grande-Bretagne est devenue un acteur majeur, transportant environ 3 millions d’Africains.

Mais elle n’était pas la seule nation impliquée dans la traite des esclaves. On estime que le Portugal a transporté environ 5,8 millions d’esclaves. Les Français en ont transporté environ 2 millions. Les Néerlandais et les Espagnols en ont transporté chacun environ un demi-million.

Et ceux qui naviguaient sur les bateaux n’étaient pas les seuls impliqués.

Les esclaves étaient généralement achetés auprès de dirigeants africains. L’un d’eux, le roi Gezo, qui régna de 1818 à 1858, disait : « Le commerce des esclaves a été le principe directeur de mon peuple. Il est la source de sa gloire et de sa richesse. Leurs chants célèbrent leurs victoires et la mère endort l’enfant avec des notes de triomphe sur un ennemi réduit à l’esclavage. »

Et ces esclaves ne voyageaient pas seulement vers l’Amérique et les colonies des Caraïbes britanniques. Au cours de la traite des esclaves, plus de 300 000 esclaves ont été transportés aux États-Unis. 765 000 autres ont été amenés à Cuba, 735 000 à la Jamaïque, et 2,7 millions sont allés ailleurs dans les Caraïbes. Le Brésil était de loin la plus grande destination, avec près de 3,2 millions d’esclaves.

Quelque chose ne devient pas moins mauvaise parce que tout le monde le fait. Mais, de fait, cette histoire soulève la question : Pourquoi seules les statues de la Grande-Bretagne et de l’Amérique sont-elles attaquées ?

La vérité, c’est que la Grande-Bretagne et l’Amérique ont bien une relation unique avec l’esclavage—et cela a tout à voir avec la raison pour laquelle ces statues sont abattues.

Un changement de cœur

La traite des esclaves était incroyablement rentable. Un esclave des Amériques se vendait environ huit fois le prix qu’il coûtait en Afrique. Et en 1805, la Grande-Bretagne est devenue le maître incontesté des océans du monde après avoir remporté la bataille de Trafalgar. La scène semblait prête pour que la Grande-Bretagne profite plus que jamais de ce commerce maléfique.

C’est plutôt le contraire qui s’est produit. En mars 1807, la Grande-Bretagne a interdit la traite des esclaves. Dans son livre Empire, Niall Ferguson a qualifié cela de « volte-face étonnante ». « Vers la fin du 18ème siècle, quelque chose a changé radicalement », écrit-il, « c’était presque comme si un changement avait été déclenché dans la psyché britannique ».

« Il n’est pas facile d’expliquer un changement aussi profond dans l’éthique d’un peuple », poursuit-il. « On soutenait autrefois que l’esclavage avait été aboli simplement parce qu’il avait cessé d’être rentable, mais tous les éléments de preuve montrent le contraire : en fait, il a été aboli malgré le fait qu’il était toujours rentable. » Au lieu de cela, la Grande-Bretagne a eu un « changement de cœur collectif ».

Mais la Grande-Bretagne a fait plus que simplement cesser de participer à ce commerce. Elle a utilisé son influence diplomatique pour s’assurer que d’autres nations mettent fin à l’esclavage. L’armée britannique protégeait le Portugal de l’invasion napoléonienne à l’époque, de sorte que le Portugal fut convaincu de signer un traité limitant la traite des esclaves, en 1810. En 1813, la Suède a signé. Le Traité de Paris, de 1814, qui a mis fin aux guerres napoléoniennes (jusqu’à l’évasion de Napoléon Bonaparte un an plus tard) obligea la France à y renoncer. Les Pays-Bas signèrent ensuite leur propre traité, suivis par l’Espagne, en 1817.

Aucune autre nation ne faisait le tour du monde cajolant d’autres nations pour mettre fin à la traite des esclaves. Seul le Danemark, à peine une grande puissance coloniale, a été plus rapide à l’éliminer progressivement. En 1794, la France révolutionnaire a accepté d’abolir l’esclavage, mais Napoléon a annulé cette décision, en 1802. Pourtant vous ne voyez pas ses statues et ses bustes attaqués.

