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Le mystère du royaume de Dieu (quinzième partie)

Nils Nedel/Unsplash

Le mystère du royaume de Dieu (quinzième partie)

Le Mystère Des Siècles – Chapitre 7

La suite provenant de Le mystère du royaume de Dieu (quatorzième partie)

L'ncroyable potentialité humaine

Dans l’Épître aux Hébreux, il est écrit : « En effet, ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons » (Hébreux 2 : 5). Dans le contexte du chapitre, il est question du « monde à venir ».

Il n’existe qu’une Terre. Toutefois, la Bible parle de trois mondes, âges ou civilisations sur la Terre : « l’ancien monde » (le monde antédiluvien de Adam à Noé) ; « le monde présent » (du Déluge au Second avènement du Christ) ; et le « monde à venir » (qui débutera lorsque le Christ reviendra pour instaurer le royaume de Dieu).

Ce verset laisse entendre que le monde a été soumis à des anges. En fait, tout au début de cette Épître aux Hébreux, au premier chapitre, il est question du Christ et des anges, et du rapport entre les anges et les êtres humains—choses que nous avons déjà expliquées au chapitre 2.

Rappelez-vous surtout le contexte et le thème central : il est question du « monde à venir dont nous parlons », et non pas du monde d’aujourd’hui, qui court à sa perte ! Continuez au verset 6 : « Or quelqu’un a rendu quelque part ce témoignage... » Puis suit une citation tirée des seuls six premiers versets de Psaumes 8.

Dans ce psaume, David déclare clairement que la Terre, l’atmosphère terrestre, l’air et la mer ont été assujettis à l’homme. L’auteur de l’Épître aux Hébreux, sous inspiration, élargit la prophétie de David pour ajouter un élément radicalement différent—quelque chose qui va se produire dans le monde à venir !

Cette connaissance révélée du dessein de Dieu pour l’humanité—celle de l’incroyable, et impressionnante, potentialité humaine—dépasse toute imagination. La science n’en sait rien ; aucune religion, pour autant que je sache, n’en parle ; et l’enseignement supérieur l’ignore totalement.

Néanmoins, c’est ce que Dieu dit avoir préparé pour ceux qui L’aiment (1 Corinthiens 2 : 9-10).

J’ai dit auparavant que Dieu révéla à nos premiers parents une connaissance essentielle, mais ils ne Le crurent pas ! Quelque quatre mille ans plus tard, Jésus-Christ—le « second Adam »—parut sur la Terre, porteur d’un message de la part de notre Père céleste, révélant la même connaissance essentielle, mais seulement une poignée—cent vingt personnes—crurent ce qu’Il dit, quoique beaucoup professaient « croire en Lui » (comme dans Jean 8 : 31, 37-38, 40, 45-46).

Aujourd’hui, la science, la religion et l’enseignement ne croient toujours pas ce qu’Il a dit.

Reportons-nous à ce passage de l’Épître aux Hébreux, pour savoir ce qu’il déclare, en commençant là où l’auteur cesse de citer le huitième psaume : « En effet, en lui [c’est-à-dire à l’homme] soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui fût soumis » (Hébreux 2 : 8).

Dieu, entend-Il bien ce qu’Il dit (« toutes choses ») ? Rien n’est exclu ?

La Bible Moffatt traduit le mot grec pour « toutes choses » par « l’univers ».

En d’autres termes, pour ceux qui sont disposés à croire ce que Dieu déclare, il est écrit qu’Il a décrété que l’univers entier, avec toutes ses galaxies, ses soleils et ses planètes innombrables—le tout—sera soumis à l’homme.

Avant d’en douter peut-être, lisez les mots suivants, au verset 8 : « Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses [l’univers infini] lui soient soumises ». Rappelez-vous qu’il est question du « monde à venir » (verset 5)—et non pas du monde présent. Mais que voyons-nous aujourd’hui ? « Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’Il a soufferte... » (Hébreux 2 : 9). En dehors du Christ, aucun homme n’est encore « couronné de gloire et d’honneur ».

En revanche, le Christ est déjà couronné de gloire et d’honneur. Poursuivons notre lecture : « Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses [l’univers entier], et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. C’est pourquoi il [le Christ] n’a pas honte de les appeler frères... » (versets 10-11).

