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Le véritable héritage du pape François

GARY DORNING/la trompette

Le véritable héritage du pape François

Nous devons examiner honnêtement où il a mené l'Église catholique. 

Le pape François a été le pape le plus controversé depuis Pie XII, qui a dirigé l'Église catholique pendant la Seconde Guerre mondiale.

François a rehaussé le profil de l'Église catholique romaine à bien des égards. Quelques mois après son accession au pontificat, il est devenu l'homme le plus populaire et le plus aimé de la planète, l'espoir de millions de personnes et la personnalité de l'année du magazine Time. L'enthousiasme qu'il a apporté à l'Église a été appelé « l'effet François ».

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Les temps ont changé au cours des 12 ans qui se sont écoulés depuis l'entrée en fonction de François. Ces dernières années, cet éclat s'était atténué. Ses détracteurs ont reproché à François de libéraliser l'Église et d'imposer ses vues à ceux qui étaient réticents à l'idée de s'y rallier. Le monde est devenu plus dangereux et, à bien des égards, s'est déplacé vers la droite sur le plan politique. J'ai écrit dans notre dernier numéro : « Je crois que l'époque de changement dans laquelle nous vivons nécessitera un pape différent. Le pape François ne correspond pas tout à fait à cette image » [« A New Era Requires a New Pope (Une nouvelle Ère nécessite un nouveau pape) », theTrumpet.com/31311].

Aujourd'hui, le monde a un pape différent. C'est le bon moment pour réfléchir à ce que le pape François a fait et aux façons spectaculaires dont il a fait avancer la prophétie biblique.

Rétablir l'Empire latin de l'Europe

Le pape François a été le premier pape non européen depuis plus d'un millénaire. Son élection a captivé l'Amérique latine et déclenché une vague de catholicisme dans son pays natal, l'Argentine.

Notre brochure Il avait raison relate les prévisions exactes du regretté éducateur Herbert W. Armstrong, basées sur les prophéties de la Bible. Dans le chapitre de ce livret sur les relations entre l'Europe et l'Amérique latine, nous écrivons : « La Pure vérité [prédécesseur de la Trompette] reconnaissait l'importance profonde des racines religieuses que partagent les Européens et les Latino-Américains. En octobre 1957, elle déclarait : « Les nations d'Amérique latine se joindront à la renaissance européenne de l'ancien Empire romain  […] » (Demandez une copie gratuite de Il avait raison pour un aperçu approfondi de cette relation).

Cette prophétie a été écrite il y a près de 70 ans ! Il s'agit d'une prophétie qui ne peut venir que de Dieu.

L'Amérique latine possède d'immenses ressources. L'Allemagne le sait très bien. Ce pays dirige l'Europe. Et la prophétie montre qu'elle dirigera bientôt aussi l'Amérique latine à la tête d'un Saint Empire romain reconstitué !

Le pape François a contribué à ajouter une dimension religieuse et culturelle essentielle à cette union. Son élection a mis en lumière l'histoire que ces deux blocs partagent depuis des centaines d'années, ainsi qu'une religion et une vision communes. À une époque où la Chine fait également des incursions économiques en Amérique latine, ce lien ancien est essentiel pour l'Europe.

L'Europe tirera beaucoup de pouvoir de sa relation avec l'Amérique latine. M. Armstrong a prédit que ce bloc de pouvoir combiné dépasserait les États-Unis. Son magazine la Pure vérité déclarait en mai 1962 que « les États-Unis vont être laissés pour compte lorsque deux gigantesques blocs commerciaux, l'Europe et l'Amérique latine, s'uniront et commenceront à prendre les rênes du commerce mondial ».

M. Armstrong a prophétisé précisément ce que nous voyons se passer aujourd'hui ! Cette union deviendra plus forte que la Russie et la Chine. Elle sera plus forte que les États-Unis.

Elle déclenchera une guerre commerciale massive et l'Amérique sera exclue !

