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Le dinosaure qui apprit à voler

A flying dinosaur's skeleton by momboleum is licensed under CC BY-NC-ND 2.0.

Le dinosaure qui apprit à voler

Les oiseaux viennent des dinosaures, disent les évolutionnistes. Vraiment? Si c’est le cas, ils ont certainement été confrontés à des bizarreries.

Selon les évolutionnistes, des millions de dinosaures sont mangés chaque jour. En fait, si jamais vous avez déjeuné au ‘KFC’ ou au ‘El Pollo Loco’, vous avez probablement mangé de la viande de dinosaure muté, pourrait-on dire.

Mais avant que vous ne vous tourniez vers l’humble poulet, enquêtons pour voir si cette théorie évolutionniste est de la science dure—ou de la cervelle d’oiseau.

Que faut-il pour faire voler un alligator?

Aussi bizarre que cela puisse sembler, c’est une question importante qui dérange les évolutionnistes. Si l’actuelle théorie de l’évolution est vraie, les oiseaux sont les descendants directs des dinosaures théropodes—des reptiles carnivores bipèdes comme le tyrannosaurus rex et le vélociraptor—seulement, en beaucoup plus petit. Mais est-il logique, ou même raisonnable, de croire cela?

Pensez à tout ce que cela implique pour faire voler un avion: des milliers de systèmes complexes et de systèmes de secours. Cela exige des ailes ayant un profil aérodynamique, des ailerons et un gouvernail; un fuselage robuste; des moteurs puissants capables d’opérer à de hautes altitudes; du combustible; un train d’atterrissage; un ensemble de circuits électriques compliqués et des systèmes hydrauliques; des systèmes de navigation et un tableau très élaboré d’instruments et de jauges. Et un avion est une machine considérablement plus simple qu’un oiseau.

En plus, chacun des susdits systèmes compliqués doit fonctionner à l’unisson pour faire voler un avion. Soit ils marchent en conjonction soit l’avion ne fonctionne pas. Il en est de même pour les oiseaux. Ils ont des ailes spécialement conçues, un système respiratoire, un système digestif, un système nerveux et d’autres caractéristiques qui collaborent de façon unique pour rendre le vol possible.

Néanmoins, non seulement les évolutionnistes enseignent que tout cela a évolué, mais de plus que les oiseaux ont développé leurs organes destinés au vol pièce par pièce! Cela a-t-il du sens? Un avion pourrait-il voler à moins que chaque pièce n’ait été correctement agencée pour que l’unité entière soit en état de navigation? Jusqu’à ce que cela arrive, l’avion est—au mieux—un chariot inutile, en forme de tube avec une proto-aile à moitié finie, trois quarts d’un moteur et une moitié de queue.

Tête d’œuf, le bipède

Commençons notre vol d’essai évolutionniste avec petit Tête d’œuf, le bipède. Tête d’œuf est un petit oiseau qui rêve de voler parce qu’il n’a pas encore de plumes. Et c’est un bipède parce qu’il marche sur ses deux pattes arrière puissantes, puisque ses minuscules pattes avant n’ont que quelques centimètres de long.

Pour quelque raison, Tête d’œuf a décidé qu’il voulait voler.

Les scientifiques ne savent pas vraiment comment les premiers théropodes comme Tête d’œuf ont supposément commencé à élaborer la capacité de voler, mais ils sont sûrs que cela est arrivé. Ils ont avancé deux théories principales décrivant comment les choses ont pu se passer: la théorie de l’animal arboricole et celle de l’animal coureur.

Selon la théorie de l’animal arboricole, les oiseaux doivent leur capacité à voler à leurs ancêtres grimpant aux arbres. Elle a gagné en popularité au début des années 1900 quand Othenio Abel a suggéré que les ancêtres des oiseaux bondissaient çà et là dans les arbres branchus, et avaient progressivement élaboré des ailes et des battements de vol à travers des étapes de parachutisme et de vol plané jusqu’à ce qu’ils soient devenus des aigles, des canards et des colombes que nous voyons s’élancer bien au-dessus de nous aujourd’hui.

Pauvre Tête d’œuf. Imaginez la scène tragique. Jusqu’à ce point, ni lui ni aucun de ses parents n’avaient jamais volé. Tête d’œuf se souvient de son cher vieil oncle Courte patte et de tous ses frères, sœurs, cousins et amis qui s’étaient tués en sautant du haut des branches d’arbre et des bords de falaises imposantes—tous essayant d’accomplir leur tâche d’évolutionnistes.