L’Amérique allait dans la même direction. Le président Thomas Jefferson a signé la Loi interdisant l’importation d’esclaves, le 2 mars 1807, à peu près au même moment où la Grande-Bretagne interdisait le commerce. Ce fut l’aboutissement de près de deux décennies de lois qui imposèrent des restrictions toujours plus sévères à la traite des esclaves.

Mais l’abolition de la traite des esclaves ne libérait pas les esclaves déjà au travail. Ainsi, les militants antiesclavagistes britanniques ont poussé plus loin. En 1833, le Royaume-Uni a adopté la Loi sur l’abolition de l’esclavage, interdisant cette pratique dans les colonies britanniques. Lorsque cette loi est entrée en vigueur, 800 000 esclaves furent libérés.

Pour faire adopter cette loi au Parlement, il fallait « une émancipation compensée », ce qui signifie que les propriétaires d’esclaves étaient payés pour les esclaves qu’ils devaient libérer. Beaucoup de la gauche critiquent cela, aujourd’hui. Mais le fait est que l’émancipation non compensée aurait pris beaucoup plus de temps. Les réformateurs ont choisi d’être pragmatiques et ont libéré les esclaves dès qu’ils l’ont pu. La Grande-Bretagne a payé un prix énorme pour cela : 20 millions de livres—soit des milliards de dollars d’aujourd’hui. La Grande-Bretagne a dû contracter un prêt si massif qu’elle n’a fini de le rembourser qu’en 2015.

Mais ce n’était pas le seul coût. Les effets économiques de l’émancipation ont été « dévastateurs ». « Des planteurs ont été ruinés d’Antigua à l’île Maurice. Des intermédiaires d’Ashanti, des capitaines d’esclaves de Merseyside, des surveillants de Nassau, se sont retrouvés sans occupation... La plupart des colonies sucrières ne se sont jamais vraiment rétablies » (Jan Morris, Heaven’s Command [Ordre céleste]). Un domaine jamaïcain qui gagnait 11 000 livres sterling par an dans les années 1820 a été vendu, dans les années 1840 pour seulement 1 650 livres.

Mais la Grande-Bretagne cherchait à faire plus que simplement interdire la traite des esclaves. Elle voulait faire en sorte que cette pratique cesse réellement.

La guerre contre la traite des esclaves

Le Royaume-Uni, seul parmi toutes les nations du monde, a déployé d’énormes efforts pour mettre fin à ce commerce. En 1808, pendant la guerre napoléonienne, alors que la nation se battait toujours pour sa survie, la Grande-Bretagne a mis sur pied l’Escadron de l’Afrique de l’Ouest. Il patrouillait sur les mers de la côte ouest de l’Afrique à la recherche de navires esclavagistes.

La domination navale de la Grande-Bretagne était désormais assurée, et ainsi « pendant les 30 premières années du règne de Victoria, la mission principale de la Royal Navy était l’interception des esclavagistes », écrit Jan Morris.

En théorie, la Grande-Bretagne menait un effort multinational, mais en pratique, personne d’autre n’a apporté de contributions significatives.

C’était un travail difficile. Les navires esclavagistes étaient souvent construits pour la vitesse et pouvaient distancer les navires de guerre plus lents de la Marine. Même lorsqu’ils s’en étaient bien rendus maîtres, arrêter et fouiller des navires appartenant à d’autres nations était un cauchemar juridique et bureaucratique. Les puissances étrangères, persuadées seulement à contrecœur d’interdire le commerce, essayaient de soulever autant d’obstacles juridiques que possible pour empêcher la poursuite de leurs citoyens. Mais la Grande-Bretagne a persévéré, versant de grandes quantités d’argent dans l’entreprise. La marine a capturé 1 600 navires d’esclaves entre 1808 et 1860, libérant 150 000 Africains.

Mais la Grande-Bretagne estimait qu’il y avait encore du travail à faire. Il était clair que rattraper des bateaux en haute mer ne mettrait pas fin au commerce. Les commandants de la Marine ont donc cherché des moyens d’aller vers le commerce sur terre et de l’arrêter. Cette tâche exigeait des hommes qui possédaient ce que la gauche appelle, aujourd’hui, la « masculinité toxique ». L’un de ces hommes était le Cdt. Joseph Denman.

