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Le gouvernement australien fait des concessions à la Chine

Li Xiang/Xinhua via Getty Images

Le gouvernement australien fait des concessions à la Chine

Canberra se lance dans une diplomatie dangereuse.

L'Australie vit dans une relation abusive. Les dirigeants de Canberra tentent de maintenir des liens étroits avec un pays qui est à la fois le principal partenaire commercial de l'Australie et sa plus grande menace en matière de sécurité. Plutôt que de s'opposer à la brute régionale, l'Australie est prête à ignorer le danger évident et présent, et à adopter une approche douce et tolérante.

Le premier ministre australien, Anthony Albanese, l'a démontré en effectuant une visite diplomatique marathon en Chine du 12 au 18 juillet. Bien que ses conversations privées avec le président Xi Jinping et le premier ministre Li Qiang restent non divulguées, le voyage prolongé véhicule un message clair.

Hillary Clinton tenta la même chose avec la Russie et la « grande réinitialisation ». Cela échoua lamentablement. Les efforts de M. Albanese permettront-ils d'apporter la paix et la prospérité à la relation tendue avec la Chine ? L'histoire et les prophéties répondent toutes deux par un non catégorique.

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Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les six derniers mois. Les relations entre l'Australie et la Chine ont été entachées au début de cette année par des tactiques d'intimidation flagrantes de la part de l'armée chinoise, qui faisaient suite à d'autres préoccupations graves concernant l'expansion chinoise dans la région indo-pacifique. La Trompette de janvier 2025 a attiré l'attention sur les problèmes de sécurité découlant de la vente par les dirigeants australiens de leur secteur énergétique à la Chine.

La Chine fait naviguer des navires de guerre le long de la côte australienne et y fait faire des manœuvres de tir réel. Des vols ont dû être détournés et, malgré des déclarations antérieures contraires, le gouvernement a été contraint d'admettre que la Chine ne l'avait pas prévenu. L'événement a été humiliant pour le gouvernement australien. La vérité tacite est claire : la dépendance économique de l'Australie à l'égard de la Chine la prive de toute possibilité de réprimande significative. Alors que des navires de guerre chinois naviguaient de manière provocante autour du continent, le gouvernement penaud ne pouvait qu'insister sur le fait que la Chine avait tout à fait le droit d'agir ainsi « conformément au droit international ».

La fête de la fin du mois de juillet, consistant à visiter la Grande Muraille de Chine et à saluer des pandas en peluche, s'inscrit dans le même esprit.

Non seulement la visite a mis en évidence la position compromise de l'Australie, mais elle a également exacerbé une autre tendance menaçant la sécurité nationale australienne : le fossé grandissant entre M. Albanese et le président des États-Unis Donald Trump.

Certains ont qualifié la visite de réinitialisation « très polie », mais d'autres ne sont pas d'accord. L'ancien ministre des Affaires étrangères Alexander Downer déclara à Sky News : « Ce qui m'inquiète est [...] la perception du premier ministre se rendant en Chine pendant cinq ou six jours, alors qu'il n'a jamais rencontré le président des États-Unis ; du point de vue de la perception du public, cela est assez mauvais, je le crains. »

Ce n'est un secret pour personne que le président Trump n'a que peu d'estime pour le premier ministre australien et son cabinet. Six mois après l'accession de M. Trump à la présidence, les deux dirigeants ne se sont toujours pas rencontrés. Au lieu de cela, M. Albanese a dépêché la ministre des Affaires étrangères Penny Wong au début du mois de juillet pour sa deuxième rencontre avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio.

Les relations sont tendues. Comme en Europe, Trump demande à l'Australie d'augmenter ses dépenses de défense de 3,5 pour cent, tout en lui imposant des droits de douane de 50 pour cent sur l'acier et l'aluminium.

Mme. Wong a tenté d'apaiser les inquiétudes en qualifiant les États-Unis de « notre allié le plus proche et de notre principal partenaire stratégique ». Mais il est impossible de redire ce qui a déjà été dit. Avant de devenir premier ministre, M. Albanese a ouvertement critiqué M. Trump. L'ambassadeur d'Australie aux États-Unis, Kevin Rudd, s'est empressé d'effacer ses propres commentaires désobligeants après la réélection de Trump en 2024.

