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La vie planante ?

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La vie planante ?

Des voix, de Hollywood à la Maison-Blanche, normalisent l’usage de la drogue — alors même qu’elle détruit plus de vies que jamais.  

Philip Seymour Hoffman, l’un des acteurs les plus ambitieux et les plus respectés de sa génération, a été retrouvé mort dans son appartement de Manhattan, le 2 février, avec une aiguille d’héroïne dans le bras. Il a laissé derrière lui ses trois enfants de 10, 7 et 5 ans.

La tragédie vient au beau milieu d’une montée nationale de cas d’overdoses à l’héroïne.

Beaucoup de voix dans les médias ont blâmé la mort de P.S. Hoffman et l’augmentation globale de telles histoires — elles ont blâmé non pas les utilisateurs, mais les lois américaines qui criminalisent les drogues. « Aurait-il eu une overdose si les drogues étaient réglementées, contrôlées et administrées professionnellement ? », a demandé l’acteur et comédien Russell Brand dans le Guardian. « Légaliser la came, ce n’est pas assez », a écrit l’assistant social Jeff Deeney dans l’Atlantic. « Si Philip Seymour Hoffman avait pris ses derniers sachets dans un espace légal d’injection, serait-il toujours vivant ? » « La guerre contre la drogue a échoué », a écrit Mike Adams des Natural News. « Si les drogues de la rue comme l’héroïne pouvaient être décriminalisées, réglementées, contrôlées et distribuées dans un contexte médical avec des protocoles de traitement sérieux contre l’addiction, ceux qui veulent user de la drogue pourraient, à tout le moins, compter sur le dosage constant et la composition de la drogue… La mort inopportune et tragique de Hoffman est encore un autre rappel urgent que nos politiques actuelles sur la drogue, en Amérique… doivent changer instamment. »

Un regard sur les résultats de la guerre de l’Amérique contre les drogues confirme qu’elle a échoué. En dépit de la dépense de 1,5 trillion de dollars durant quatre décennies depuis que le président Nixon a déclaré cette guerre, les drogues illicites sont beaucoup plus faciles à obtenir aujourd’hui, les teneurs sont beaucoup plus fortes, et l’usage des drogues et les taux d’overdose s’élèvent à des hauteurs sans précédent.

De 1980 à 2008, le nombre de morts en Amérique, à cause de la drogue, a été multiplié par six. Depuis lors, il a continué à monter en flèche. Le nombre de morts par héroïne a grimpé d’environ 45 pour cent, les cinq dernières années. Les Centers for Disease Control and Prevention [Centres pour le Contrôle et la Prévention des maladies] (CDC) ont rapporté qu’en 2009, les overdoses ont surpassé les accidents de voiture pour devenir la principale cause de morts accidentelles aux États-Unis.

« Le nombre des victimes est équivalent à celui d’une centaine de 757 qui s’écrasent, provoquant la mort de tous ceux qui sont à bord, chaque année », a dit Dan Bigg de la Chicago Recovery Alliance. « Mais cela ne fait pas le sujet des nouvelles ». Il faut la mort de quelqu’un du prestige de P.S. Hoffman pour forcer les médias à admettre la pandémie, cependant fugitivement.

Il est clair que la guerre contre la drogue, dont l’Amérique se vante, a complètement échoué. Mais cet échec et la mort de P.S. Hoffman doivent-ils montrer que les États-Unis devraient hisser le drapeau blanc face à la guerre contre la drogue ? Abolir les lois, est-ce la solution à l’encontre du nombre croissant de personnes qui les enfreignent ?

Prescription pour l’addiction

Certains arguments pour la légalisation peuvent paraître irréfutables à première écoute. Mais le nombre en hausse de ceux qui réclament à grands cris « la fin de la prohibition pour la drogue » semble oublier que 60 pour cent de toutes les overdoses sont provoquées par des produits pharmaceutiques qui sont déjà légaux et réglementés.

Les morts ne sont que la pointe de l’aiguille. Pour chaque personne qui meurt d’overdose provoquée par une drogue légale, 10 de plus sont tellement affectés qu’il leur faut un traitement à long terme, 32 de plus ont besoin d’un traitement médical d’urgence, 130 de plus sont dépendants des drogues et 825 de plus les utilisent illégalement. Ainsi, chaque mort représente environ mille personnes abusant ou utilisant mal des produits pharmaceutiques à un certain degré.

