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Le cheval noir (première partie)

Feed My Starving Children (FMS)/flickr

Le cheval noir (première partie)

Les quatre cavaliers de L’Apocalypse: chapitre trois

La suite provenant de  Le Cheval Roux (troisième partie)

Le premier cavalier (monté sur le cheval blanc) représente la tromperie religieuse, tandis que le deuxième cavalier (monté sur le cheval roux) représente la guerre (Apocalypse 6:1-4). Jean poursuit sa vision: “Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin” (verset 5-6).

Cette scène obsédante peut vous paraître familière. Dans Matthieu 24, le Christ donna une réponse très semblable à ses disciples quelque 60 années auparavant lorsqu’ils lui demandèrent quand arriverait la fin du monde. Ce n’était probablement pas ce qu’ils s’attendaient à entendre! Néanmoins, l’amère vérité devait leur être dite—beaucoup plus dans notre intérêt que dans le leur! “Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre” (Matthieu 24:7). Ces explications, semblables à celles d’Apocalypse 6, ne sont pas les cauchemars hallucinants d’un apôtre vieillissant ou le fruit de l’imagination surexcitée des trois autres auteurs de l’Evangile. Tout au contraire, ces symboles constituent à la fois un récit historique capable de nous figer le sang dans les veines et une affreuse prophétie prête à se dérouler de notre vivant!

Ces récits concis décrivent les quatre cavaliers se succédant rapidement l’un à l’autre. La fausse religion fut imposée à l’humanité par le terrible moyen de la guerre. Il est difficile de concevoir que l’humanité entière est victime d’une imposture (Apocalypse 12:9). Ce qui est encore plus difficile à croire, c’est que la plus grande “secte” religieuse organisée sur terre aujourd’hui a livré les batailles les plus sanglantes de l’humanité, au nom de Dieu. Les faits sont enregistrés dans les livres d’histoire pour tous ceux qui veulent bien examiner les preuves.

Faute de nous en remettre au Chef vivant de l’Eglise de Dieu, Jésus-Christ, nous serions dans l’impossibilité de comprendre ces révélations. Nous devons continuer de nous en remettre humblement à Lui pour la signification de ces avertissements des plus épouvantables, mais nécessaires, au temps de la fin.

Le troisième cavalier, monté sur un cheval noir, représente la famine. Dans Matthieu, Marc et Luc, le Christ parlait de famines généralisées avec la guerre comme toile de fond. L’utilisation du pluriel pour le mot famine signifie qu’il y aurait des famines répétées à travers les siècles, s’aggravant rapidement immédiatement avant Son Avènement.

Vous rappelez-vous avec quelle rapidité le premier cavalier, représentant la tromperie religieuse, était poursuivi par le deuxième cavalier représentant la guerre? De la même façon, le troisième cavalier, représentant la famine, suit directement derrière la guerre. Bien que la guerre en soit l’un des principaux facteurs, elle n’est pas, comme nous allons le voir, la seule cause de la famine.

Les famines d’autrefois

Deutéronome 28 et Lévitique 26 énumérent les abondantes bénédictions qu’Israël aurait reçues en obéissant à Dieu. Un exemple fondamental est l’observation de tous les commandements de Dieu, incluant le commandement-test—le sabbat. Inversement, 33 ces chapitres décrivent également une scène horrible, à faire vomir, de ce qui leur arriverait s’ils n’obéissaient pas. La malédiction ultime serait qu’ils se livreraient au cannibalisme sur leurs propres enfants! 

D’autres passages mettent en garde au sujet de châtiments qui se manifesteraient de façons différentes et qui, tous, pourraient facilement conduire à la famine. De grands dérangements climatiques (Deutétonome 28:24; Amos 4:7), des maladies affectant les plantes réduisant ainsi l’abondance des moissons (Amos 4:9), des infestations par des insectes et par des animaux nuisibles (Deutétonome 28:39, 42), des sols stériles (Deutétonome 28:23), le tout résultant en la ruine des moissons (Deutétonome 28:17; Ezéchiel 5:16). Certaines parties d’Apocalypse 8 et 16 nous montrent que les châtiments infligés autrefois à Israël s’abattront également sur nos nations modernes. Contrairement à une croyance répandue, notre Dieu ne change pas (Malchie 3:6).

La Bible rapporte de nombreuses famines à partir du temps d’Abraham (Genèse 12:10). En fait, treize famines ont été mentionnées dans les pages de la Bible. Nous pouvons nous rappeler de l’arrière-petit-fils d’Abraham, Joseph, qui aida les Egyptiens à se sortir d’affaire pendant leur famine qui dura sept ans. (Genèse 41:56). Dieu utilise les famines dans l’intention de corriger les dirigeants corrompus ou les problèmes (2 Samuel 21:1; 2 Chroniques 32). La Bible rapporte des exemples de famines provoquées par la guerre (2 Rois ois 25; Jérémie 52; Esaie. 14:30; 51:13: Jérémie 16:4; 44:27). Josèphe, l’historien juif bien connu, rapporta un siège de Jérusalem par les Romains qui produisit une famine d’une telle intensité que le grand public eut recours au cannibalisme dans la soi-disant ville de paix (Josèphe, La Guerre des Juifs). 

