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Le premier Commandement avec une promesse

Ned White/iStock/Thinkstock

Le premier Commandement avec une promesse

Il n’y a aucun substitut à l’autorité au foyer, donnée par Dieu, à un parent.
Quand le maire de Philadelphie, Michel Nutter, s’en est pris aux délinquants adolescents dans une église baptiste, le 7 août, j’ai été frappé de la manière dont la congrégation a reçu cette réprimande—une bonne partie visait carrément les parents. M. Nutter est revenu sur son éducation dans Philadelphie-ouest, il y a 40 ans, quand ses parents ont mis en vigueur un code de conduite simple.

«Cette chambre? Nous te laissons dormir dans cette chambre», a dit M. Nutter, paraphrasant l’approche ferme, éminemment sensée de ses parents. «Ces vêtements sur ton corps? J’ai acheté ces vêtements. Je t’ai amené ici, je te ferai sortir d’ici».

Il ne s’agissait pas d’une conclusion comique à un concert de Bill Cosby. C’était un sermon cinglant qui a soulevé des applaudissements nourris, et des alléluias et des amen. C’était une foule offrant un soutien enthousiaste pour des mesures de répression dans toute la ville contre l’anarchie des jeunes et le manque de respect vis-à-vis de l’autorité.

«Parents, parlez à vos enfants», a plaidé le maire. «Ils doivent comprendre qu’il y a des conséquences sérieuses au comportement agressif, violent, idiot et stupide.» Il a ensuite visé les adolescents: «Si vous voulez être agressifs, nous allons être agressifs».

Ceux qui ont entendu le message du maire—la plupart d’entre eux étaient des parents—l’ont absolument aimé. Un paroissien noir a dit: «Notre génération plus âgée s’est durement battue, et il n’y a pas si longtemps que nous avons obtenu le droit de vote. Que quelques gosses en profite de cette manière, c’est très dérangeant».

Cependant, cette femme, comme beaucoup d’autres qui ont applaudi le message du maire, semble être une grande partie du problème. Quand on a interrogé sa fille de 16 ans, qui a également assisté à l’assemblée, sur les remarques du maire, voici sa réponse acerbe: «Je n’en ai prêté aucune attention».

La plupart des gens qui s’étaient pressés dans cette église pour entendre le maire étaient trois ou quatre fois plus âgés que cette fille, qui était l’une du peu de jeunes à s’être dérangés pour être présents.

Elle «n’en a prêté aucune attention». Les parents, de leur côté, ne pouvaient s’arrêter d’acclamer! Pourquoi? Parce que beaucoup d’entre eux se rendent compte qu’ils ont perdu le contrôle de leurs enfants— et ils ont grand besoin d’aide. Beaucoup ne mettent tout simplement pas en application la loi ou un code de conduite à la maison. Et maintenant ils veulent que les autorités civiles interviennent et soient agressives.

Il y a un an et demi, je me rappelle avoir lu plusieurs nouveaux rapports sur le plan de l’Association psychiatrique américaine pour mettre à jour et réviser son manuel Diagnostic et statistique des désordres mentaux. La dernière révision a eu lieu en 1994. Depuis lors, personne n’en a été surpris, les «experts» ont découvert toute une série de nouvelles maladies mentales, y compris des «maladies» comportementales particulièrement communes chez des jeunes.

Des maladies comme le trouble oppositionnel avec provocation. Un individu ayant cela, dit l’apa, est facilement irrité et a souvent un «comportement provocateur, désobéissant et hostile à l’égard de ceux qui représentent l’autorité».

Ensuite, il y a les troubles du dérèglement de l’humeur avec dysphorie. C’est l’étiquette psychiatrique ridicule donnée aux enfants qui ont au moins trois crises de colère par semaine!

Ce n’est pas simplement un esprit de rébellion qui peut être chassé par les parents disposés à utiliser une discipline autoritaire—ce sont des troubles psychiques qui doivent être traités par des médicaments psychotropes dangereusement puissants. Comme l’a noté le Washington Post, ces nouveaux troubles «pourraient avoir des implications d’une grande portée, y compris le fait de déterminer qui est diagnostiqué comme mentalement atteint, qui devrait recevoir de puissants psychotropes, et si des compagnies d’assurance, et combien d’entre elles, payeront pour le soin». (Il s’agit de milliards d’euros de racket pharmaceutique où des millions d’enfants sont traités comme des cobayes.)

Ce n’est pas que l’industrie pharmaceutique et les psychothérapeutes soient principalement à blâmer. La cause première de notre panne sociale, c’est la désintégration de la famille traditionnelle et du règne de la loi. Médicaliser la rébellion des jeunes, n’est que l’une des nombreuses alternatives par trop commodes pour des parents qui ont abandonné leurs responsabilités données par Dieu pour maintenir la loi et l’ordre au domicile familial.

Mais ce que tous les parents doivent savoir et accepter, c’est qu’il n’y a pas de substitut à la loi de Dieu! La toute première forme de gouvernement et d’autorité avec laquelle un enfant entre en contact, c’est le gouvernement de la famille à l’intérieur du foyer. S’il est inexistant, comment pouvons-nous nous attendre alors à ce que des enfants grandissent avec un respect salutaire pour la loi et le gouvernement dans la société?

Quand la famille se décompose, la société suit rapidement.

C’est pourquoi Dieu tonne, par l’intermédiaire de l’apôtre Paul: «Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste» (Éphésiens 6:1). La toute première chose que des pères et des mères craignant Dieu doivent apprendre à leurs enfants, c’est d’obéir à leurs parents!

Et quand les enfants désobéissent, la Bible dit qu’ils devraient être corrigés—non pas dans la colère ou la frustration—mais avec amour.

«La folie est attachée au cœur de l’enfant; la verge de la correction l’éloignera de lui», dit Proverbes 22:15. Les enfants, autrement dit, doivent être enseignés sur le fait qu’il y a des conséquences pour le comportement agressif, violent, idiot et stupide. C’est à la maison que les enfants apprennent en premier que se battre, briser des vitres, voler des jouets, détruire la propriété, ignorer les règles et manquer de respect au gouvernement ne seront tout simplement pas tolérés. Et s’ils veulent être provocateurs, en colère et agressifs envers le reste des membres de la famille dans leur communauté, alors les parents doivent répondre agressivement à leur agression.

Paul continue dans Éphésiens 6:2: «Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse)». Apprendre à MAINTENIR et à révérer le poste et l’autorité, tant du père que de la mère, c’est l’une des plus grandes leçons— et bénédictionsque n’importe lequel d’entre nous puisse jamais apprendre!

C’est, après tout, un des Dix Commandements! (Exode 20:12). Et c’est le premier Commandement qui comporte une promesse. Remarquez: «Afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre» (Éphésiens 6:3). L’obéissance au cinquième Commandement construit automatiquement des habitudes et des traits de caractère qui mènent à une vie physique longue et prospère.

En fin de compte, si nous apprenons à honorer notre Père spirituel et à Lui obéir par le processus de conversion chrétienne, cela mènera à une vie éternelle remplie de joie dans la famille—qui s’étendra à tout jamais—du Dieu tout-puissant!  

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