Tous ces taux — par mort, addiction, abus et mauvais usage — ont augmenté lorsque les médecins ont prescrit un nombre croissant d’ordonnances. Selon l’IMS santé, les pharmacies ont dispensé plus de 9 milliards de dollars en prescriptions d’opiacés analgésiques, en 2011, ce qui était plus que deux fois la quantité une décennie plus tôt. Aujourd’hui, un Américain sur cinq a au moins une prescription de médication psychiatrique.

Il a été démontré que les produits pharmaceutiques légaux conduisent également des foules de gens aux drogues illicites. « Quand vous parlez aux gens qui utilisent de l’héroïne aujourd’hui », a dit le Dr Andrew Kolodny, médecin du travail en chef pour la Phoenix House Fondation, « presque tous vous diront que leur addiction aux opiacés a commencé par la prise d’antalgiques… Il n’est pas facile de remettre le génie des opiacés dans la bouteille. »

Ces utilisateurs deviennent accros à la prescription d’opiacés légaux, et découvrent ensuite que l’héroïne illicite est plus facile à obtenir, moins chère et plus puissante que la prescription médicale. Beaucoup font le changement. Le résultat final, trop souvent, c’est ce qui est arrivé avec P.S. Hoffman.

Peu importe avec quels soins les choses seront réglementées et contrôlées, si nous légalisons les drogues, la plaie américaine relative à la drogue ne ferait qu’empirer. Ainsi, l’échec de la guerre contre la drogue n’est pas un résultat des lois interdisant les drogues. Pour connaître la cause réelle, on doit chercher quelque chose d’autre. Quelque chose qui sait se dérober à notre vue.

Séduisante Gomorrhe

« La vie imite l’art bien plus que l’art n’imite la vie » a dit Oscar Wilde. Les esprits humains — surtout les plus jeunes — sont souvent extrêmement sensibles à l’influence de la musique, du cinéma, des magazines et des autres médias et arts. Nous avons souvent tendance à imiter ce que nous voyons au cinéma et entendons dans les chansons,

Une grande partie de notre problème avec la drogue est créé par une industrie du spectacle qui idéalise la culture de la drogue. Prenez Justin Bieber, par exemple. Il voyage dans le monde en fumant du cannabis, échappant quelquefois ou non à l’arrestation, cependant il reste une des figures les plus iconiques de la culture pop avec des millions de « beliebers » inconditionnels qui le vénèrent pratiquement comme un dieu. Ensuite, il y a Miley Cyrus qui fume souvent le cannabis sur scène sous les acclamations de milliers de jeunes fans parce que, selon ses mots, c’est « vraiment drôle. » Elle chante des chansons sur son adoration des drogues illicites, et parle ouvertement de ses expériences utilisant peyotl, cocaïne, marijuana et molly [ectasie]. Lors d’une interview de Rolling Stone, elle a appelé les deux dernières ses « médicaments du bonheur ». Il en est de même avec Lil Wayne, Justin Timberlake, Seth Rogen, Snoop Dogg, Dave Chapel et beaucoup, beaucoup d’autres. Hollywood représente souvent l’usage des drogues comme la marque du côté branché. Il n’est pas surprenant que les jeunes qui adorent ces célébrités décident d’essayer des stupéfiants.

Quelquefois, cependant le divertissement est plus subtil.

Par exemple, le spectacle de télé Breaking Bad a raconté les exploits d’un enseignant, au caractère paisible, qui donne des cours de chimie au lycée, et qui se tourne vers une vie de crime, fabriquant et vendant de la méthamphétamine bleue extrêmement puissante. Le spectacle réaliste a été un succès, et est considéré comme une des plus grandes séries de télévision de tous les temps.

Mais en 2010, dans les deux ans qui ont suivi la projection de la série, un nouveau genre de méthamphétamine bleu cristallin — teinte pour ressembler à la drogue, signature du spectacle — a commencé à apparaître dans les rues de Kansas City. Puis en 2012, dans la vie réelle, un enseignant en chimie, au Texas, a été arrêté pour la vente de méthamphétamine faite maison, à l’école où il enseignait. En 2013, un mois après la finale de la série ultra-médiatisée, la police d’Oklahoma a saisi vingt kilos de cristaux de méthamphétamine teintée, « Breaking Bad blue ». C’était l’une des plus grandes saisies de méthamphétamine de l’histoire. En janvier de cette année, un autre genre de méthamphétamine bleue a commencé à apparaître au Nouveau-Mexique, en Arizona, dans l’Utah et le Colorado. Également en janvier, un des plus grands fans de Breaking Bad (qui avait gagné précédemment un concours très médiatisé pour regarder l’épisode final avec les vedettes de la série) a été arrêté pour la possession de plus de 1 million de dollars de drogues de synthèse.

