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Le mystère de l’Église (seizième parties)

Aaron Burden/Unsplash

Le mystère de l’Église (seizième parties)

Le Mystère Des Siècles – Chapitre 6

La suite provenant de Le mystère de l’Église (quinzième partie)

Finalement — l’immortalité

Au moment fixé par Dieu — quoique la personne puisse mourir entre-temps — cette personne, par une résurrection ou par un changement instantané à l’immortalité, naîtra de Dieu — dans le royaume de Dieu — car Dieu est un Royaume ! Elle ne sera plus faite de chair tirée du sol, mais elle se composera d’esprit, tout comme Dieu (Jean 4 : 24).

Que la vérité de Dieu est merveilleuse !

Pourtant, par ses ignobles supercheries, Satan a séduit le monde. Il a caché à l’humanité le fait que Dieu est ce Royaume que Jésus a proclamé, et que nous pouvons naître en tant qu’individus spirituels, faire partie de cette famille divine, faire partie du royaume de Dieu.

Que la vérité de Dieu est précieuse ! Dieu a conçu la procréation pour représenter Sa vérité de manière physique, et afin de nous permettre de toujours nous rappeler la connaissance relative à son merveilleux plan de salut !

L’Église, en sa qualité de mère spirituelle des chrétiens, a pour fonction de former un caractère saint, juste, parfait et divin en ceux que Dieu a appelés — en ceux qu’Il ajoute à Son Église.

Rappelez-vous que nul ne peut venir au Christ si Dieu le Père ne l’appelle et ne l’attire (Jean 6 : 44). Ceux qui sont convertis ne sont pas amenés à la conversion spirituelle par les « arguments de vente » d’évangélistes humains ; ils n’ont pas été convertis parce qu’on les y a « convaincus » ; ils ne se sont pas convertis après avoir été fortement émus par une grande éloquence ou une grande ferveur évangéliques ; ils n’ont pas été convaincus par des « appels à l’autel », chargés d’émotion, lors d’une croisade évangélique ponctuée des gémissements d’une chorale chantant : « Tel que je suis, je viens, je viens ! »

Vous ne pourrez pas trouver ce genre d’enseignement ou d’exemple, ni de telles croisades modernes d’évangélisation dans le Nouveau Testament. Pourtant, les gens de nos jours supposent, à tort, que c’est ce que le Christ a voulu — la voie que Jésus a introduite.

Jésus n’est pas venu mener une « croisade pour sauver les âmes », pour chercher à sauver, à l’époque, tous ceux qui étaient dans le monde de Satan. Il est venu pour appeler, du milieu du monde de Satan, un peuple prédestiné, et spécialement appelé et attiré par Dieu. Jésus a dit qu’il était impossible pour les autres personnes du monde de Satan de venir à Lui afin d’être sauvées, à moins d’avoir été spécialement appelées par Dieu pour devenir rois et enseignants quand le monde à venir de Dieu aura remplacé le monde de Satan. Jésus n’a jamais supplié qui que ce soit de Lui « donner son cœur ». Lors de Sa conversation avec une femme, au puits de Jacob, en Samarie, Il parla du Saint-Esprit en le comparant à une « eau vive ».

La femme Lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif ». Cette femme non convertie Lui demandait le salut et le don du Saint-Esprit. Mais, Jésus lui parla de ses péchés — de quoi elle devait se repentir. Il ne dit pas : « Viens à moi, telle que tu es, avec tes péchés ! »

Nul ne peut venir à Jésus tant que le Père ne l’attire. Tous ont péché. Le péché est contre Dieu le Père. On doit d’abord s’en repentir, s’en détourner ! C’est bien plus que du remords. Il s’agit d’être totalement dégoûté du péché pour s’en détourner et le vaincre. C’est ainsi que l’on est réconcilié avec Dieu, par la foi en Christ. C’est Dieu le Père qui ajoute à l’Église ceux qu’Il appelle au salut (Actes 2 : 47). C’est dieu qui place les membres dans l’Église (1 Corinthiens 12 : 18) — pas l’oratoire émouvant d’un évangéliste lors d’un appel à s’approcher de l’autel !

Dieu place chacun des membres dans Son Église, afin d’édifier en eux Son caractère juste, saint et parfait. Pourquoi cela ? Pour les préparer à devenir des êtres divins dans le royaume (la Famille) de Dieu, pour les faire gouverner et les faire régner sur toute la terre avec le Gouvernement de Dieu !

Comment l’Église, qui est la mère spirituelle des membres, développe-t-elle ce caractère spirituel ?

Cela nous amène à considérer le rôle réel de l’Église. Cela nous permet de comprendre pourquoi nul ne peut naître de nouveau, s’il ne fait pas partie de l’Église.

Le véritable rôle de l’Église

Le plus important, dans tout cela, c’est le véritable rôle que joue l’Église. Pourquoi Dieu a-t-Il voulu que ce soit le Christ qui la fonde ?

L’Église est la mère spirituelle de tous les êtres humains convertis. Ceux-ci sont ses embryons, ou ses fœtus spirituels à naître, engendrés du Saint-Esprit de Dieu, et qui sont déjà les enfants de Dieu.