Guerre économique

Ce n'est pas un hasard si l'un des héritages les plus notables du pape François est son attaque contre le système économique américain.

Le pape François a clairement indiqué qu'il souhaitait renverser le système mondial du capitalisme de libre marché. Dans sa première grande exhortation apostolique, La joie de l'Évangile, publiée en novembre 2014, il a écrit : « [C]ertains continuent de défendre des théories du ruissellement qui supposent que la croissance économique, encouragée par un marché libre, réussira inévitablement à apporter une plus grande justice et une plus grande inclusion dans le monde. [C]ette opinion […] exprime une confiance naturelle et naïve dans la bonté de ceux qui exercent le pouvoir économique […] ».

François a qualifié le capitalisme mondial de libre marché de « nouvelle tyrannie » et l'a condamné en tant que « système financier qui gouverne au lieu de servir ». Il l'a également qualifié de « fumier du diable ».

Bien sûr, la nation phare du capitalisme mondial libre-échangiste est les États-Unis d'Amérique. Donc le pape François ne pourrait absolument pas souhaiter que le dirigeant du système capitaliste prospère et réussisse, continuant d'infliger sa « tyrannie » au monde. S'il croit que le marché libre est une force de destruction, il se sentira non seulement justifié mais aussi obligé d'utiliser son pouvoir pour l'affaiblir.

L'encyclique suivante de François, Soyez loués, a ajouté le changement climatique au mélange. Il a soutenu que pour établir une économie juste et sauver l'environnement, une « autorité politique mondiale » était nécessaire.

Étant donné la nature défectueuse des systèmes occidentaux, François a expliqué : « il est essentiel de concevoir des institutions internationales plus fortes et mieux organisées, avec des fonctionnaires nommés équitablement par accord entre les gouvernements nationaux et habilités à imposer des sanctions ».

Le pape a ainsi mis tout le poids de l'Église catholique derrière le mouvement environnementaliste.

Ces « environnementalistes » parlent comme si la communauté scientifique était unanimement d'accord pour dire que la réduction des émissions de dioxyde de carbone est la solution et que si nous n'agissons pas immédiatement, la planète est condamnée. La réalité est qu'il n'y a pas de consensus scientifique sur ce point. En fait, les exemples de fraudes scientifiques censées prouver l'existence d'un changement climatique d'origine humaine abondent.

Pourquoi les scientifiques tromperaient-ils le public sur ce sujet ? Si vous voyez qui est vraiment derrière tout cela, vous comprendrez que le véritable enjeu ici est le contrôle. La réglementation environnementale donne beaucoup plus de pouvoir aux bureaucrates. Les gouvernements les plus favorables à la lutte contre le changement climatique sont les gouvernements socialistes, de type marxiste, qui veulent tout contrôler. La plupart des fonds alloués aux initiatives de lutte contre le changement climatique vont à ces types de gouvernements.

Le pape François a utilisé ce même argument pour plaider en faveur d'un contrôle catholique accru.

L'accord dangereux et mortel avec Cuba

Les deux objectifs du pape François, à savoir faire tomber les États-Unis et unir l'Europe et l'Amérique latine, se sont rejoints dans son accord sur Cuba.

Cuba se trouve à l'entrée du golfe d'Amérique, offrant un point d'appui stratégique à une puissance étrangère pour prendre le contrôle ou même couper le commerce des États-Unis. Et comme le reste de l'Amérique latine, Cuba possède un profond héritage catholique.

En décembre 2014, le président Barack Obama a surpris le monde en annonçant que l'Amérique rétablirait ses liens diplomatiques avec Cuba après 53 ans d'hostilité. Les termes de l'accord favorisaient totalement Cuba. Cuba n'a pas eu à abandonner le communisme ni à réformer sa gouvernance dictatoriale. Les États-Unis n'ont rien obtenu de cet accord.