Denman commandait le HMS Wanderer [le Vagabond]. Lui et ses hommes avaient essayé de capturer des navires d’esclaves au large des côtes des Gallinas. Mais les Gallinas étaient un territoire indépendant, et la Grande-Bretagne n’était pas en guerre contre lui. Denman pouvait bloquer son estuaire, mais ne pouvait pas aborder.

Le chef des Gallinas a alors kidnappé un sujet britannique de la Sierra Leone. Denman reçut l’ordre de régler le problème. Cela a été l’excuse dont il avait besoin.

Après avoir libéré le sujet kidnappé, Denman s’est emparé de la plus grande île de l’estuaire des Gallinas, a libéré environ un millier d’esclaves et a brûlé les entrepôts des esclavagistes. Le chef des Gallinas a été forcé de signer un traité l’engageant à renoncer à la traite des esclaves et à promettre d’expulser tous les commerçants.

Le commandant d’un seul vaisseau a forcé toute une tribu à renoncer à la traite des esclaves.

Cette poursuite de l’abolition a conduit la Grande-Bretagne à devenir plus active dans le monde entier. « Les premiers monuments de l’empire de la reine Victoria ont été des monuments de la liberté », a écrit Morris. « La lutte contre l’esclavage à sa source s’est poursuivie tout au long de l’ère victorienne, étant un motif primordial, comme nous le verrons dans les grandes explorations du milieu du siècle » (ibid.).

Avec l’Amérique hors de la traite des esclaves—officiellement, du moins—le Brésil était la première destination mondiale pour les esclaves africains. Le Brésil avait signé un traité avec la Grande-Bretagne pour interdire la traite des esclaves, en 1826. Mais il ne le respectait pas. En 1850, la Grande-Bretagne décida de l’imposer au Brésil. La Royal Navy entra dans les eaux intérieures et les ports du Brésil, supplantant les navires esclaves sous les canons des forts. La démonstration de détermination a convaincu le Brésil de mettre fin au commerce. « Lorsqu’une nation puissante comme la Grande-Bretagne est de toute évidence sérieuse, Cuba et le Brésil peuvent-ils se démarquer ? », a demandé le ministre brésilien des Affaires étrangères, Paulino Jose Soares de Sousa, à la chambre des députés du Brésil.

Pendant ce temps, la question de l’esclavage prenait de l’ampleur aux États-Unis. La guerre de Sécession américaine ne se limitait pas à l’esclavage, mais l’esclavage était au cœur de ses préoccupations. Des milliers et des milliers d’Américains ont combattu et sont morts parce qu’ils croyaient que tous les hommes—y compris les Noirs—avaient été créés égaux et « dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, dont la vie, la liberté et la poursuite du bonheur ». Cette guerre prit fin avec environ 4 millions d’esclaves libérés.

Cette guerre a également unifié l’Amérique contre la traite des esclaves et l’a amenée à aider la Grande-Bretagne dans l’effort international contre l’esclavage. La traite des esclaves de l’Atlantique était morte.

Pourtant, la croisade pour mettre fin à cette pratique était toujours inachevée.

Le célèbre explorateur victorien Dr David Livingstone a mis en lumière un autre vestige : la traite des esclaves entre l’Afrique de l’Est et les Arabes. Sa disparition dramatique, sa découverte puis sa mort donnèrent une énorme publicité à ce problème.

La Royal Navy s’est mise au travail. Avec la guerre de Sécession américaine mettant effectivement fin à la traite des esclaves dans l’Atlantique, l’Escadron d’Afrique de l’Ouest passa à l’Est. En 1890, la Grande-Bretagne conclut un accord avec l’Allemagne, échangeant Heligoland en mer du Nord contre Zanzibar. Ce qui avait été une importante station de traite des esclaves devint le centre du travail antiesclavagiste de la Grande-Bretagne, en Afrique de l’Est.

Aucune autre puissance au monde n’a ce genre d’histoire antiesclavagiste.

Ce qui rend Black Lives Matter et d’autres qui ciblent ces nations pour leur histoire de l’esclavage si absurde.

Notre faux sentiment de supériorité

L’une des premières victimes de l’attaque des radicaux a été le commandant de la marine élisabéthaine, sir John Hawkins. Plymouth avait une place dédiée à Hawkins, qu’elle a maintenant décidé de renommer.