Le Moyen-Age, c’est-à-dire les premiers siècles qui suivirent le premier millénaire apr. J.-C., est également connu sous le nom d’âge des ténèbres. Des villes entières moururent littéralement d’inanition; la famine fut suivie d’épidémies. Des milliers de cadavres ne pouvaient pas être enterrés avec la rapidité requise. Les rats répandirent la peste bubonique à travers toute l’Europe. La guerre, par exemple la Guerre de trente ans (1618-1648), fut encore une fois la cause principale. Des villes complètes furent frappées de famines tellement sévères que certaines personnes eurent même recours au cannibalisme! Lisez vous-même les nombreux récits historiques.

Les famines de l’avenir

Mais faisons un bond dans le temps jusqu’aux dernières années du 20 ème siècle. Heureusement, les choses n’ont pas empiré à ce point dans l’ancienne Yougoslavie—pas encore. Dans un pays soi-disant civilisé, hôte des jeux olympiques d’hiver 1984, nous sommes maintenant devenus les témoins oculaires quotidiens du lent génocide de plusieurs groupes ethniques. 

Par ailleurs, la guerre n’a pas toujours été, ni n’est-elle toujours, la cause de toutes les famines. Les famines cycliques sont celles causées par des conditions climatiques inusitées, des fléaux, des infestations d’insectes ou d’animaux, ou autres interruptions semblables des cycles météorologiques “normaux.” Les pays du tiers monde font face à de plus en plus de bouches à nourrir avec de moins en moins de nourriture. Ce type de famine, dit “structurel,” est celui auquel la PLUPART DE L’HUMANITE DOIT ACTUELLEMENT FAIRE FACE, AVEC PRATIQUEMENT AUCUNE SOLUTION EN PERSPECTIVE! 

Des régions, telle l’Inde et plusieurs pays africains (ainsi le Niger où sévit une guerre civile durant les années 1970), ne font plus les manchettes. Nous avons tous vu les ventres enflés des bébés biafrais et les jeunes enfants étendant un bras squelettique pour recevoir un bol de bouillie insipide fréquenté par les mouches. 

Il s’ensuit logiquement que la famine, ou tout au moins la rareté des denrées alimentaires, résulterait d’une guerre de longue durée. Généralement, c’est la population qui souffre le plus. Le fait de satisfaire les besoins insatiables de l’armée d’un ennemi (ou même de sa propre armée!) place des demandes immodérées sur les récoltes, le bétail et les ressources en eau d’une région. Souvent, les dommages faits au système écologique peuvent demander des années et même des décennies de récupération, si tant est que la récupération soit possible. Bien qu’il soit plutôt difficile de le croire, de grandes régions désertiques, tel le Sahara, furent des jungles ou des forêts luxuriantes. Gardez à l’esprit que ces désastres causés par l’homme furent effectués dans ces régions sans que la contamination par la radiation ait eu un rôle à jouer. 

L’été de 1994 nous choqua quotidiennement avec ses images télévisés tout aussi crues des suites du génocide tribal au Rwanda.
Le journal le Daily Oklahoman, du 4 février 1995, contenait un reportage portant le titre suivant: “Les Somaliens pillent les anciens bureaux des Nations Unies.” Notez ceci: “ Des centaines de civils de pays étrangers, qui, à un certain moment, avaient nourri l’espoir de recréer des institutions gouvernementales et d’état dans un pays ravage par la famine et dépourvu de dirigeants nationaux depuis janvier 1991, se sont enfermés avec 8.000 soldats à l’aéroport et au port de mer sous contrôle des Nations Unies ….” Afin de souligner encore plus le rapport direct entre la guerre et la famine, l’article rapporta également ce qui suit (c’est moi qui souligne): “George Bennett, le porteparole des Nations Unies, déclara que les dirigeants somaliens locaux rapportèrent avoir vu trois essaims de sauterelles, chacun d’une longueur de 2,900 kilomètres, faisant leur chemin à travers la brousse. Les sauterelles peuvent dévorer LA TOTALITE DE LA VEGETATION SUR LEUR PASSAGE.”

La journée suivante, le Associated Press rapporta que quelque 150.000 réfugiés, pour fuir la guerre en Tchétchénie, se sont rendus dans l’état russe voisin dissident appelé Ingouchie, doublant ainsi la population de l’Ingouchie. “Ici, bientôt, nous manquerons peut-être de nourriture, de lits et de médicaments,” de dire Nazir Doskiyev, directeur du bureau d’immigration ingouche. Puis, et c’était presque comme s’il prophétisait l’arrivée du prochain cavalier montant le cheval pâle qui représente les épidémies, il poursuivit “Si les réfugiés restent jusqu’en été, il y aura peut-être également une épidémie.” “Les gens à Groznyï meurent sous les maisons détruites—les femmes âgées et les enfants meurent de faim” déclara Murat Gazdiyev, 59 ans, qui resta caché dans la capitale assiégée durant des semaines avec sa femme et son fils de 6 ans avant de partir en direction de Nazran, la capitale ingouche. “Il est impossible de vivre à cet endroit” conclut-il. 

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