L’Église est l’organisme spirituel de Dieu, bien structuré, qui nourrit spirituellement, forme et développe en caractère spirituel juste les futurs êtres divins — les enfants de Dieu
le Père.

Pour cette formation, le développement spirituel de ce caractère divin, Dieu a chargé l’Église d’une double responsabilité : 

  1. « Allez par tout le monde » et prêchez — annoncez — la bonne nouvelle de l’instauration prochaine du Royaume de Dieu ;
  2. « Paissez le troupeau ».

En paissant le « troupeau », en édifiant chez les membres Son caractère spirituel, Dieu leur a donné la possibilité de soutenir la grande mission : « Allez par tout le monde ».

Cette première et grande mission fut confiée aux apôtres. À un degré moindre, des évangélistes furent employés pour porter le message. D’autres leaders — des ministres ordonnés — restaient sur place. Pourtant, le pasteur local d’une congrégation peut diriger des réunions d’évangélisation dans sa région — pas du genre « croisade pour sauver les âmes », mais des conférences annonçant et proclamant, en tant que témoignage, l’instauration imminente du royaume de Dieu (le véritable Évangile) ! Cette grande mission — proclamer la bonne nouvelle du Royaume à venir, et « paître le troupeau » — est une fonction de l’Église, associée à son administration.

Chaque membre remplit un rôle important dans la proclamation de la bonne nouvelle (Évangile) au monde. Comment cela ? Pas en proclamant lui-même le message du Christ à ses voisins ou au monde. Cette tâche revient principalement aux apôtres, dans une certaine mesure aux évangélistes, et à un degré moindre aux pasteurs des congrégations locales. (La responsabilité essentielle des pasteurs locaux est de prêcher et de diriger la congrégation locale).

Le fonctionnement de toute l’Église est un tout, avec ses diverses opérations et administrations (1 Corinthiens 12 : 5-6).

La part du simple membre

Par exemple, quel rôle le simple membre, dans son église locale, joue-t-il dans la proclamation de l’Évangile au monde entier ? Cela est fait en premier lieu et directement par l’apôtre. En cette deuxième moitié du xxe siècle, cette tâche est également accomplie au moyen de la radio, de la télévision et de la presse.

Au premier siècle, cela se faisait par proclamation individuelle. Quelle part le membre laïc avait-il alors dans cette proclamation ?

Une part énorme ! Sans ce grand corps de membres laïcs, l’apôtre ne pourrait rien faire !

Veuillez prendre note de l’exemple suivant : les apôtres Pierre et Jean proclamaient le message dans le temple, à Jérusalem, depuis un certain temps. Un miracle avait été opéré par Pierre, et une grande foule s’était rassemblée. À cause de cela, les deux apôtres avaient été jetés en prison, pour la nuit, et avaient été sévèrement mis en garde. Leur vie était en danger. Ils étaient découragés.

Dès qu’ils furent libérés, ils allèrent immédiatement vers les membres (Actes 4 : 23). Ils avaient besoin du soutien et de l’encouragement des frères. Tous prièrent avec ferveur ! Pierre et Jean avaient terriblement besoin de leur loyauté, de leur soutien et de leurs prières. ils formaient tous ensemble une équipe !

Citons un exemple plus récent.

Le bureau du procureur général de l’État le plus peuplé d’Amérique, la Californie, avait donné un assaut armé massif, de façon soudaine et inattendue, au siège central de l’Église de Dieu à Pasadena, dans ce même État. Ce bureau prétendit, violant ainsi la Constitution américaine, que la propriété et les biens de l’Église appartenaient à l’État ; un tribunal avait secrètement désigné un administrateur judiciaire, pour s’emparer de l’Église du Dieu vivant, et l’administrer.

Au moment où l’administrateur judiciaire s’apprêtait à pénétrer dans le Hall d’Administration et dans les autres bâtiments avec ses associés et les shérifs adjoints, quelque cinq mille membres, avec leurs enfants et leurs bébés, s’assemblèrent dans ces édifices, et se mirent à prier ! Les portes furent fermées. Les représentants de l’ordre, armés, n’osèrent pas forcer les portes et perturber ces assemblées massives et ordonnées, en prière. Après trois jours, ils abandonnèrent la partie. L’administrateur judiciaire, un ancien juge de foi non chrétienne, donna sa démission. Le procès civil fut mis « en veilleuse ». l’église poursuivit ses opérations. La plus haute cour d’appel déclara, plus tard, que ce procès était sans fondement, et qu’il n’aurait jamais dû être intenté !

L’auteur de cet ouvrage, l’apôtre du Christ, peut dire catégoriquement que les apôtres, les évangélistes, les pasteurs et les anciens n’auraient jamais pu accomplir l’Œuvre divine sans le soutien loyal et les encouragements continuels des membres laïcs.

De son côté, le membre laïc ne pourrait jamais édifier et développer en lui le caractère saint, juste et parfait de Dieu sans l’aide de l’apôtre, des évangélistes, pasteurs et anciens. Les divers membres que dieu a placés dans Son Église dépendent les uns des autres. Ils forment une équipe — un organisme spirituel structuré — tout à fait différente des organisations profanes et mondaines.

Comment, pour être plus précis, cette interdépendance se traduit-elle ?

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