L’encyclopédie Britannica appelle Hawkins « l’architecte en chef de la marine élisabéthaine ». Lui avec des hommes comme Sir Francis Drake ont joué un rôle déterminant dans l’établissement de l’Angleterre en tant que puissance navale.

L’amiral adjoint Horatio Nelson a également été attaqué par des militants qui ont lancé de la peinture sur sa statue. Il a mené la Royal Navy à la victoire dans les guerres napoléoniennes.

Oui, Drake et Hawkins ont contesté le monopole espagnol sur la traite des esclaves en faisant quelques voyages à bord des navires esclavagistes. Mais ces hommes ont également contribué à vaincre des empires qui se livraient à l’esclavage et à la tyrannie à une échelle beaucoup plus grande. Drake et Hawkins ont affronté la marine de guerre espagnole ; Nelson, la marine française et ses alliés. Et si ces hommes avaient été rayés de l’histoire ? Les empires espagnol ou français auraient dominé le monde. Rien n’indique non plus que l’un ou l’autre aurait eu intérêt à éliminer l’esclavage.

Sans ces hommes et d’autres, l’esclavage demeurerait probablement une institution dominante.

Bien sûr, l’esclavage existe toujours. Grâce à l’Empire britannique, il est presque universellement interdit. Mais selon l’Organisation internationale du travail, environ 45 millions de personnes sont, aujourd’hui, réduites en esclavage.

Pour les victoriens, interdire l’esclavage n’était pas suffisant. Ils l’ont suivi, avec la force militaire si nécessaire, pour s’assurer que les gens étaient réellement libres. Hors de la vue n’était pas hors de l’esprit ; ils voyagèrent aux extrémités de la Terre pour effacer la pratique.

Il n’en est pas ainsi, aujourd’hui. Les 45 millions d’esclaves ne pèsent pas lourd sur la conscience du monde. Nous dénonçons les victoriens comme des marchands d’esclaves—mais ils se souciaient beaucoup plus de mettre fin à l’esclavage que nous, aujourd’hui.

Si l’esclavage n’est pas la véritable raison de l’attaque contre notre histoire, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi le monde est-il si agité contre ces visages du passé ?

Pourquoi l’Empire ?

L’ascension soudaine des peuples britannique et américain a été le résultat d’un miracle de Dieu.

Comme l’explique Herbert W. Armstrong dans son livre, Les Anglo-Saxons selon la prophétie (faites la demande d’un exemplaire gratuit), la Grande-Bretagne et l’Amérique descendent de deux des anciennes tribus d’Israël. Dieu a promis, sans condition, de bénir ces nations. Mais à cause de leurs péchés, Il a retardé l’octroi de ces bénédictions jusqu’au 19ème siècle. Le livre de M. Armstrong explique en détail le « miracle » qui s’est produit, vers 1800.

Mais Dieu n’a pas accordé ces bénédictions au bénéfice de la Grande-Bretagne et de l’Amérique seulement. Comme l’écrit M. Armstrong dans son livre Le mystère des siècles, toute l’œuvre de Dieu avec Israël visait « un but spécial préparatoire à l’établissement ultime du royaume de Dieu ! »

Josué 4 : 24 soutient cela. Ce passage parle d’un miracle que Dieu a accompli pour Israël : assécher le Jourdain pour qu’Israël puisse traverser. Mais Il ne voulait pas que ce soit seulement Israël qui en bénéficie. Ce n’était pas non plus simplement au profit des tribus environnantes. Au contraire, Il l’a fait « afin que tous les peuples de la terre sachent que la main de l’Éternel est puissante, et afin que vous ayez toujours la crainte de l’Éternel, votre Dieu ». Quand Dieu accomplit ces miracles extraordinaires, Il a le monde entier à l’esprit. Il en a été de même lorsque Dieu a commencé à déverser des bénédictions sur la Grande-Bretagne et l’Amérique autour de l’année 1800.

