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Le dernier avertissement de Churchill

KURT HUTTON/HULTON ARCHIVE/GETTY IMAGES

Le dernier avertissement de Churchill

L’homme qui a rassemblé la Grande-Bretagne pour faire face à la menace allemande et sauver la civilisation occidentale nous a donné un avertissement. Ne devrions-nous pas l’écouter ?

Si Adolf Hitler avait remporté la Seconde Guerre mondiale, toute l’Europe aurait été dominée par un fou meurtrier. Il menaçait la survie même de la civilisation occidentale ! Et il aurait réussi, n’eût été pour un seul homme : le Premier ministre britannique, Winston Churchill. Beaucoup d’historiens reconnaissent cette vérité.

Tout au long des années 1930, Churchill a averti la Grande-Bretagne du danger lié à une Allemagne en pleine ascension, mais personne ne l’écoutait. Il tentait de convaincre les dirigeants de la Grande-Bretagne de se réarmer, mais ils ne voulaient que se désarmer. La direction de la nation était dédiée à l’apaisement, et l’Amérique s’était engagée dans l’isolationnisme. Curieusement, les libéraux pensaient que le désarmement apaiserait le tyran. Au lieu de cela, Hitler a assujetti la plus grande partie de l’Europe.

Churchill était seul. Les médias et le monde académique le méprisaient. Il a risqué sa réputation, sa carrière politique, et même sa vie pour faire connaître la vérité sur les menaces auxquelles la nation faisait face. L’Œuvre de Dieu doit faire de même―même dans un monde de plus en plus hostile à la vérité. Churchill a dû surmonter beaucoup de craintes personnelles pour faire ce qu’il a fait. Nous devons tous surmonter nos peurs. Dieu offre la solution dans 1 Jean 4 : 18 : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte... » Nous avons tous des craintes, mais si nous avons l’amour de Dieu, cela bannira la crainte et nous motivera à faire ce qui doit être fait.

Churchill était seul face à une multitude d’ennemis. Où serions-nous, aujourd’hui, sans lui ? Aurais-je été autorisé à proclamer librement le message de Dieu si Hitler avait imposé la tyrannie sur ce continent et ensuite sur le monde ?

Ce n’est qu’après avoir épuisé toutes les autres options que la Grande-Bretagne a finalement reconnu que Churchill avait raison, et s’est tournée vers lui pour avoir une direction. Cette expérience aurait dû enseigner au monde une leçon durable. Malheureusement, cela n’a pas été le cas.

Aujourd’hui, il est possible de déployer des armes nucléaires dévastatrices en temps de guerre. Les conséquences d’un autre conflit mondial seront bien pires que la Seconde Guerre mondiale. Churchill a donné un avertissement à ce sujet―un avertissement au sujet de quelque chose de terrible qui se produirait si nous n’apportions pas quelques changements radicaux. Compte tenu de l’exactitude de sa vision avant cette guerre, nous devrions certainement écouter.

Quel était cet avertissement ? Et quels changements devons-nous apporter pour éviter le sort au sujet duquel il nous a mis en garde ?

« Sang, labeur, larmes et sueur »

Le principal rival politique de Churchill était Lord Halifax, qui a failli devenir Premier ministre. Halifax croyait qu’il n’y avait rien d’héroïque à se battre et mourir pour votre pays. Il appuyait la négociation d’une capitulation à Hitler.

Churchill refusait de se tourner même légèrement dans cette direction. Il était si déterminé à ne pas se soumettre à Hitler qu’il aurait dit à Halifax et à tout le Cabinet de guerre que « si la longue histoire de notre île devait enfin se terminer, alors qu’elle ne se termine que lorsque chacun d’entre nous gît à terre, étouffant dans son propre sang ».

