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Le caractère compte, en matière de direction

Anthony Tori/unsplash.com

Le caractère compte, en matière de direction

Un point important que l’Amérique a, apparemment, oublié

Il y avait autrefois un temps où le caractère d’un individu, ses principes et ses vertus étaient les premières qualifications posées sur la table, quand il était pressenti pour un poste politique. Aujourd’hui, alors que les candidats à la présidence pour 2012 émergent, les chances pour quelqu’un d’être élu sur la base du caractère sont tout à fait minces.

La Bible révèle que le caractère et la direction efficace sont aussi inséparables que l’hydrogène et l’oxygène dans l’eau.

Le patriarche Joseph a commencé son illustre carrière politique après que ses frères l’ont vendu comme esclave. Potiphar, son maître, a vite confié à cet ouvrier honnête et acharné tout dans sa maison. Quand la femme de Potiphar a essayé de le séduire, Joseph a refusé de pécher contre Dieu et est sorti de la maison avec précipitation pendant qu’elle arrachait ses vêtements!

Dieu a fait passer Joseph par quelques épreuves sérieuses, mais a récompensé le caractère droit de Joseph, en l’exaltant finalement à la plus haute position politique en Égypte sous Pharaon! (Genèse 41:41). L’Égypte a prospéré sous l’administration de Joseph. De fait, quand une famine épouvantable a frappé, les nations d’alentour sont venues vers lui pour avoir de l’aide, parce qu’il avait mis de côté les surplus durant les temps prospères. Il n’a pas dépensé sans compter plus qu’il n’avait. Il n’a pas emprunté à d’autres pour rembourser des dettes croissantes; il n’avait aucune dette. Il a épargné pour l’avenir. Toute l’Égypte et les nations environnantes en ont profité!

Plus de 400 ans plus tard, Dieu a élevé un autre homme d’un caractère excellent et droit. Par Moïse, Dieu a codifié Ses Dix Commandements pour les Israélites. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée. Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel ton Dieu en vain. Souviens-toi du jour du Sabbat, pour le sanctifier. Honore ton père et ta mère. Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne déroberas point. Tu ne porteras point de faux témoignage. Tu ne convoiteras point. Imaginez combien ce monde serait mieux, si les dirigeants et les gouvernés suivaient de la même façon ces commandements ne serait-ce que selon la lettre, sans parler selon l’esprit (Matthieu 5:27-28).

Sous la direction de Moïse, les Israélites ont prospéré. Bientôt, Moïse a eu besoin d’aide avec les responsabilités d’administration d’une nation. Son beau-père lui a donné ce conseil: «Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité; établis-les sur eux comme chefs…» (Exode 18:21). Ces hommes devaient craindre Dieu, être honnêtes, sages, judicieux et impartiaux dans leur vie personnelle—ou ils n’étaient pas dignes de diriger!

Quand Moïse est mort, Dieu a dit à son successeur, Josué: «Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras» (Josué 1:8). L’administration politique de Josué s’élèverait ou chuterait selon la manière dont il obéirait à une loi spirituelle! Et Josué l’a vécue. Il a suivi la loi de Dieu et l’exemple de Moïse. Ainsi ont fait ses officiers, et ainsi a fait Israël. Dieu a béni Israël, et la nation a prospéré.

Après la mort de Josué, Israël a subi beaucoup d’instabilité—surtout à cause de sa direction immorale. Le livre des Juges illustre très nettement ce fait, en montrant clairement que le caractère d’un chef influe vraiment sur les gens. Othniel a obéi aux Commandements de Dieu; le pays a eu du repos 40 ans (Juges 3:11). Ses successeurs ont désobéi; la nation a plongé dans la crise. Dieu a élevé Ehud; Israël a été en repos 80 ans. Ses successeurs étaient désobéissants; la nation a de nouveau sombré dans l’oppression.

Sans cesse le cycle s’est répété. Gédéon a dit au peuple d’obéir à Dieu malgré les chefs iniques, mais à la fin, il n’y avait aucun roi en Israël et «chacun faisait ce qui lui semblait bon» (Juges 21:25). À ce point, ce que faisaient leurs dirigeants importait très peu. Personne ne s’en souciait vraiment! Chacun faisait juste ses propres affaires. Cela n’est-il pas familier?

En plus des nombreuses forces exceptionnelles des dirigeants craignant Dieu, Dieu a aussi enregistré beaucoup de leurs faiblesses. Le roi David était un adultère, un menteur et un meurtrier, et pourtant Dieu l’a appelé un homme selon Son cœur (Actes 13:22). Cela signifie-t-il que David a pu échapper à son péché, et encore gouverner efficacement? Voyez les Écritures.

Quand Dieu a confronté David à son péché, David s’est rendu compte que peu importait combien il avait trompé les gens en faisant croire qu’il était un chef vertueux, il ne pouvait duper Dieu. David a été submergé par la honte. Il a répondu tristement: «J’ai péché contre l’Éternel» (2 Samuel 12:13). David s’est repenti—profondément (Psaumes 51). Il a laissé ses mauvaises voies. Dieu a pardonné à David et l’a encore utilisé comme dirigeant! Néanmoins, les conséquences de l’intermède concupiscent de David avec le péché n’étaient pas jolies. Il a souffert, et la nation aussi. Son enfant est mort, Absalon s’est révolté, Israël a sombré dans la guerre civile, des dizaines de milliers de gens sont morts, Adonija a organisé un coup d’État, et pendant le restant de la vie de David, Israël a eu la guerre.

C’était la chaîne d’évènements déclenchés par le péché de David—et cela aurait été bien pire s’il ne s’était repenti!

Le péché est désastreux pour les dirigeants et leurs partisans. Mais quand nous changeons vraiment nos voies, Dieu nous pardonne et peut nous utiliser pour faire de grandes choses. Dieu a inspiré des auteurs de la Bible à enregistrer les défauts de caractère et les péchés de dirigeants afin que nous puissions voir très nettement comment le péché détruit—tant les individus que les nations. La destruction peut ne pas venir immédiatement; en fait, extérieurement, les choses peuvent sembler assez bonnes. Mais quand notre «famine» surviendra, vers qui les gens se tourneront-ils? Compteront-ils sur les dirigeants qui ne sont intéressés qu’à se servir eux-mêmes? Non! Ils chercheront un «Joseph». Mais à ce moment-là, ils ne le trouveront pas. 

LA TROMPETTE EN BREF

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