Cet accord a été en grande partie l'œuvre du Vatican. Le pape a joué un rôle essentiel. « Le pape François m'a adressé un appel personnel, ainsi qu'au président cubain Raúl Castro », a déclaré le président Obama dans son communiqué historique. L'été précédent, le pape avait fait appel aux deux dirigeants par lettre, les exhortant à échanger des prisonniers et à améliorer leurs relations. Le Vatican a ensuite organisé une réunion clandestine entre les deux parties à Rome. Après des mois de travail en coulisses, l'accord décisif a été scellé.

Cela a montré au monde entier le type de pouvoir dont disposait le pape François. « François est passé maître dans l'art de mêler le spirituel et le politique », a écrit la National Public Radio. « Il a embrassé la chaire d'intimidation de la papauté et s'est imposé comme un courtier audacieux et indépendant sur la scène mondiale » (14 avril 2016).

Ainsi, l'Amérique s'est ouverte à un régime peu avenant, à seulement quelques minutes en bateau. Mais il s'agit de beaucoup plus que cela, surtout lorsque vous comprenez l'histoire de l'Église catholique et de Cuba.

Une grande partie de la richesse et de la puissance de l'empire catholique des Habsbourg provient de la conquête du Nouveau Monde par l'Espagne. Des flottes de navires chargés d'or et d'argent d'une valeur de plusieurs milliards de dollars ont traversé l'Atlantique. Et Cuba a joué un rôle essentiel dans sa richesse. La Havane, à Cuba, était le principal port pour l'expédition de tous les trésors que l'Espagne confisquait et exploitait dans le Nouveau Monde.

Cuba est aujourd'hui une nation communiste, mais elle ne l'est que depuis 60 ans. Le pays avait été catholique pour près de 500 années ! Aujourd'hui, 60 à 65 pour cent des Cubains disent être catholiques, il est donc clair que l'influence de l'Église reste enracinée.

Des décennies de domination américaine sur les Caraïbes ont endormi beaucoup de gens dans un faux sentiment de sécurité, négligeant l'importance stratégique de cette région. Pour l'empire catholique espagnol, Cuba était le seul port stratégique qui desservait deux continents entiers. Pour Napoléon, Haïti a servi de base à son empire dans le Nouveau Monde. Lorsqu'il a perdu Haïti à la suite d'une révolte d'esclaves, il a renoncé à son ambition dans l'hémisphère occidental et a vendu une grande partie du territoire dans le cadre de l'achat de la Louisiane en 1803.

Il y a un rappel beaucoup plus récent de l'importance stratégique de Cuba. En 1962, les États-Unis ont découvert que l'Union soviétique déployait des missiles à Cuba. Beaucoup pensent que c'est à ce moment-là que la guerre froide a été la plus proche d'une guerre nucléaire à grande échelle. La crise des missiles cubains s'est avérée être une victoire pour l'Amérique, mais elle aurait pu facilement se transformer en une défaite écrasante. Cela a prouvé à quel point les îles cubaines sont stratégiques pour quiconque veut nuire aux États-Unis. Avec des armes modernes, une force ennemie pourrait facilement et rapidement frapper les forces armées américaines et ses villes !

La Bible prophétise un siège économique mortel qui va bientôt frapper l'Amérique. Il infligera un tiers des immenses souffrances de la Grande Tribulation. Ce siège signifie que nos ennemis contrôleront les routes commerciales — il est donc facile de voir comment Cuba pourrait jouer un rôle stratégique.(Il avait raison explique cela en détail).

L'Union européenne dirigée par l'Allemagne est la septième et dernière résurrection du Saint Empire romain — ce même empire qui, il y a des siècles, utilisait si puissamment Cuba pour alimenter ses guerres. Si la résurrection actuelle devait à nouveau s'installer à Cuba, elle serait bien placée pour lancer un blocus commercial. Et cela pourrait se faire dans le plus grand secret, car Cuba est essentiellement un État policier qui exerce un contrôle strict sur l'information. Pensez au contrôle qu'elle pourrait exercer. Pensez à l'importance que Cuba a eue pour les ennemis de l'Amérique dans le passé ! Vous devez suivre les événements à Cuba.

