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Le Vatican envisage un changement de régime au Venezuela
Le gouvernement socialiste du Venezuela est au bord de l'effondrement. Le président Donald Trump a déployé 10 000 soldats dans les Caraïbes dans le cadre d'un renforcement militaire comprenant huit navires de guerre, dix avions de combat F-35, des drones équipés de missiles, un sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire et une base flottante pour les forces d'opérations spéciales. La position officielle de l'administration Trump est que ce renforcement fait partie de sa « guerre contre le narco terrorisme, » mais des fonctionnaires anonymes ont déclaré à de nombreux organes de presse que le véritable objectif était la destitution du président Nicolás Maduro.
Le président Trump a indiqué qu'il envisageait la possibilité de frappes terrestres au Venezuela, ce qui a incité un Maduro provocateur à mobiliser des troupes le long de la côte. Pourtant, malgré cette posture, Maduro sait que ses troupes n'ont aucune chance face à l'armée américaine. Il se tourne donc vers l'Église catholique pour obtenir de l'aide.
Dans le cadre de son émission télévisée hebdomadaire du 8 octobre, Maduro a assuré au peuple vénézuélien qu'il avait écrit personnellement au pape Léon XIV pour demander la médiation du Vatican afin de préserver « la paix et la stabilité » dans le pays. Pourtant, l’espoir de Maduro que le pape l’aidera à préserver son régime socialiste est peut-être illusoire.
Quelques jours seulement après que Maduro eut annoncé avoir écrit au pape, le Vatican a officiellement canonisé ses deux premiers saints vénézuéliens : José Gregorio Hernández et Carmen Rendiles. Maduro et son régime ont d'abord été ravis par cette nouvelle, y voyant un signe des bonnes relations entre le Vatican et le Venezuela. Puis, Maduro a constaté le soutien massif dont bénéficiaient des personnalités telles que le cardinal Baltazar Porras, archevêque émérite de Caracas.
Le cardinal Porras étant un critique virulent et persistant du régime socialiste de Maduro, le gouvernement vénézuélien a annulé une grande messe d'action de grâce pour les canonisations, puis a empêché le cardinal Porras de se rendre dans l'ouest du pays. Maduro a faussement accusé le cardinal Porras de « conspirer » pour empêcher la canonisation de saint José Gregorio Hernández afin de ne pas paraître anticatholique. Mais il est évident qu'il existe de sérieuses tensions entre le régime Maduro et la hiérarchie catholique vénézuélienne.
En fait, la rupture entre Maduro et les catholiques après l'annonce de la canonisation par le pape Léon était tellement inévitable qu'il semble probable que Léon ait utilisé cette annonce pour attiser l'opposition contre Maduro. Dans les années 1980, le président Ronald Reagan et le pape Jean-Paul II ont collaboré pour faire tomber l'Union soviétique. Il est donc possible que le président Trump et le pape Léon coordonnent leurs actions pour faire tomber Maduro. Le président Trump a récemment autorisé la CIA à mener des opérations secrètes au Venezuela. Le fait que le Vatican ait choisi de canoniser ses premiers saints vénézuéliens cette année pourrait donc revêtir une importance particulière.
Léon attise les sentiments pro-catholiques au Venezuela, tandis que Trump sanctionne le régime socialiste qui persécute la hiérarchie catholique vénézuélienne. Ces mesures pourraient signifier un changement de régime.
À court terme, la destitution de Maduro serait probablement bénéfique tant pour les États-Unis que pour l'Église catholique romaine. Le Cartel des soleils de Maduro est une source majeure de trafic de drogue vers les États-Unis, que le président Trump voudrait voir interrompre. Pourtant, un Venezuela pro-catholique pourrait encore se retourner contre les États-Unis.
En fait, les prophéties bibliques indiquent que cela se produira.
Dans Apocalypse 17 et 18, Dieu qualifie l'empire dirigé par l'Allemagne et influencé par le Vatican qui émerge actuellement en Europe de « Babylone la grande ». Dans les prophéties correspondantes de l'Ancien Testament, Ésaïe 23 et Ézéchiel 27, cet empire apparaît sous le nom de Tyr, le centre commercial le plus puissant de la Méditerranée antique.
Sur la base de ces Écritures, feu Herbert W. Armstrong avait prédit depuis longtemps que l'alliance entre l'Europe et l'Amérique du Sud deviendrait extrêmement forte. Les facteurs les plus importants qui cimenteront cette alliance sont la religion catholique romaine et la langue espagnole. Cette union ne sera toutefois pas une union entre égaux : Les pays d'Amérique latine redeviendront des États vassaux du Saint Empire romain, dominé par les catholiques.
Comme l'avait prédit le numéro de juillet 1965 de la Pure vérité, « Les riches ressources minérales de l'Amérique latine traverseront l'Atlantique pour alimenter les fourneaux affamés de la Ruhr et des autres complexes industriels européens. »
L'Allemagne et le Vatican construisent une alliance transcontinentale qui comprendra à terme 10 rois européens, un réseau loyal d'États vassaux latino-américains et une alliance anti-iranienne de régimes arabes.
Avec son bras gauche, ce conglomérat dominé par le Vatican s'étendra vers le sud et l'est jusqu'au Moyen-Orient pour conquérir la ville sainte de Jérusalem. Ensuite, avec son bras droit, ce « Saint » Empire romain s'étendra vers le sud et l'ouest, traversant l'Atlantique pour prendre le contrôle de l'Amérique latine et assiéger les États-Unis.
Pour plus d'informations sur les tentatives du Saint Empire romain d'assiéger et de conquérir les États-Unis, lisez le chapitre 7 du livre du rédacteur en chef Gerald Flurry, Isaiah's End-Time Vision, (La vision d'Ésaïe sur le temps de la fin, disponible en anglais seulement).