Certains peuvent soutenir que Breaking Bad n’a pas fait la promotion de l’usage de méthamphétamine, mais il a certainement normalisé l’idée de fabriquer, de revendre et d’utiliser des drogues dans l’esprit de beaucoup de ses téléspectateurs. Et pour une portion de l’audience, il a validé et dramatisé leurs habitudes existantes d’usage de drogues destructrices. Pour d’autres, il semble leur avoir inspiré de « s’éclater » et de se tourner vers une vie au comportement criminel.

Ce n’est qu’un exemple du pouvoir que la culture pop a sur la population. Breaking Bad est loin d’être la seule production dont le thème est la drogue, dans la culture pop.

Les films sur l’utilisation de drogues illicites augmentent nettement depuis des années. Au cours des années 1950, seulement 16 de ces films ont été produits. Ce nombre est passé à 23 pendant les années 1960, et ensuite à 61 au cours des années 1970. L’escalade a continué, atteignant 77 pendant les années 1980, et 139 au cours des années 1990. Au cours des années 2000, le nombre a presque doublé atteignant 276. La décennie actuelle est en passe de pulvériser ce record. De bien des façons, nous nous divertissons avec les drogues.

Le même modèle s’est mis en place avec la musique populaire. Il y a juste quelques décennies, les chansons parlant de la drogue étaient assez rares, mais en 2005, l’American Public Health Association a examiné les meilleures ventes de chansons de plusieurs genres, et a constaté qu’un tiers d’entre elles faisait référence à l’utilisation de drogues illicites. Une étude séparée a constaté que, dans le genre rap, plus de 60 pour cent de chansons renvoyaient à l’utilisation de drogues illégales.

Il n’y a pas si longtemps, les arrestations de gens célèbres pour détention de drogues étaient relativement rares. Ils étaient vus sous un jour détestable, et étaient souvent sujets à du boycott et à des protestations. Maintenant, de tels faits semblent se produire chaque semaine, et le public encourage les accros célèbres, et les applaudit pratiquement pour leur utilisation de la drogue.

Certains films et spectacles, et certaines chansons qui mentionnent les drogues ne promeuvent pas plus le fait de fumer de la cocaïne que La liste de Schindler ne promeut le nazisme. Mais un grand nombre glorifie vraiment les drogues. Chansons et films dénigrent les dangers de la drogue, enlèvent leurs stigmates et murmurent aux gens de la nation : dealer c’est chic, l’abus c’est poétique, la défonce c’est normal.

Curieusement, toute cette propagande en faveur des stupéfiants se multiplie en même temps que Washington injecte des milliards dans les artères en loques de la guerre contre la drogue. Les États-Unis retournent leur veste sans arrêt — et le côté que beaucoup d’Américains voient, c’est celui où un joint pend négligemment.

Au-delà du divertissement

Malheureusement, ceux qui présentent l’usage des drogues sous un jour séduisant et en minimisent les dangers ne sont plus confinés au monde de l’art et du divertissement. Des nababs dirigeants d’affaires, de riches scientifiques et même la plus haute autorité de l’Amérique chantent maintenant les louanges d’une dose occasionnelle — ou habituelle — de drogues.

Feu Steve Jobs, un des entrepreneurs les plus influents de l’histoire, n’a rien fait pour cacher son utilisation de drogues euphorisantes. En fait, il a dit que prendre du lsd était « une des choses les plus importantes » de sa vie, et a attribué à la drogue son ouverture d’esprit et sa capacité à être devenu l’innovateur qu’il était.

Considérez cette histoire : Autrefois, il y avait un adolescent qui appréciait certains des aspects les plus nerveux de la culture de la jeunesse américaine. Il était dans un genre de gang, il fumait régulièrement de la marijuana et utilisait même de la cocaïne de temps en temps. Ensuite, il a mis fin à ce chapitre de sa vie, a tracé sa voie dans la sphère politique et a fini par devenir président des États-Unis d’Amérique !

C’est ainsi que Barack Obama semble vouloir que son histoire soit comprise. Il choisit ses mots soigneusement quand il parle de son usage de la drogue, et il ne veut pas que le monde oublie cela. Utiliser de la marijuana et de la cocaïne a été un rite de passage pour lui — une partie de son voyage vers le succès. C’était une partie essentielle de son « chemin vers l’édification ».