Le 13 mai 1940, dans son premier discours au Parlement après avoir été élu Premier ministre, Churchill a dit :

« Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous une épreuve des plus douloureuses. Nous avons devant nous de très longs mois de lutte et de souffrance. Vous demandez, quelle est notre politique ? Je peux le dire : C’est de faire la guerre, en mer, sur terre, et dans les airs, avec toute notre puissance et avec toute la force que Dieu peut nous donner ; de faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, jamais égalée dans le répertoire ténébreux et lamentable des crimes humains. Voilà notre politique. Vous demandez, quel est notre objectif ? Je peux répondre en un mot : C’est la victoire, la victoire quel qu’en soit le coût, la victoire malgré toutes les terreurs, la victoire, aussi longue et dure que puisse être le chemin ; car sans la victoire, il n’y a pas de survie.

Quel chef-d’œuvre de rhétorique―puissant, poétique et précis. Même lorsque la Grande-Bretagne était sur le point de perdre la guerre, Churchill n’arrêtait pas de parler de victoire ! Il a utilisé ce mot cinq fois dans une seule phrase. C’est ce sur quoi son esprit était fixé. Face à toutes ces chances impossibles, il restait étonnamment positif ! Il refusait simplement de perdre.

« J’assume ma tâche avec dynamisme et espoir », concluait-il. « Je suis certain que notre cause ne souffrira pas de défaillance devant les hommes. Je me sens en droit, maintenant, en ce moment-ci, de réclamer l’aide de tous et de dire : ‘Venez donc, allons de l’avant ensemble avec nos forces réunies’ ».

Il parlait d’assurer la survie de l’empire avec « dynamisme et espoir ». Il était déterminé à ressusciter cette force pour le bien dans le monde―l’empire que Dieu leur avait donné.

Ce discours n’a duré que sept minutes, et c’est l’un des plus grands discours jamais donnés en politique ! Il a commencé à chasser les ténèbres sur Londres, et à tourner les cœurs du peuple britannique. J’ai lu ce discours plus d’une douzaine de fois, et chaque fois je suis plus impressionné.

Son discours ne fut pas bien reçu par la plupart des personnes occupant des postes d’autorité et d’influence. Mais il fut encouragé par l’ancien Premier ministre Lloyd George. George a dit que c’était une bonne chose que Churchill fut nommé Premier ministre, étant donné « son courage intrépide, son étude approfondie de la guerre, et son expérience dans son fonctionnement et sa direction », et a ajouté : « Il exerce sa responsabilité suprême à un moment plus grave et en des temps de plus grand péril auxquels un ministre britannique n’ait jamais été confronté de tout temps ». Ces mots ont fait pleurer Churchill !

La réalité, c’était qu’en offrant « du sang, du labeur, des larmes et de la sueur », Churchill ne prononçait pas des paroles vides de sens. Il pensait absolument ce qu’il disait. Et ces paroles ont changé l’histoire !

« Nous nous battrons sur les plages »

Il a fallu un miracle à Dunkerque pour empêcher les forces alliées d’être capturées et massacrées. Lors de l’évacuation, la Grande-Bretagne préserva ses troupes, mais elle perdit toutes ses munitions. Le parlementaire Henry Channon a écrit dans son journal : « Je me demande, alors que je regarde fixement le Horse Guards Parade gris et vert... est-ce vraiment la fin de l’Angleterre ? Assistons-nous, comme je le craignais depuis si longtemps, au déclin et peut-être à l’extinction de ce grand peuple insulaire ? » Il est vrai que des nations peuvent mourir ! Si vous connaissez l’histoire, vous savez que ce fut le cas pour beaucoup d’entre elles.

Churchill était heureux de sauver la plupart de ses troupes de la ruine à Dunkerque, mais il savait que ce n’était pas réellement une victoire. Comme il le disait, les guerres ne sont pas gagnées par des évacuations. Mais il restait inébranlable quand il semblait que personne d’autre ne le restait.