L'ingérence dans la politique

Le pape François s'est également beaucoup impliqué dans la politique intérieure des États-Unis. Le symbole le plus fort de son ingérence s'est produit en février 2016. Alors que Donald Trump faisait campagne pour la présidence, le pape a tenu à s'exprimer contre lui lors de sa visite au Mexique et aux États-Unis.

Au Mexique, le pape s'est rendu à la frontière américaine. Il s'est approché d'une rampe en béton et s'est incliné devant une grande croix surplombant la frontière, avec des clôtures de barbelés en arrière-plan. À cet endroit, le Rio Grande est bordé de béton et ressemble davantage à un fossé qu'à une rivière. Le pape est ensuite descendu pour célébrer la première messe catholique à avoir lieu à cheval sur la frontière entre les deux pays. Environ 200 000 personnes ont regardé depuis le côté mexicain de la frontière, et environ 50 000 depuis le territoire américain.

Les médias du monde entier ont adoré. « Le pape François est le pape de la miséricorde, le pape des pauvres, le pape qui rend visite aux détenus, le pape qui veut être là où il y a de la souffrance, et c'est exactement là que nous le trouvons maintenant », s'est enthousiasmé CNN.

Cette visite a fourni l'image la plus emblématique de son voyage, et elle était ouvertement politique, visant directement à influencer la politique américaine.

Puis, pendant le vol de retour du pape, un journaliste a demandé si « un catholique américain peut voter pour quelqu'un », faisant référence à Trump, qui promet de renforcer la sécurité aux frontières et de déporter 11  millions d'immigrés clandestins. Le pape a répondu : « Une personne qui pense seulement à bâtir des murs, où qu'ils soient, et qui ne pense pas à bâtir des ponts, n'est pas chrétienne ». Il a très clairement fait savoir ce qu'il pensait de Trump et de ses politiques, essayant manifestement d'influencer la course à la présidence.

Ce pape était très politisé, comme il l'a lui-même admis. Alors même qu'il parlait de Trump, le pape se décrivait lui-même comme un « animal politique ». En 2013, il a déclaré : « Un bon catholique se mêle de politique ». Il considérait que c'était son devoir religieux. En Argentine, avant de devenir pape, le cardinal Bergoglio a souvent soutenu ou combattu des causes politiques.

L'« ingérence » politique — pour reprendre l'expression du pape — n'est pas l'apanage de François. Le Vatican s'immisce souvent dans les affaires politiques européennes, allant même jusqu'à dire à certains législateurs comment voter. La politique est un élément fondamental du rôle que l'Église catholique estime devoir jouer dans le monde.

Une visite mortelle

L'un des moments les plus marquants du pontificat du pape François a été sa visite à Jérusalem en mai 2014. Les médias n'ont pas su reconnaître son importance. Cette visite très significative a éclairé l'avenir de l'Europe et du monde et nous a montré où nous en sommes dans la prophétie biblique.

Le pape ne s'est pas envolé directement pour Israël. Au lieu de cela, il s'est envolé pour la Jordanie, puis a passé la majeure partie de la journée suivante en Cisjordanie, rendant d'abord visite aux Palestiniens. C'est là qu'il a réalisé le moment le plus marquant de sa visite en Terre Sainte.

Dans un geste non programmé, le pape a ordonné à son cortège de faire une halte inattendue à une section du mur de sécurité israélien à Bethléem, couvert de graffitis le comparant au ghetto de Varsovie. Près des mots peints sur le mur, « Libérez la Palestine », il a touché le mur et a prié, tandis que les caméras capturaient le moment. Il a délibérément attiré l'attention du monde sur cette image.