Dieu a donné à la Grande-Bretagne et à l’Amérique une chance de mener le monde à Lui. « Dieu les a choisies non pas parce qu’elles étaient meilleures ou parce qu’Il voulait leur accorder une faveur spéciale, mais pour les utiliser comme exemple pour d’autres nations », a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans l’article en couverture de la Trompette du mois dernier. « Leur échec et notre incapacité à être une ville resplendissante sur une colline pour conduire les gens à Dieu et au bonheur ont nui non pas seulement à nous-mêmes, mais encore à toutes les autres nations ! »

En éliminant l’esclavage, ces puissances ont fait du bien au monde. Mais cela aurait pu être bien plus. À quoi ressemblerait le monde d’aujourd’hui si elles avaient conduit le monde à Dieu ? Au lieu de cela, malgré tous leurs efforts, 45 millions d’individus sont encore en esclavage.

Mais ces nations d’Israël, dans le temps de la fin, ont joué un rôle dans le plan de Dieu, malgré elles. Leur histoire montre au monde que si vous voulez des bénédictions et de la grandeur matérielle, Dieu en est la source. Il peut promettre des bénédictions spécifiques, indiquer exactement quand ces bénédictions apparaîtront, et les apporter exactement comme Il l’a promis. Dieu règne sur le royaume des hommes ! (Daniel 4 : 32).

M. Armstrong a dit que ces bénédictions faites à la Grande-Bretagne et à l’Amérique étaient « la preuve la plus forte de l’inspiration et de l’autorité de la sainte Bible ! C’est en même temps la preuve la plus forte de l’existence très active du Dieu vivant ! »

Ces bénédictions enseignent aussi une autre leçon cruciale : les plus grandes bénédictions, sans obéissance à Dieu, ne comptent finalement pour rien. Elles se dissipent toutes. La Grande-Bretagne a perdu toutes ces bénédictions, et est maintenant en proie à des problèmes. L’Amérique perd rapidement sa richesse. Aucune de ces bénédictions ne peut créer une prospérité stable et durable pour une nation qui manque d’obéir à Dieu. Bien que possédant les ressources les plus abondantes, la Grande-Bretagne et l’Amérique se révèlent incapables de résoudre les problèmes du monde.

La vraie raison de l’attaque

Si vous croyez à la Bible, vous devez accepter l’existence d’un être spirituel mauvais qui hait le plan de Dieu, et qui déteste ce que Dieu fait à travers Israël. Cet esprit agit à travers des êtres humains pour « effacer le nom d’Israël » (2 Rois 14 : 27). Il veut l’effacer si complètement que le nom ne soit même pas mentionné.

Vous voyez cela dans la haine de soi parmi la gauche radicale en Grande-Bretagne et en Amérique. Vous le voyez dans cette haine pour la Grande-Bretagne et l’Amérique dans les nations du monde entier. Et vous le voyez aujourd’hui dans la haine de cette histoire.

C’est tout ce dont les attaques contre Nelson, Drake, Washington, Jefferson, Lincoln, Roosevelt et d’autres ont trait : effacer le nom d’Israël.

L’histoire de la Grande-Bretagne et de l’Amérique est un panneau indicateur important qui dirige les gens vers Dieu. Par conséquent, Satan le diable hait cette histoire, et travaille à l’effacer, poussant un nouveau message : Dieu n’a pas rendu la Grande-Bretagne et l’Amérique grandes. L’esclavage l’a fait ! Elles ne sont devenues riches que parce qu’elles ont volé cette richesse à tout le monde.

C’est pourquoi les manifestants se concentrent sur la Grande-Bretagne et l’Amérique, et non sur le Portugal et le Brésil. C’est pourquoi Jefferson et Nelson sont attaqués, pas Napoléon et Simon Bolivar. Une attaque contre les deux nations qui ont conduit le monde à se débarrasser de l’esclavage n’est pas une attaque contre l’esclavage. C’est une attaque contre Dieu.

Ce programme souligne l’importance qu’il y a de comprendre cette histoire. Et pas seulement l’époque victorienne—mais l’histoire qui remonte au patriarche Abraham. C’est une histoire qui attire votre attention vers Dieu et ce qu’Il fait dans le monde, aujourd’hui—une histoire qui contient une espérance absente des nouvelles, aujourd’hui.

Vous pouvez apprendre cette histoire en lisant notre livre gratuit, Les Anglo-Saxons selon la prophétie.

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