Léon Gautier, dernier héros français du Débarquement du 6 juin 1944: « La paix, faut pas la reperdre »
Il remettra mardi avec Emmanuel Macron les bérets verts aux élèves ayant réussi leur stage commando à la commémoration annuelle de l’École de fusiliers marins à Colleville-Montgomery, où il a débarqué il y a 79 ans. Le temps passe mais Léon Gautier ne rate jamais une occasion, coiffé de son béret vert, d’inviter la jeunesse à « se battre pour la paix », comme le 27 octobre dernier à l’occasion d’une cérémonie pour son centième anniversaire. « Ça fait plus de 70 ans depuis le Débarquement… C’est un souvenir qu’on n’oublie pas », avait déclaré le vétéran aux journalistes sous les applaudissements.
Vivant à Ouistreham depuis les années 1990, Léon Gautier se bat inlassablement, « pour la paix » et pour la mémoire de ses camarades, d’écoles en commémorations. « La paix, faut pas la reperdre. Dans ses choix, il faut être très vigilant. Les Allemands ont suivi Hitler comme des moutons de Panurge. Ça peut nous arriver », proclamait celui qui était devenu l’ami de Johannes, un vétéran allemand de la bataille de Normandie, installé comme lui à Ouistreham.
Dans notre monde d’armes nucléaires et de longs conflits sanglants, le spectre de la guerre nous hante en permanence. Jamais l’histoire de la Seconde Guerre mondiale n’a été aussi cruciale à comprendre ; jamais ces événements n’ont été aussi chargés de signification pour chacun d’entre nous.
L’histoire du Jour J, et de beaucoup d’autres batailles, est à la fois un avertissement urgent et une source d’espoir certaine. Pourquoi est-ce le cas ? Les miracles qui sont produits tout au long de la Seconde Guerre mondiale nous rappellent l’intervention de Dieu dans l’histoire et dans les actualités. Bien que Dieu permette à l’homme de souffrir et de faire la guerre, Il ne permettra pas que toute l’humanité soit anéantie. Après une courte période des souffrances les plus intenses, la guerre appartiendra finalement au passé, et la paix mondiale deviendra réalité, en dépit de nous.
La rédaction vous propose l’article « Pourquoi vous devez vous souvenir du jour J » par le rédacteur en chef adjoint de la Trompette, Joel Hilliker.