Pourquoi cette clôture existe-t-elle ? Le Guardian, journal britannique de gauche, l'a décrit ainsi : « Construit par Israël en tant que prétendue clôture de sécurité. […] Elle est devenue un emblème de l'occupation israélienne » (25 mai 2014). Prétendue ? Le gouvernement a construit cette barrière pour empêcher les trafiquants d'armes palestiniens et les kamikazes de se rendre dans les zones peuplées par les Juifs ! Les Palestiniens et tous les autres sont toujours libres de se déplacer, ils doivent simplement passer par un poste de contrôle afin que les Israéliens aient plus de chances d'empêcher quelqu'un de monter dans un bus rempli d'innocents et de le faire exploser ! La séance de photos du pape a permis d'assimiler les Juifs aux nazis et de marquer son soutien à un État palestinien. Il s'agissait d'un acte extrêmement provocateur et hostile à l'égard d'Israël, mais presque personne n'a critiqué François.

Lors de son voyage à Bethléem avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, le pape a publié une déclaration faisant référence à « l'État de Palestine » et au bureau de Mahmoud Abbas comme au « palais présidentiel ». Il a également qualifié Abbas d'« homme de paix et d'artisan de la paix ».

Lors de la messe dominicale, le pape François a prié avec Fouad Twal, un archevêque palestinien qui était alors le patriarche latin de Jérusalem de l'Église catholique. « Dans son sermon, M. Twal a accusé les Israéliens d'être la version moderne des tueurs du Christ tout en qualifiant les Palestiniens de personnes marchant “dans les traces de l'enfant divin” et en comparant les Israéliens au roi Hérode », a écrit Caroline Glick. « Selon ses propres termes, “nous n'en avons pas encore fini avec les Hérode modernes qui craignent la paix plus que la guerre […] et qui sont prêts à continuer à tuer.” » (Jerusalem Post, 27 mai 2014).

Après avoir entendu ces mots violents et scandaleux, le pape n'a pas seulement manqué de les condamner, il les a encouragés ! « Qui sommes-nous, alors que nous nous tenons devant l'enfant Jésus ?  Qui sommes-nous, nous qui nous tenons devant les enfants d'aujourd'hui ? » demanda-t-il. « Sommes-nous comme Marie et Joseph, qui ont accueilli Jésus et pris soin de lui avec l'amour d'un père et d'une mère ? Ou sommes-nous comme Hérode, qui voulait l'éliminer ? » Apparemment, il croyait vraiment que les Juifs sont « des Hérode actuels […] prêts à continuer de tuer » !

De plus, François a embrassé le mufti palestinien de Jérusalem, le cheikh Mohammed Hussein, s'adressant à lui et à ses associés comme « chers frères ». Qui est le cheikh Hussein ? « En 2012, Hussein a déclaré que le destin des musulmans était de tuer les Juifs,» qu'il prétend être des bêtes sous-humaines et les ennemis d'Allah. Il a également fait l'éloge des kamikazes et a déclaré que leurs « âmes nous disent de suivre leur chemin. » François ne l'a pas condamné(ibid). Le pape, que des millions de personnes considèrent comme un homme pacifique et religieux, n'a condamné rien de tout cela alors qu'il se trouvait au milieu de ces gens pleins de haine. Il les considérait comme des « chers frères » et a accru leur stature ! Comment un homme avec une affection humaine normale peut-il se rapprocher de gens dont la plus grande passion est de rayer les Juifs de la carte ?

Le pape a également invité Abbas à se rendre au Vatican pour signer un traité commun. Là, il a accueilli le chef terroriste en tant qu'« ange de paix ».

La fois suivante où les opinions du pape sur Israël ont été clairement exposées au monde entier, c'était après l'horrible attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

7 octobre

Après le massacre perpétré par le Hamas, le pape François a exprimé sa tristesse pour « ce qui se passe en Israël », mais n'a pas condamné le Hamas. Quelques jours plus tard, il a brièvement reconnu le droit d'Israël à se défendre, puis a mis l'accent sur le « siège total auquel sont confrontés les Palestiniens à Gaza, où de nombreuses victimes innocentes ont également été déplorées ». Vatican News a déclaré qu'il avait « invité les deux parties à la retenue ». Il s'est ensuite entretenu avec le président américain Joe Biden et le président iranien, promettant une aide à Gaza et un soutien à la création d'un État palestinien.

