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Le président Trump fait face à une résistance continuelle de la part des juges

Le président Trump fait face à une résistance continuelle de la part des juges

Les juges fédéraux et des États à travers le pays continuent de défier et d'annuler les décrets signés par le président des États-Unis Donald Trump. Depuis jeudi, les mesures du président Trump sont bloquée par 108 décisions fédérales.

Vote : Jeudi, la juge de district américaine Colleen Kollar-Kotelly, nommée par Bill Clinton, a bloqué l'ordre exécutif de Trump exigeant une preuve de citoyenneté pour voter.

Le décret a été signé en mars afin d'éliminer la fraude électorale. Mais le Comité national démocrate et des groupes de gauche de défense du droit de vote ont intenté une action en justice, affirmant que le décret pourrait « réduire au silence des millions d'Américains ».

La juge Kollar-Kotelly a statué que la Constitution confère le pouvoir de réglementer les élections fédérales aux États et au Congrès, et non au président.

Diversité, équité, inclusivité : Jeudi également, la juge Landya McCafferty du tribunal de district des États-Unis a empêché l'administration Trump de mettre fin aux programmes de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI) dans les écoles de la maternelle jusqu'à la dernière année scolaire.

Au début du mois, le ministère de l'Éducation a envoyé des lettres aux écoles primaires et secondaires pour leur demander de mettre fin à leur initiative DEI, faute de quoi elles ne recevraient plus de financement fédéral. Le juge McCafferty a déclaré que les lettres étaient « trop vagues sur le plan constitutionnel ».

Clandestins : L'ancien juge du Nouveau-Mexique, Joel Cano, et son épouse, Nancy, ont été arrêtés jeudi pour avoir hébergé chez eux trois immigrants clandestins, tous membres du gang vénézuélien Tren de Aragua.

Le juge Cano avait démissionné de son poste le 3 mars après la perquisition de son domicile et la découverte de Cristhian Ortega-Lopez, 23 ans, vivant dans sa maison d'hôtes. Ortega-Lopez est un immigrant clandestin et porte l'insigne du tatouage Tren de Aragua.

Des armes de poing, des fusils et trois téléphones appartenant à Ortega-Lopez ont été saisis. Selon les documents judiciaires, les agents ont trouvé sur son téléphone des photos de lui posant avec des armes, des signes de gangs et le juge Cano et sa femme, ainsi que des photos de deux victimes de meurtre mutilées, décapitées et démembrées.

Le président Trump a tenté d'arrêter et d'expulser les membres de Tren de Aragua et d'autres clandestins vivant aux États-Unis qui représentent une menace pour la société.

Résistance contre Trump : De nombreux juges fédéraux et autorités des États résistent activement le président Trump et son administration. Ils accusent le président d'outrepasser son autorité alors même qu'ils outrepassent la leur.