Mais Tête d’œuf est déterminé. En dépit de ses nombreux chocs, contusions et griffes cassées, Tête d’œuf, le dinosaure, sait que c’est son destin de voler. Il n’a jamais vu personne voler auparavant, et ses pattes avant sont courtes, mais qui sait? Peut-être que s’il bataille dur, il pourra surmonter la forme de son corps, qui est d’un aérodynamisme douteux, et la masse de sa structure osseuse, qui est dense et lourde. Mais voler, il le doit—c’est du moins ce que disent les évolutionnistes.

Ainsi, utilisant son bec et ses griffes, il grimpe à la plus haute branche qu’il peut trouver pour profiter des plus fortes rafales de vent. Puis, avec un saut plein de foi, il fait un brusque mouvement en avant—ou plonge—dans le doux et bleu là-bas.

Il s’élance, il voltige, puis un bruit sec. C’est l’accident, l’immobilité! Le pauvre Tête d’œuf est mort de trois côtes cassées, d’une «proto-aile» fracturée, d’un crâne enfoncé, d’une cheville tordue et d’une brûlure au troisième degré due au vent.

Mais ne vous inquiétez pas, Tête d’œuf n’a pas vraiment existé! Comment aurait-il pu exister si tous ses ancêtres trouvaient constamment la mort en se lançant dans le vide, parce qu’ils n’étaient pas équipés pour leur environnement?

Cela a-t-il du sens qu’une créature semblable à un reptile puisse élaborer des plumes, ou apprendre à voler uniquement parce qu’elle a vécu dans les arbres? La réponse est non. Environ la moitié de la communauté scientifique convient que c’est très improbable. Malheureusement, ces mêmes scientifiques ont leur propre théorie tout aussi incroyable.

Les scientifiques soutenant la théorie du vol de l’animal coureur sont prompts à mépriser ceux qui croient que les «pré-oiseaux» étaient des grimpeurs qui sautaient des arbres, et qui ont finalement développé la capacité de voler. Au lieu de cela, ces scientifiques disent qu’il est beaucoup plus évident que les dinosaures de type théropodes ont développé la capacité de voler en courant, en agitant leurs pattes antérieures et en sautant, de façon à «ramer dans l’air», peut-être pour mieux saisir les insectes volants, ou autre nourriture. D’autres disent que les premières ailes se sont développées à des fins d’équilibre, pour dissuader des prédateurs, pour faire de l’ombre, ou pour sauter au-dessus des crevasses. Entre parenthèses, les scientifiques qui croient que le vol s’est développé par des dinosaures s’élançant des arbres écartent généralement ces suggestions ridicules.

Considérez la plume

La seule chose que les deux ensembles de scientifiques ont en commun, c’est qu’aucun groupe n’a pu montrer comment les reptiles ont supposément élaboré des plumes.

La plume est une merveille de construction—un chef-d’œuvre d’ingénierie. Si vous avez déjà regardé une plume sous un microscope, vous savez que chaque barbe parallèle partant diagonalement du tuyau n’est pas qu’un poil droit, mais est vraiment une réplique miniature de la plume elle-même—avec beaucoup de ramifications faites de barbules et de crochets qui recouvrent partiellement les ramifications voisines, créant des motifs spécifiques. Le résultat est une aile beaucoup plus polyvalente que celle de l’avion le plus avancé.

Pourtant, on nous dit que les plumes doivent avoir évolué. Une théorie dit ceci: à un certain moment, un pré-oiseau est né avec des écailles effilochées—assez longues, attachées lâchement. Les écailles effilochées doivent avoir donné aux reptiles quelque avantage concurrentiel (non découvert), donc avec le temps, de plus en plus de pré-oiseaux ont été couverts d’écailles effilochées. Des millions d’années plus tard, ces écailles cassées et défectueuses sont finalement devenues les plumes incroyablement complexes, parfaites pour voler, que nous voyons aujourd’hui. Mystère résolu, n’est-ce pas?