Il y a quelque chose de terriblement erroné dans la façon dont le pape a réagi à ces horribles meurtres ! Il a exprimé peu de sympathie pour « ce qui se passe en Israël » — meurtres de masse, viols massifs de femmes, exécution de parents et d'enfants les uns devant les autres, décapitation de civils et même de bébés ! Le pape a fait pire que simplement désigner comme coupables le peuple israélien au même titre que les terroristes sanglants : il a fait passer les Israéliens pour beaucoup plus coupables !

Dans son dernier livre, le pape François écrit : « Selon certains experts, ce qui se passe à Gaza a les caractéristiques d'un génocide. Il convient de l'examiner attentivement pour déterminer s'il correspond à la définition technique formulée par les juristes et les organismes internationaux. » C'est un mensonge diabolique ! En combattant le Hamas, Israël s'efforce plus que toute autre nation moderne d'éviter les pertes civiles.

Pourquoi le pape parlerait-il d'une manière aussi ignoble ? L'un des indices les plus récents est apparu le mois précédant les massacres. En septembre 2023, le ministre des affaires étrangères du Vatican a déclaré que Jérusalem, qui est contrôlée par les Israéliens, devrait être soumise à un statut internationalement garanti pour assurer « l'égalité des droits et des devoirs des fidèles des trois religions monothéistes ». Mais Israël accorde déjà des droits égaux aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans, et permet même aux musulmans de contrôler le mont du Temple et d'en interdire l'accès aux juifs. Il ne s'agit pas de garantir les droits religieux des différentes religions : Il s'agit de prendre le contrôle de Jérusalem pour l'Église catholique !

C'est l'une des dernières indications de l'intention du Vatican — et de l'Europe — de projeter son pouvoir en Terre sainte et directement à Jérusalem.

En décembre dernier, quelques mois avant sa mort, le pape a dévoilé une crèche avec « l'enfant Jésus » dans une mangeoire bordée d'un keffieh palestinien, symbole du soutien aux Palestiniens et en particulier au Hamas depuis le 7 octobre.

Qu'est-ce que le Vatican ?

Voici quelque chose qu'Herbert W. Armstrong a écrit dans un article de la Pure vérité d'octobre 1951, « Le pape prévoit de déménager le Vatican. » J'espère que vous le lirez attentivement parce qu'il est profond.

Sous le sous-titre « La grande dictature méconnue », il écrit : « Combien ont réalisé ces faits stupéfiants : La plus ancienne dictature politique sur Terre est le Vatican ! L'Église catholique romaine est bien plus qu'une religion. Elle est également une puissance mondiale sur le plan politique. […] Et combien de personnes savent que le véritable objectif du pouvoir politique catholique est précisément le même que celui du communisme et du fascisme : dominer, contrôler et gouverner le monde entier ! […] Bien sûr, il est généralement connu que la plupart des nations envoient des ambassadeurs au Vatican et que des ambassadeurs du pape sont établis dans la plupart des capitales du monde. Mais on n'a pas encore compris que ce système romain est bien plus qu'une église — est un État, appelé dans l'Encyclopedia Britannica un empire ecclésiastique mondial— c'est une dictature politique — c'est une puissance mondiale dont l'influence dépasse à bien des égards celle de n'importe quelle nation de la Terre. »

Le Vatican est une dictature. C'est littéralement un État, avec des intérêts politiques, une politique étrangère, une indépendance souveraine, une reconnaissance en vertu du droit international, des relations officielles, une immunité diplomatique, des départements administratifs, des ambassadeurs, une banque centrale, une capitale, un gouvernement très centralisé — et un homme qui dicte.