Dans un discours prononcé le 4 juin 1940, Churchill déclara son intention de combattre Hitler partout et aussi longtemps qu’il serait nécessaire :

Même si de vastes étendues de l’Europe et de nombreux États anciens et célèbres sont tombés ou risquent de tomber sous l’emprise de la Gestapo et de tout l’appareil odieux du régime nazi, nous ne faiblirons ni n’échouerons. Nous continuerons jusqu’au bout. Nous combattrons en France, nous combattrons sur les mers et les océans, nous combattrons avec une confiance croissante et une force croissante dans les airs. Nous défendrons notre île, quel qu’en soit le coût. Nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains d’atterrissage, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines. Nous ne capitulerons jamais. Et même si, ce que je ne crois pas pour un seul instant, cette île ou une bonne partie de l’île était soumise et affamée, alors notre empire au-delà des mers, armé et gardé par la flotte britannique, continuerait la lutte jusqu’à ce que, au temps favorable pour Dieu, le Nouveau Monde, avec tout son pouvoir et toute sa puissance, s’avance à la rescousse et à la libération de l’ancien.

Churchill garantissait la continuation de la guerre, même si le continent était vaincu ! Il était déterminé à se déplacer dans les autres pays du Commonwealth et à continuer de se battre à partir de là.

Ce discours contribua puissamment à motiver la Grande-Bretagne à abandonner sa politique d’apaisement et de reddition, et à tenir tête à Hitler. Il fit venir des larmes à beaucoup de membres du Parlement, et remonta le moral des gens. Les hommes furent émus et motivés par ces paroles, et furent prêts à risquer leurs vies pour se dresser et combattre.

Une telle force et un tel courage sont désespérément nécessaires, aujourd’hui.

« Leur heure de gloire »

Seulement deux semaines après Dunkerque, les troupes allemandes marchaient sur Paris. Le 18 juin 1940, Winston Churchill s’adressa, de nouveau, au Parlement britannique.

Ce que le General Weygand a appelé la bataille de France est terminé. Je m’attends à ce que la bataille d’Angleterre soit sur le point de commencer. De cette bataille dépend la survie de la civilisation chrétienne. D’elle dépend notre propre vie britannique, et de la longue continuité de nos institutions et de notre empire. Toute la fureur et la puissance de l’ennemi doivent bientôt se tourner contre nous. Hitler sait qu’il devra nous briser dans cette île ou perdre la guerre. Si nous pouvons lui tenir tête, toute l’Europe peut être libre et la vie du monde pourra avancer vers de larges et hautes terres ensoleillées. Cependant, si nous échouons, le monde entier, y compris les États-Unis, y compris tout ce que nous avons connu et tout ce qui nous tient à cœur, sombrera dans l’abîme d’un nouvel âge des ténèbres rendu plus sinistre, et peut-être plus long, par les lumières d’une science pervertie. Pour cette raison, préparons-nous à nos devoirs, et donc comportons-nous de telle sorte que, si l’Empire Britannique et son Commonwealth durent mille ans, les hommes disent encore : « Ce fut leur heure de gloire. »

Ce que Churchill disait à l’époque est encore plus pertinent aujourd’hui. Le « nouvel âge des ténèbres » dont il nous a avertis est maintenant sur nous. La science a créé des armes encore plus redoutables et encore plus destructrices. Les dangers menaçant notre monde prolifèrent. Comment cela pourrait-il être pire ? Nous devons nous réveiller et voir la réalité ! Nous avons besoin d’aide venant de Dieu ! Nous devons tous vraiment le reconnaître !

Churchill a dit que « la survie de la civilisation chrétienne » était en jeu. Comme c’est vrai―et c’est encore plus le cas, aujourd’hui ! Cela reflétait sa vision historique―la perspective qu’il avait parce qu’il connaissait l’histoire. Il avait dévoré l’histoire, ce qui lui donnait un balayage épique de l’histoire et des leçons qu’elle enseignait. Pouvons-nous apprendre quelque chose, d’après son point de vue et son histoire ?