Ce récit fusionne habilement avec l’étreinte, la célébration et le glamour croissants pour l’utilisation des drogues illicites de la culture pop.

En janvier, le président a dit : « Il est important [pour la légalisation de la marijuana] d’aller de l’avant » parce que fumer de la drogue n’est rien de plus qu’« une mauvaise habitude et un vice, pas très différent des cigarettes que j’ai fumées quand j’étais jeune jusqu’à une bonne partie de ma vie adulte. Je ne crois pas que ce soit plus dangereux que l’alcool ».

La Drug-Free America Foundation [Fondation pour une Amérique sans drogue] a dit que les commentaires du président montrent qu’il est « sérieusement mal informé du problème ou qu’il ignore complètement les avertissements de ses très estimés conseillers. La Fondation a dit que c’était « un pas irresponsable de la part d’une personne occupant la position considérée comme la plus élevée de ce pays »

Que le président aime cela ou pas, il joue un rôle clé dans le cadre du ton moral des États-Unis. Sa décision de prendre parti sur ce sujet controversé, et d’atténuer, de manière désinvolte, la loi américaine intensifie l’appétit de la nation pour les drogues et l’anarchie.

Voulez-vous une preuve ? En 1969, quand Gallup a conduit le premier sondage sur le sujet, 12 pour cent des Américains étaient en faveur de la légalisation de la marijuana. Au cours des 40 ans suivants, le public a répondu aux suggestions de la culture pop, et ce nombre a graduellement et lentement grimpé à 28 points de pourcentage à l’époque où le président Obama a été élu. Pendant son temps au pouvoir, l’escalade a accéléré rapidement, gagnant 18 points de pourcentage en juste 5 ans. Il est maintenant à 58 pour cent. Pour la première fois dans l’histoire, la majorité des Américains est en faveur de la légalisation de la marijuana.

Comment pourrions-nous nous attendre que la guerre contre la drogue réussisse quand la culture pop américaine ruisselle de la drogue présentée sous jour séduisant ? Comment ne pourrait-il être qu’un échec spectaculaire quand des dirigeants — y compris le président lui-même — minimisent régulièrement les dangers de la drogue ?

Pour résoudre la toxicomanie en Amérique, la nation devrait arrêter de retourner sa veste. Les spectacles devraient arrêter de mettre en avant, de manière agressive, des thèmes aussi destructeurs, les politiciens devraient se dresser, en solidarité avec les efforts de luttes contre les stupéfiants, et les lois devraient être systématiquement appliquées. Cependant, même si Washington exécutait, de manière ou d’autre, toutes ces mesures énergiques, une grande partie de la demande concernant la drogue — ce qui est le problème central — demeurerait.

Une solution complète

La seule façon d’éradiquer complètement l’addiction de l’Amérique, ce serait de mettre fin totalement à la demande individuelle en drogues. Pour quelqu’un de pragmatique, cela peut ressembler à une non-solution — c’est comme dire : « Contentons-nous d’agiter une baguette qui, magiquement, rendra tout le monde en bonne santé, heureux, productif, fiable, rationnel, ferme et aimant vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis des autres ».

Mais il y a, réellement, une façon de faire pour enlever toute la demande.

Pourquoi tant de gens sont-ils accros à une substance qui va altérer leur esprit, atténuer leur douleur, satisfaire leur appétit et les faire s’oublier soi-même ? Parce qu’ils se sentent vides. Ils ont été dupés et poussés à croire que les choses sans importance sont significatives, et que les choses significatives sont sans importance.

L’addiction est complexe, et il y a une tendance parmi certains prohibitionnistes à quelquefois trop la simplifier. Néanmoins, comment quelqu’un comme P.S. Hoffman — avec trois jeunes et beaux enfants, l’admiration de millions de gens et une vie confortable — pourrait-il troquer tout cela pour une aiguille ?

L’article de Russell Brand du Guardian propose une réponse : « En dépit de toutes les louanges et des accolades, malgré tous les amis affectueux et la famille, il y a une voix prédominante dans l’esprit d’un drogué qui remplace toute raison, et cette voix veut vous voir mort. Cette voix est l’écho implacable d’un vide qui ne peut être comblé ».

Ce « vide » n’est pas, en fait, uniquement chez des drogués, mais chez tous les gens. Le Dieu Créateur a fait les êtres humains de telle façon que, sans Lui dans notre vie, nous sommes incomplets. Sans Son Esprit saint en nous pour nous compléter, un vide profond accable tous les êtres humains.