Rudd avait qualifié Trump de « traître à l'Occident » et de « président le plus destructeur de l'histoire des États-Unis ». Fidèle à lui-même, dans une interview avec le commentateur britannique Nigel Farage, Trump a qualifié l'ambassadrice de « un peu méchante » et « pas très brillante ». C'est plus qu'une simple riposte. La relation est en train de se rompre. Sans l'Amérique, l'Australie est exposée. Et sa réponse est de se tourner vers ses ennemis pour obtenir le salut.

Le gouvernement australien ferait bien d'écouter la parole sûre de la prophétie biblique. Dieu nous avertit : « Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l'Éternel ! » (Jérémie 17 : 5). Dieu nous met en garde contre ce qui arrivera exactement lorsque nous plaçons notre confiance dans les hommes plutôt que dans Dieu. Deutéronome 28 : 15 déclare : « Mais si tu n'obéis point à la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu n'observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd'hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage. »

Que pensez-vous que ces malédictions incluront ? Le chapitre prévient que Dieu a rendu le ciel comme de l'airain et la terre comme du fer (verset 23). Cela ressemble beaucoup à l’arrière-pays australien. Le bétail est abattu et les cultures sont plantées, mais vous ne pouvez pas les manger (versets 31, 38-40).

Lisez le chapitre. Voyez combien de ces malédictions présentent une similitude frappante avec ce que la Chine fait actuellement à l'Australie. Et imaginez ce qui se passerait si les relations avec les États-Unis continuaient à se détériorer. Que se passera-t-il si l'Australie se jette encore plus dans les bras de l'ennemi ? L'Australie ne compte que 27 millions d'habitants. La Chine en compte 1,4 milliard. La Chine compte à elle seule plus de 2 millions de militaires et 500 000 réservistes. Comme l'a dit Tucker Carlson lors d'un récent voyage à Brisbane, « Australia, watch yourself ! » (Australie, faites attention à vous !).

Une approche conciliante envers la Chine ne rendra pas l'Australie plus sympathique aux yeux de la Chine ou des États-Unis. Les efforts d'Albanese pour amadouer une Chine belliqueuse devraient tirer la sonnette d'alarme. Il en va de même pour la détérioration des relations avec les États-Unis. Mais se tourner vers n'importe quel homme tout en oubliant le Dieu qui a rendu nos nations grandes conduit à de terribles malédictions. Cela devrait être un signal d'alarme de bien plus grande ampleur.

L'héritage de l'Australie remonte à l'Empire britannique. Et cet empire trouve ses racines dans la tribu d'Éphraïm de la maison d'Israël. C'est à ce peuple que Dieu s'adresse dans le Deutéronome. Il met en garde les populations de Grande-Bretagne, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, d'Afrique du Sud, du Canada et des États-Unis. Il nous met en garde, vous et moi.

Mais Dieu promet aussi des bénédictions pour l'obéissance. Le verset 1 déclare : « Si tu obéis à la voix de l'Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Éternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. »

Dieu promet des bénédictions nationales. Il promet des récoltes bénies et des excédents. Il promet non seulement de les protéger de leurs ennemis, mais aussi que ceux-ci prendront la fuite. Mais rares sont ceux qui saisissent ces promesses. Les promesses ne sont pas seulement nationales, elles sont individuelles. Dieu promet des choses incroyables à quiconque « observera et agira. »

Vous pouvez agir là où les « grands esprits » de ce monde ne le peuvent pas. Vous avez accès à une prophétie étonnante — des nouvelles à l'avance — qu'ils ne comprennent pas, des promesses qu'ils refusent de saisir, des bénédictions qu'ils ne chérissent pas.

Si vous ne l'avez pas encore fait, pensez à vous abonner au magazine gratuit La Trompette. Il n'y a jamais eu un besoin aussi urgent de voir les événements mondiaux à travers le prisme de la prophétie biblique. Le moment est venu de faire confiance à Dieu, et non aux hommes, pour notre salut.