Pas si vite. Si subitement ces reptiles ont commencé à développer une couverture pelucheuse de plumes, comment ont-ils régulé leur température corporelle? Les reptiles sont à sang froid, et doivent passer une grande partie de leur journée à se prélasser au soleil pour se réchauffer. Les plumes bloqueraient le soleil.

Pouvez-vous dépeindre le pauvre Tête d’œuf? Il n’est plus aussi chauve; il a une agréable couche de duvet; mais il frissonne dans le froid, essayant d’augmenter sa température corporelle de base parce que ses belles plumes continuent à l’ombrager. Il veut sortir chasser, mais il ne le peut parce qu’il lui faut toute son énergie ne serait-ce que pour trouver la roche la plus chaude possible pour s’y asseoir. Il n’a plus aucune énergie pour grimper aux arbres ou sauter en courant pour attraper des insectes. Finalement, il meurt de faim.

C’est en partie la raison pour laquelle la plupart des scientifiques croient maintenant que les proto-plumes se sont développées comme une structure entièrement nouvelle, sans rapport avec les écailles. D’abord, les reptiles sont devenus à sang chaud, arguent ces scientifiques. Ensuite les plumes se sont développées pour aider à garder la chaleur interne générée. C’est certainement une bonne nouvelle pour Tête d’œuf et pour la cause de l’évolution, mais de nouveau, c’est toute la conjecture basée sur le raisonnement selon lequel les «oiseaux sont à sang chaud et l’évolution est un fait, donc cela a dû se produire». Le même raisonnement est généralement utilisé pour expliquer l’apparition magique du code génétique exigé pour produire des proto-plumes.

Et souvenez-vous: l’évolution est hypothétiquement un processus lent fonctionnant sur des milliers et des millions d’années. Si les théories des écailles effilochées ou des proto-plumes étaient réellement vraies, il devrait y avoir des milliers d’empreintes d’écailles effilochées et de proto-plumes lors des fouilles géologiques. Hélas, après plus de 100 ans de recherche, pas un seul échantillon n’a été trouvé. Quand les plumes apparaissent lors des fouilles, elles sont totalement «modernes».

Sauts pleins de foi

Pour contourner ce petit problème, certains scientifiques promeuvent maintenant la théorie selon laquelle l’évolution se déroule par grands sauts—ne laissant aucun fossile de transition derrière. Mais ce que ces «grands sauteurs» ne peuvent expliquer, c’est comment ces sauts pourraient possiblement se produire génétiquement. Par exemple, comment le code génétique, pour des organes fonctionnant pleinement, pourrait-il soudainement apparaître de nulle part?

Mais oublions un moment le manque de preuve, et faisons comme si, de manière ou d’autre, Tête d’œuf a réussi à développer des ailes sorties de ses maigres pattes avant, et que des plumes à part entière ont magiquement apparues. Tête d’œuf est maintenant prêt pour son premier vol réel. Il grimpe à son arbre.

Un, deux, trois—tenez bon!

Se redresser et voler droit

Puisque le vol est une activité à haute énergie, les oiseaux ont besoin de beaucoup plus d’oxygène. Un système respiratoire entièrement nouveau est nécessaire. Les oiseaux ont un appareil pulmonaire beaucoup plus efficace que celui des reptiles, et lui est bien supérieur. Spécifiquement, les reptiles ont comme poumon un grand sac d’air unique divisé par des excroissances. Par contraste, les oiseaux ont un processus de respiration complexe, comportant deux cycles, qui implique à la fois les poumons et huit ou neuf sacs d’air supplémentaires qui stockent temporairement l’air, et se contractent ensuite pour obliger cet air à entrer dans le système. Cela permet aux poumons d’avoir constamment de l’air frais quand les oiseaux inspirent et expirent—les poumons ne sont jamais vides!

Mais les plumes et un système respiratoire ne sont qu’une partie du problème.

Pour voler, les oiseaux ont également besoin d’un système squelettique unique. Le vol exige une cellule rigide et des os légers.

Supposons donc que, de manière ou d’autre, Tête d’œuf a complètement développé son tout-nouveau système squelettique. Ses os de reptile, de grands, denses et lourds qu’ils étaient, ont été transformés en des os creux légers ou en nid d’abeille que les oiseaux ont généralement aujourd’hui. Certains des os les plus lourds ont été complètement abandonnés, pendant que de nouvelles structures conçues pour la fixation de muscles spécialement bâtis ont également apparu. Des sacs d’air respiratoires forment des poches d’air dans d’autres os. Tête d’œuf a également un nouveau type de colonne vertébrale, fusionnée et rigide, qui l’aide à respirer puisqu’il n’a plus de diaphragme. Maintenant, sa cavité corporelle entière agit comme un soufflet pour faire passer l’air dans les poumons—se contractant pour expulser l’air et se relâchant pour laisser l’air entrer.