Combien de personnes comprennent vraiment cela ? Combien de catholiques comprennent cela ? Le Vatican gouverne 1,4 milliard de catholiques dans le monde et influence des millions d'autres personnes, ainsi que les gouvernements nationaux.

« Je ne dis rien ici sur les personnes catholiques, ou contre elles, qu'elles soient aux États-Unis ou ailleurs », a poursuivi M. Armstrong. « Je ne dis rien non plus sur la religion catholique, si ce n'est qu'elle est païenne, dissimulant les mystères chaldéens originaux sous le manteau d'un christianisme faussement appelé ainsi, et trompant ses propres adhérents, qui sont très souvent sincères et dévots, avec son faste, ses cérémonies, son mysticisme et ses superstitions séduisant les sens.

"Mais ce qui me préoccupe ici, c'est le pouvoir politiquecatholique — la papauté en tant que puissance mondiale, dictature, déterminée à conquérir et à gouverner le monde ! »

Souvenez-vous de l'histoire

Le pontificat de François a été dangereux pour le monde entier. Pourtant, rares sont ceux qui le reconnaissent. Pourquoi ? À cause de l'ignorance des gens. Si les gens avaient la perspicacité de Caroline Glick, par exemple, ou s'ils se souvenaient vraiment de l'histoire, le pape n'aurait pas pu s'en tirer en faisant la promotion de la propagande palestinienne !

Regardez en arrière dans l'histoire. Au Moyen Âge, l'Église catholique a tué environ 50 millions de personnes durant l'Inquisition. C'est l'extrême auquel elle est prête à aller pour accroître son pouvoir. Et elle fera tout son possible pour effacer cette histoire.

Regardez les horreurs que le « Saint » Empire romain, guidé par le Vatican, a commises à travers les âges. La Bible en donne littéralement une image. Dieu est le plus grand et le maître utilisateur de symboles ; Il dépeint le Saint Empire romain comme une bête, un grand monstre comme vous n'en avez jamais vu auparavant ! Une bête politico-militaire guidée par une bête politico-religieuse. Ce Saint Empire romain est sur le point de faire irruption sur la scène mondiale, sous l'impulsion de l'Allemagne et du Vatican.

Cette bête est chevauchée et guidée par une femme « avec laquelle les rois de la terre ont commis fornication ; et ceux qui habitent sur la terre ont été enivrés du vin de sa fornication » (Apocalypse 17 : 2, version Darby). Dieu utilise ces symboles pour décrire une entité qui exerce un pouvoir enivrant sur les peuples du monde entier parce qu'elle a eu des relations illicites avec les dirigeants politiques de nombreux pays. Dans la Bible, Dieu utilise une femme pour représenter une église. Cette femme est très puissante. « [Et] je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre » (versets 3-5).

La Bible ne passe pas sous silence un pouvoir politique aussi grand et unique. Daniel 7 : 8 rapporte une vision que Dieu a donnée et qui décrit l'histoire de l'Empire romain et la manière dont il est devenu le « Saint » Empire romain : « Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne, sortit du milieu d'elles et trois des premières cornes, furent arrachées devant cette corne ; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche qui parlait avec arrogance. » Cette petite corne — une grande fausse église — arracha les Hérules, les Vandales et les Ostrogoths à la domination de Rome. Il a ensuite dominé de multiples résurrections de l'Empire romain pendant des siècles, jusqu'à aujourd'hui !

Dieu a prophétisé que cette combinaison Église-État se relèverait sept fois : « ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps » (Apocalypse 17 : 10). Lorsque la signification de ce verset a été révélée à M. Armstrong autour de la seconde guerre mondiale, cinq résurrections avaient eu lieu et étaient passées ; la sixième était sur la scène. Maintenant, la dernière est à nos portes !