Le Créateur de l’humanité a planté en nous un grand désir de quelque chose qui est au-delà de nous-mêmes. Nous avons envie d’un but, d’une connexion avec d’autres, d’une cause, de faire partie de quelque chose de plus grand que nous-mêmes. Mais plus que cela, nous avons besoin, en fait, d’une relation avec le véritable Dieu. Et une relation avec le Créateur est la seule chose qui peut remplir ce vide, créé par Dieu, dans notre vie.

La majorité des gens essaie de remplir ce vide avec une dévotion pour des dieux faits par l’homme comme Allah, Vishnu, Bouddha, Krishna, Marie ou un faux Jésus. Mais cela ne marche pas. Beaucoup essaient de le remplir par une dévotion pour les amis ou la famille, ce qui peut être bénéfique, mais qui ne tient pas dans ce trou formé par Dieu. Certains essaient de le remplir avec une pieuse dévotion pour la connaissance ou la carrière. Cela ne fonctionne pas non plus. Certains se tournent vers les actes sexuels illicites. D’autres essaient de le remplir par l’abus de substances toxiques.

Les drogues qui altèrent l’esprit peuvent faire qu’une personne ait l’impression d’avoir rempli ce vide ! Mais seulement aussi longtemps que dure l’impression de planer. Ensuite, le vide retourne — cette fois-ci un peu plus profond, un peu plus pressant, un peu plus aigu. Un utilisateur cherche à prendre la pipe, des pilules ou, de nouveau, l’aiguille, et découvre souvent qu’il lui en faut plus qu’avant pour obtenir le même sentiment de satiété — et ainsi une spirale vers le bas en résulte dont le nom est l’addiction.

Salomon a compris le vide de l’humanité, en partie parce qu’il avait connu un peu du vide qui incite certaines personnes à consommer de la drogue. En tant que l’un des hommes les plus riches sur la planète, à l’époque, il a décidé de faire une périlleuse expérience dans laquelle il a goûté presque chaque plaisir connu de l’homme. Salomon a bu généreusement, a planté d’extraordinaires jardins, a construit de magnifiques édifices, a assemblé des orchestres pour jouer à sa demande et s’est entouré de toutes les sortes de plaisirs et de belles femmes. « Tout ce que je voulais, je le prenais », a-t-il dit (Ecclésiaste 2 : 1-10 ; Nouvelle Traduction vivante).

Cependant, Dieu n’était pas en premier dans sa vie, il se trouvait donc encore incomplet. À la fin de cette expérience, il a dit : « Tout est vanité et poursuite du vent » (verset 11).

Toute cette extravagance l’a amené au-delà de l’apathie et dans la misère : « Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent » (verset 17).

À l’époque où M. Hoffman a injecté la dose fatale d’héroïne dans ses veines, ses trois enfants – qu’il aimait extrêmement, selon les dires — l’attendaient sur un terrain de jeux à peu de distance de son appartement. Mais à ce moment-là, son addiction était trop brutale et trop puissante. Le vide dans sa vie était trop sombre, trop urgent et trop irrégulier.

Russell Brand a dit que le vide « ne peut être rempli ». Mais Salomon a appris qu’une relation étroite avec le véritable Dieu pouvait parfaitement remplir ce vide ! « Voici, maintenant, ma conclusion finale », a dit Salomon à la fin de son expérience : « Crains Dieu et observe Ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (Ecclésiaste 12 : 13).

Les gens ont été incités à croire que la signification des choses profondes — comme observer les commandements de Dieu et suivre Son mode de vie — est sans importance. Mais ces choses sont en fait « ce que doit faire tout homme » !

Si chaque personne cultive une relation étroite avec le Créateur de l’humanité — en L’aimant et en Le craignant de la façon correcte, et en suivant Sa loi parfaite dans chaque aspect de la vie — alors les demandes en stupéfiants deviendraient un vague souvenir.

L’Écriture révèle que, à présent, l’humanité dans l’ensemble est coupée de l’accès à Dieu, avec très peu d’exceptions. (Cette vérité est expliquée dans notre livre gratuit le Mystère des siècles.) Cependant, la bonne nouvelle, c’est que très bientôt le véritable Jésus-Christ reviendra sur terre. Quand Il le fera, la guérison durable et la rééducation à l’épreuve des rechutes commenceront pour tous les problèmes de l’humanité. Tous les gens seront consacrés à bâtir des relations proches et épanouissantes avec leur Créateur. Et le vide dans la vie de tous sera parfaitement et joyeusement rempli.