Le dernier avertissement de Churchill

Plus d’une décennie avant de devenir Premier ministre, Churchill lançait cet avertissement. Je l’appelle son « dernier avertissement » parce que c’est un message qui s’applique surtout à notre époque. En 1929, il disait :

L’humanité n’a jamais été dans cette position auparavant. Sans s’être considérablement améliorée dans la vertu ou sans avoir bénéficié de conseils plus judicieux, elle a, pour la première fois en main, les outils par lesquels elle peut effectuer infailliblement sa propre extermination. C’est le point, dans la destinée humaine, où toutes les gloires et tous les efforts des hommes les ont enfin amenés. Ils feraient bien de s’arrêter et de réfléchir à leurs nouvelles responsabilités. La mort se met au garde-à-vous, obéissante, impatiente, prête à servir, prête à arracher les peuples en masse ; prête, si elle est appelée, à pulvériser, sans espoir de réparation, ce qui reste de la civilisation. Elle n’attend que l’ordre d’agir. Elle l’attend d’un être fragile et désorienté, désirant sa victime, maintenant―pour une occasion seulement―son maître.

Nous devons réfléchir sur le monde actuel et sur la manière dont l’avertissement de Churchill s’applique à nous. Ces paroles sont puissantes, et elles sont plus pertinentes que jamais !

Churchill a dit que les gens vivaient alors dans un « paradis de fous ». Aujourd’hui, notre monde fantaisiste est bien plus déformé. Si nous ne tenons pas compte des avertissements de Churchill, une guerre nucléaire va rapidement mettre tout en perspective. Mais quelle terrible tragédie si nous n’en tenons pas compte !

Churchill a mis en garde contre une extermination de masse. Son avertissement correspond à la description que la Bible donne du temps de la fin. Jésus-Christ Lui-même a averti d’un holocauste nucléaire, au temps de la fin : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 : 21-22). C’est une prophétie disant que l’humanité se mettrait au bord de l’anéantissement !

Pourquoi n’entendez-vous pas les chrétiens enseigner ces prophéties du Christ ? Les chrétiens sont censés être des disciples du Christ. Le christianisme s’est également trompé au sujet de Hitler dans les années 1930. Il n’a rien appris de Winston Churchill. Il est le plus coupable de toutes les religions, parce que les chrétiens devraient être mieux informés que cela. Ils ont été avertis à maintes reprises. Ils ne connaissent pas Dieu et ils ne connaissent pas leur Bible !

Pouvons-nous résoudre nos problèmes ? Non. Seul notre Sauveur le peut. Nous avons besoin de l’aide de Dieu en cet âge des ténèbres nucléaire. Heureusement, le Christ a également prophétisé sur la conclusion merveilleusement inspirante : Son retour. Même si nous n’y prêtons pas attention, Il va intervenir juste avant que nous détruisions toute vie humaine sur cette planète !

Dieu veut que personne ne souffre. Dans Ézéchiel 33 : 11, Il demande : « Pourquoi mourriez-vous ? » Nos nations choisissent la mort ! De nombreux pays poursuivent leur capacité nucléaire avec une urgence frénétique ! Si vous prêtez attention, vous verrez que les dangers que Hitler présentait proviennent de bien des milieux dans le monde d’aujourd’hui, et le potentiel de destruction à une échelle que Hitler n’a jamais atteinte est terriblement élevé ! La menace de dévastation nucléaire est bien réelle !

Nous devons prendre garde à l’avertissement de Winston Churchill. Mais plus que tout, nous devons écouter Jésus-Christ ! Tenez compte de son message au sujet de cette horreur des horreurs ! Nous pouvons prêter attention à cet avertissement et éviter les pires souffrances jamais subies sur Terre. Chacun de nous doit choisir. Les conséquences de ce choix sont vraiment monumentales !

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