Depuis l 'an 554, cet empire, par l'intermédiaire de ses agents séculiers, tue régulièrement les personnes qui ne se soumettent pas à son pouvoir, versant plus de sang que n'importe quelle autre église ne pourrait le faire ! Pourquoi ? Non pas à cause de ses doctrines ou de son peuple, mais parce qu'elle avait des dictateurs politiques qui voulaient contrôler le monde ! Et elle ne s'est jamais repentie de ce mal. Et selon la prophétie, la septième et dernière résurrection de cet empire sera la pire ! Alors même qu'il parle de paix, le Saint Empire romain se relève !

Il s'agit d'un dictateur politique qui veut dominer le monde.

Une autre Église

Apocalypse 6 : 9-11 annonce également un temps proche où cette bête persécutera et tuera le peuple de Dieu. Ce dictateur tuera les gens qui refusent de le suivre et qui suivent Dieu à la place.

Cette puissance bestiale est à l'œuvre, et elle va guider la destruction de la nation juive, qui lui fait tant d'honneur aujourd'hui. Et il détruira le reste des descendants modernes d'Israël, en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Pourquoi Dieu laisserait-il cet empire maléfique agir de la sorte ? Dieu dit qu'Il le met dans leur esprit, à causedes abominations d'Israël (Apocalypse 17 : 17). Dieu dit que les nations modernes d'Israël (les nations anglophones, principalement), qui ont eu une histoire avec Lui, commettent de telles abominations qu'elles doivent être punies ! Et Il utilisera cette puissance bestiale pour y parvenir.

Ézéchiel 16 utilise le symbole d'une prostituée pour représenter nos nations marquées par le péché. Nos nations sont tellement pleines de péché que Dieu envoie cette machine destructrice de l’Église et de l’État pour infliger les pires souffrances et destructions jamais vues aux nations modernes d’Israël.

Dieu nous donne cependant un autre symbole, celui de l'espérance. « Un grand signe apparut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête » (Apocalypse 12 : 1). De qui s'agit-il ? il ne s'agit pas d'une église au pouvoir politique mondial. C'est la véritable Église de Dieu. Il dit que Son peuple est revêtu du soleil, a la lune pour marchepied et porte une couronne de douze étoiles. Cela signifie qu'ils ont derrière eux toute la puissance de Dieu, le Créateur de l'univers. Il donne à cette Église une puissance irrésistible, si elle Lui obéit et dénonce les agissements de Satan. La véritable Église de Dieu déclare l'avertissement de Dieu sur les maux abjects que commettent nos nations et qui les entraînent dans leur chute. Elle déclare également l'avertissement de Dieu au sujet du Saint Empire romain qui va nous laisser dans son sillage sanglant.

Le verset 3 révèle « un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ». Satan est à la tête de chacune des résurrections du Saint Empire romain, qui l'adorait.

Le verset 5 dit que le Christ « doit paître toutes les nations avec une verge de fer ». Dieu va dominer le monde ! C'est là que mènent ces événements épiques et catastrophiques !

« C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps » (verset 12). C'est une terrible nouvelle : Satan a été précipité sur Terre et suscite des abominations et des péchés horribles au sein des nations modernes d'Israël et dans le monde entier. Il suscite l'apparition de son dictateur politico-religieux. Il réveille sa puissance bestiale.

Mais il n'a que peu de temps, car Jésus-Christ vient conquérir ce dictateur et cette bête, toute l'humanité et le diable, et Il gouvernera toutes les nations avec une verge de fer !

L'ALLEMAGNE ET LE SAINT EMPIRE ROMAIN

Beaucoup de gens sont au courant des atrocités commises par l'Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale, mais les considéreraient comme de l'histoire ancienne. Ces personnes sont totalement ignorantes du legs que fit Adolf Hitler quand il créa sa machine de guerre nazie. Le sien était simplement la dernière résurrection d'un empire guerrier avec une longue et sanglante histoire. Savezvous ce que la Bible prophétisa sur son régime—aussi bien que sur la terrible émergence d'une ultime résurrection de nos jours?