En d’autres termes, les chrétiens qui ont le Saint-Esprit sont cohéritiers avec le Christ, et ils vont hériter de tout ce que le Christ a déjà hérité. Jésus est déjà couronné de gloire ! Il a déjà hérité de l’univers entier qu’Il soutient par Sa puissance. L’homme converti, ayant le Saint-Esprit de Dieu (Romains 8 : 9), n’est encore qu’un héritier en puissance—il n’a pas encore reçu son héritage.

Notez bien que le Christ est déjà couronné de gloire et d’honneur, qu’Il a déjà reçu Son héritage. En effet, chapitre 1 de Hébreux : « Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses [tout l’univers], par lequel il a aussi créé le monde [d’après l’original : “les mondes”], et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses [tout l’univers] par sa parole puissante... » (Hébreux 1 : 1-3).

Le Christ vivant soutient déjà l’univers entier par Son pouvoir divin infini. Les versets suivants montrent qu’Il est supérieur aux anges. Il est le Fils engendré, puis né de Dieu. Les anges sont seulement des êtres créés individuellement. Ce sont des êtres spirituels (invisibles) qui exercent un ministère en notre faveur—pour nous qui leur sommes inférieurs pour l’instant, mais héritiers du salut, lorsque, comme le Christ, nous deviendrons des fils nés de Dieu (Hébreux 1 : 4-14).

L’espace lointain—des planètes en ruine

Rapprochez ces passages avec ce qui est révélé dans le huitième chapitre de l’Épître aux Romains.

Il y est question du Christ, en tant que Fils de Dieu : « afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères [beaucoup de frères] » (Romaine 8 : 29). Les humains, ayant le Saint-Esprit de Dieu, sont héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ qui est le seul humain à être déjà né en tant que Fils de Dieu, par une résurrection des morts (Romains 1 : 4). Il est le premier de la famille humaine à être né dans la Famille divine—le royaume de Dieu. Il est notre Pionnier à tous. Nous suivrons, à la résurrection des justes, lors de Son retour sur la Terre, dans toute Sa puissance et toute Sa gloire.

Ce huitième chapitre de l’Épître aux Romains déclare, au verset 9, que si le Saint-Esprit de Dieu habite en nous, nous sommes Ses fils engendrés. En revanche, si ce n’est pas le cas, nous ne Lui appartenons pas : nous ne sommes pas chrétiens du tout. Le verset 11 indique que si le Saint-Esprit de Dieu croît en nous, et nous conduit, nous serons ressuscités des morts par Son Esprit (ou changés en êtres immortels si nous sommes encore vivants lors du retour du Christ).

Poursuivons notre lecture : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu... L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ... afin d’être glorifiés avec lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous» (Romains 8 : 14, 16-18).

« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création [tous les soleils, toutes les planètes, les étoiles et les lunes] a été soumise à la vanité—non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise,—avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière [les étoiles, les soleils, et les lunes délabrées et inutilisables] soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi [les chrétiens engendrés par le Saint-Esprit], qui avons les prémices de l’Esprit [le nombre infime de ceux appelés en ce moment au salut—les “prémices”], nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8 : 14-23).

Que cette connaissance est étonnante, merveilleuse !

Il serait difficile de trouver un passage biblique plus surprenant, plus impressionnant et plus révélateur que celui-là !

Ce qu’il contient est si stupéfiant qu’on n’en saisit pas toute la portée lorsqu’on le lit rapidement.

J’ai commencé par citer Romains 8 : 29, selon lequel le Christ est le premier-né d’entre beaucoup de frères.

Dans Hébreux 1, il est écrit que le Christ—le premier humain à être né par une résurrection d’entre les morts—a été glorifié, et Il soutient maintenant tout l’univers. Il est notre Pionnier, et Il nous a précédés. À Son retour sur terre, dans Sa puissance et dans Sa gloire, ceux qui se sont convertis et qui ont reçu le Saint-Esprit naîtront dans la Famille divine par une résurrection. Puis l’univers entier leur sera soumis !

Nous avons vu, à partir de Romains 8, que si l’Esprit de Dieu habite en nous, et si nous nous laissons guider par lui, nous serons promus à une composition spirituelle et à l’immortalité, dans la Famille divine, comme ce fut le cas pour le Christ, en l’an 31 de notre ère, lors de Sa résurrection.

« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » (verset 19). Cet événement aura lieu après l’époque de la résurrection, lorsque ceux qui sont humains deviendront—par une résurrection ou par un changement, instantané, de chair mortelle à immortalité spirituelle—enfants de Dieu.

La suite sur...

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