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Le prix des aliments continue de grimper

macida/iStockphoto

Le prix des aliments continue de grimper

Avez-vous entendu parler du cheval noir de l’Apocalypse ?

Mes moments les plus heureux en tant que jeune, c’était quand je travaillais à la ferme de mon grand-père. Il avait 200 hectares de blé, maïs, pommes de terre, de soja et du bétail dans une des parties les plus fertiles du Michigan. La propriété était parsemée de jardins et de pommiers, de poiriers et de cerisiers. Cela produisait tellement que mon grand-père avait ouvert un stand et vendait l’excédent aux gens qui venaient de la ville.

Mon désir de jeune, c’était d’être fermier comme lui. Mais comme le temps passait, mon grand-père est mort et ma grand-mère a vendu la ferme. Comme des milliers d’autres fermes abandonnées, on l’a perdue de vue.

Maintenant, au lieu d’être fermier, je suis gestionnaire d’une cuisine commerciale. Je reçois des bulletins périodiques des organisations agricoles m’informant sur le bétail et la production des cultures vivrières, aux États-Unis.

En février, nous avons reçu des nouvelles alarmantes—mais attendues : le prix des aliments va vers le haut.

L’été dernier, des propriétaires de ranchs au Texas, dans l’Oklahoma, et dans d’autres États ont connu la sécheresse la plus sévère en plus d’un demi-siècle, laissant de maigres réserves d’herbe et d’eau pour le bétail. Le foin est passé de 80 à 200 dollars la tonne. Les têtes de bétail ont atteint leur nombre le plus faible depuis 1952—le 14ème déclin annuel, et le plus long cycle à la baisse dans l’histoire des affaires.

Cela signifie que les prix du bœuf au détail montent. Après avoir grimpé de 10 pour cent l’année dernière, on s’attend à ce qu’ils grimpent d’un autre 5 pour cent cette année. Le maïs, le blé et le soja tendent vers le haut, et nous devrions nous attendre à payer 10 pour cent de plus pour les œufs, le beurre et le lait.

Qu’est-ce qui a causé la sécheresse ? Les météorologistes blâment l’influence climatique de la Niña et un océan Pacifique froid. Cette année, la Niña s’est formée de nouveau si bien que les États, déjà frappés de sécheresse, du Texas, de l’Oklahoma et du Nouveau-Mexique pourraient se retrouver dans une autre année sèche. Au Texas, les météorologistes craignent que cette tendance ne persiste une décennie.

Le fermier américain est maintenant aux prises avec un climat nuisible et un chaos économique. Les fermiers dans d’autres pays ont également des problèmes de production. Entre 1999 et 2006, les stocks mondiaux de nourriture ont diminué de moitié. Durant les cinq ans passés, les prix de la nourriture, dans le monde, ont augmenté de 68 pour cent !

Une image inquiétante

Je me reporte souvent en arrière, à l’époque où j’étais jeune garçon dans la ferme de mon grand-père. Je peux encore visualiser l’abondance des légumes et des fruits. Mais cette vision est souvent ombragée par une autre scène qui passe dans mon esprit.

Je suis debout sur une vaste plaine, regardant vers l’horizon. Ce dernier commence à se brouiller ; une gerbe de poussière s’élève. Tourbillonnant avec des particules de débris de terre sèche, un nuage de poussière s’étend sur le terrain en de grandes vagues roulantes. Il vient vers moi. Je commence à voir quelque chose à l’intérieur : une vague silhouette. Des particules de poussière atterrissent sur mes cils. Subitement la silhouette explose du nuage—un cheval noir portant un cavalier squelettique tenant une balance. Je me retourne pour fuir, mais je suis dépassé. Le nuage me couvre d’une noirceur sèche et étouffante. Je vois, et je ressens, seulement une tempête sombre.

Le nuage devient progressivement plus clair et je peux voir la lumière du soleil de nouveau. Je peux progressivement discerner le paysage autour de moi de nouveau. Mais ce que je vois est terrifiant.

Les arbres sont dépouillés de leurs feuilles. Il n’y a pas d’herbe. Les ruisseaux et les points d’eau ont du sable pour eau, et sont bordés d’os secs d’animaux. Les luxuriantes terres cultivables ont été complètement dénudées. Il y a des gens là—seulement quelques personnes. Mais il y a des troubles. Ces personnes se battent pour ce qui semble être une petite miche de pain sec. Je commence à avoir faim.

« Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin » (Apocalypse 6 : 5-6).

Regardez vers la cause

Bien que la plupart d’entre nous ne sont pas affamés de jour en jour, les faits changent et de plus en plus de gens se rendent compte que notre chaîne alimentaire est réellement en danger.

Nous vivrons bientôt dans le monde du cheval noir. La vérité, c’est que notre météo, les productions de nos récoltes et les prix—ou l’existence—de notre nourriture ne sont pas ultimement décidés par la Niña, ou dus au caractère aléatoire du climat mondial. Dieu en est responsable ! Et, en fait, Il utilise le temps pour nous bénir ou nous punir. Notre météo mondiale et nos problèmes de nourriture sont des malédictions longtemps méritées pour nos péchés à l’échelle mondiale.

Que pouvez-vous faire alors que le cheval noir commence à avancer ? Dans un monde où avoir de la nourriture pour survivre est en question ? Où une ferme modeste du Michigan aura l’air d’un paradis de nourriture en rêve ?

Vous devez aller à la cause. La cause première n’est pas un océan Pacifique froid. C’est notre transgression des lois de Dieu. Dans Lévitique 26, Dieu a promis de nous bénir à profusion si nous obéissons. (Et Il a béni cette nation—et d’autres qui sont aussi des descendants de Abraham, parce que Abraham Lui a obéi.)

Mais aujourd’hui, nous ne Lui obéissons pas. Lévitique 26 nous dit également ce que cela produira. Nos nations, nos dirigeants, nos familles et notre esprit souffrent, et bientôt ce sera aussi le tour de notre estomac.

Il y a, cependant, une solution permanente à la sécurité alimentaire. Non pas une ignorance entêtée ni le fait de prendre ses désirs pour la réalité, non pas une critique stérile ni la réduction de la pollution. La solution, c’est de reconnaître que nous sommes impuissants à contrôler le climat, et que nous devons nous repentir et obéir au Dieu qui le contrôle !