Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

Le plus récent geste provocateur de Biden contre Israël

Le 22 novembre, le président américain Joe Biden a créé un nouveau poste de représentant spécial pour les affaires palestiniennes dans le but d’améliorer les relations américano-palestiniennes. Le gouvernement intérimaire de Yair Lapid et le nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu ont tous deux été informés au préalable de la nomination de Hady Amr.

Le contexte de l’annonce : En mars 2019, le président Donald Trump a fermé le consulat de Jérusalem.

  • Le consulat avait servi d’ambassade de facto auprès des Palestiniens, fusionnant ainsi les missions diplomatiques divisées auprès des Israéliens et des Palestiniens.

  • Durant sa campagne, Joe Biden a promis de rouvrir le consulat de Jérusalem, ce à quoi le gouvernement israélien s’est farouchement opposé.

  • Bien que le consulat reste fermé, un haut fonctionnaire du département d’État américain a déclaré que l’administration était toujours déterminée à le faire rouvrir.

Entre-temps, le nouveau représentant spécial « s’engagera étroitement avec les Palestiniens et leurs dirigeants » et « continuera à s’engager avec Israël sur les questions relatives aux Palestiniens », a déclaré le responsable du département d’État.

Pourquoi maintenant ? L’administration Biden espérait annoncer cette promotion en mai dernier, selon le Times of Israel. Mais l’initiative a été mise en veilleuse après que le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a demandé à l’administration Biden de ne pas la mettre en œuvre, la jugeant « insuffisante à la lumière de l’échec de Washington à tenir sa promesse de rouvrir le consulat américain à Jérusalem ».

Alors, qu’est-ce qui a changé ? Le Times of Israel apporte un éclairage sur la réponse : « Au cours de l’année et demie écoulée, l’administration Biden s’est retenue de réaliser cette promesse de campagne, ne voulant pas déstabiliser le gouvernement plus modéré dirigé par Lapid et l’ancien Premier ministre Naftali Bennett qui était en place. » Aujourd’hui, comme l’a souligné le Times of Israel, « cette priorité n’existe plus alors que Netanyahou se prépare à revenir au pouvoir ».

En d’autres termes, maintenant que Biden n’a plus à s’inquiéter de nuire par inadvertance au gouvernement Israélien de Lapid qui faisait des courbettes devant l’Amérique, les gants sont tombés. Avec le retour de Netanyahou, Biden est libre de poursuivre des politiques pro-palestiniennes et anti-israéliennes. La création du nouveau bureau ouvrira la porte à de telles politiques.

Pourquoi c’est important : Comme le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, l’explique dans son livre L’Amérique sous attaque, la Bible prophétise que M. Trump reprendra bientôt le pouvoir et mènera une résurgence temporaire pour l’Amérique. Compte tenu de l’amitié entre Trump et Netanyahu, cette résurgence pourrait très bien s’étendre à Israël également.

Cependant, dans l’immédiat, avec Biden toujours en poste, attendez-vous à davantage de provocations à l’encontre d’Israël et de Netanyahu. À part Donald Trump, peu de personnes sont plus détestées par la gauche radicale que Netanyahu. Pour comprendre pourquoi, lisez L’Amérique sous attaque.