Tête d’œuf est très excité. Il ne s’évanouira plus par privation d’oxygène quand il essaiera de voler, d’autant plus que l’air est beaucoup plus raréfié en montant dans le ciel. Mais Tête d’œuf a toujours un problème qui est plus important qu’une paire de battements d’ailes non coordonnés. Il continue à s’épuiser.

Si Tête d’œuf doit voler, il aura également besoin d’un système digestif entièrement nouveau!

Avide de faits

Le dilemme pour les oiseaux, c’est qu’ils doivent équilibrer la consommation accrue de carburant et l’économie de poids. Les reptiles, de leur côté, dans beaucoup de cas, peuvent rester des semaines, ou des mois, sans manger. Cela ne marchera pas pour Tête d’œuf. Le vol est un beaucoup plus grand consommateur d’énergie que le fait de se chauffer au soleil sur les arbres ou les rochers. Il doit manger des aliments ayant un minimum de matières inassimilables, les traiter rapidement et éliminer les restes. Tête d’œuf ferait mieux d’ajouter un estomac divisé et un gésier, un plus grand œsophage et un cloaque pour l’élimination rapide des déchets. Et pendant qu’il y est, il pourrait aussi se débarrasser de sa vessie—pas besoin de trimbaler cette eau supplémentaire.

Après tout ce travail (ou ces dizaines de millions d’années de mutations aléatoires, combinées avec la sélection naturelle, selon les évolutionnistes), notre ami mythique doit être proche du vol, n’est-ce pas? Hélas, non. Tête d’œuf a besoin d’une installation électrique s’il veut voler—un nouveau système nerveux.

Y sommes-nous, à présent?

Les exigences du vol sont telles que l’oiseau doive spécifiquement déplacer et positionner son corps d’une manière précise. Les plumes et les ailes doivent être manœuvrées. Les «nouveaux» muscles requis pour le vol, plus grands, et redessinés, doivent être contrôlés. Et n’oubliez pas le nouvel équipement de navigation. Écartez le cerveau de bipède—faites place à un nouvel ensemble oculaire amélioré. Proportionnellement, les oiseaux ont des yeux massifs, remplissant pratiquement la boite crânienne dans certains cas.

En dernier, mais non des moindres, l’oiseau a besoin d’un système de coordination pour faire marcher tous ces systèmes complexes. Vous pouvez avoir un avion entier, mais sans les commandes et le tableau de bord, il ne va pas voler. De même, vous avez besoin des ailes, du moteur, des systèmes électrique et hydraulique, du train d’atterrissage. Il faut tout, ou rien ne fonctionnera. Tout ou rien. Noir ou blanc. Zéro pour cent ou 100 pour cent. Ça vole ou ça ne vole pas.

Avec le nouveau système nerveux en place, petit Tête d’œuf, le bipède, est très heureux. Il a ses plumes et ses ailes. Il a son squelette refait et léger. Et il a ses systèmes respiratoire et digestif très poussés.

Démarrant en courant et sautant pour voler, Tête d’œuf s’élance dans les airs. Regardant le beau monde en bas, il ne pouvait être plus content—il vole!

Retournant chez lui, Tête d’œuf est enthousiaste à l’idée de parler à tous ses amis de sa capacité toute nouvelle. Mais quelque chose d’étrange est arrivé. Personne ne le reconnaît plus. Ses mutations l’ont rendu tellement différent que les autres bipèdes ne savent pas qui il est. Il est tout seul.

Et cela nous amène à un autre problème que les évolutionnistes ont du mal à expliquer. Si Tête d’œuf est passé par toutes ces progressions stupéfiantes de l’évolution, et par de «grands sauts génétiques», avec qui Tête d’œuf doit-il s’accoupler?

Ainsi se termine l’histoire de Tête d’œuf, le bipède—le premier et le dernier de son espèce. Et ainsi se termine une théorie de l’évolution pour les oiseaux.