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Les cartes d'identité et la monnaie numériques—à venir au Canada

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Les cartes d'identité et la monnaie numériques—à venir au Canada

Comment expliquer la campagne agressive pour la numérisation du Canada en 2022 ?

Le Canada est d’avant-garde lorsqu’il s’agit de la numérisation de l'identification et de la monnaie. Plusieurs provinces, dont l'Ontario, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick, prévoient de lancer des cartes d'identité numériques pendant 2022. Le gouvernement fédéral s'est également associé à plusieurs organisations et groupes de pression pour étudier l'utilité d'une carte d'identité numérique à l'échelle nationale.

En quoi consiste exactement cette identité numérique ? Chaque administration publique créerait un « portefeuille numérique », qui serait une application à télécharger sur votre téléphone. Cette application contiendrait alors votre permis de conduire, vos informations bancaires, votre numéro d'assurance sociale, votre carte d'assurance maladie, vos informations de citoyenneté et même vos informations de santé (comme le statut vaccinal). Le but est que tout ce que vous avez dans votre portefeuille en ce moment puisse être numérisé et placé dans cette application. Ces informations peuvent ensuite être partagées via des services en ligne ou en utilisant des outils numériques dans les entreprises.

Le « sans contact » par téléphone intelligent est déjà une forme de paiement populaire depuis des années, et toutes les provinces canadiennes et le gouvernement fédéral ont mis en place un passeport de vaccination basé sur le code QR, qui fonctionne sur le même principe d'identification numérique. Les passeports de vaccination semblent surtout être un essai de la manière dont les gens accepteraient et utiliseraient l'identification numérique.

L'Ontario, la plus grande province du Canada avec une population de 14,5 millions d'habitants (38 pour cent du Canada), devrait lancer la carte d'identité numérique à l'automne. Selon le gouvernement de l'Ontario, « la carte d'identité numérique est une version électronique d'une carte d'identité gouvernementale fiable qui offre une meilleure sécurité et une plus grande protection de la vie privée que les cartes ou documents d'identification physiques ». Mais est-ce vraiment vrai ?

Ces formes numériques d'identification ne sont pas conservées sur un serveur central, mais localement sur votre téléphone, dans l'application. (Le site web du gouvernement n'explique pas comment les serveurs centraux supportant l'application n'ont pas accès aux informations stockées sur l'application). Pour apaiser les craintes en matière de sécurité, le gouvernement a déclaré : « [V]os données sont protégées par un cryptage fort et, contrairement à votre portefeuille physique, votre carte d'identité numérique peut facilement être désactivée si votre téléphone est perdu ou volé. » Le gouvernement peut désactiver l'accès à l'application sur votre téléphone. Est-ce que ça ressemble à la sécurité, ou est-ce que ça ressemble au contrôle gouvernemental ?

La Saskatchewan est une autre province qui cherche activement à mettre en place un système d'identification numérique. Sheila Gunn Reid, de Rebel News, a déposé une demande d'accès à l'information sur l'initiative d'identification numérique de la Saskatchewan, notamment pour savoir si elle incluait le statut vaccinal. La bureaucratie de la Saskatchewan fait de l'obstruction. Ils lui demandent de payer 15 000 $ pour lui remettre les documents. Pourquoi le gouvernement voudrait-il cacher cela ?

Les institutions financières du Canada sont toutes fortement investies dans la création d'une identité numérique. Interac et Transunion, deux entreprises de services de paiement, encouragent les Canadiens à adopter l'identité numérique. KPMG Canada, une société de conseil financier dont le chiffre d'affaires annuel dépasse 1 milliard de dollars, fait également pression pour que l'identité numérique soit intégrée aux institutions financières. L'Association des banquiers canadiens est le fer de lance de la pression exercée par le secteur financier sur le gouvernement fédéral pour que les banques du Canada servent de base à l'identité numérique à travers tout le pays. Cela aurait pour effet de lier les banques canadiennes à la bureaucratie fédérale encore plus qu'elles ne le sont déjà. Cette initiative est soutenue par le Forum économique mondial.

Un tel investissement du secteur financier dans la création d'une carte d'identité numérique conduit naturellement au développement suivant : la monnaie numérique. La Banque du Canada collabore activement avec le gouvernement canadien pour étudier la faisabilité d'une monnaie numérique de la banque centrale (CBDC).

Quelle est la principale motivation de la promotion d'une monnaie numérique ? La création d'une monnaie numérique donnerait au gouvernement fédéral, par le biais de la banque centrale, encore plus de contrôle sur la richesse des gens. L'argent liquide permet à un individu de disposer d'un actif financier séparé du contrôle institutionnel et gouvernemental. Avec un dollar numérique, tout serait lié au gouvernement et votre richesse ne serait que des chiffres sur un écran, pas transférable à une marchandise physique. Aucune transaction financière, aucun chèque de paie ou aucune augmentation de richesse ne pourrait avoir lieu sans la coopération du gouvernement et des banques.

L'objectif derrière la création de l’identité numérique et la monnaie numérique est le contrôle gouvernemental. John et Nisha Whitehead ont écrit pour l'Institut Rutherford : « Selon l'économiste Steve Forbes, ‘la véritable raison de cette guerre contre l'argent liquide—commencez par les gros billets et descendez ensuite—est une vilaine prise de pouvoir par le grand gouvernement. Les gens auront moins de vie privée : le commerce électronique permet à Big Brother [Grand frère] de voir plus facilement ce que nous faisons, ce qui simplifie l'interdiction des activités qu'il n'aime pas, comme l'achat de sel, de sucre, de grandes bouteilles de soda et de Big Macs.’ Voilà comment une société sans argent liquide—facilement surveillée, contrôlée, manipulée, militarisée et confinée—sert parfaitement les intérêts du gouvernement (et de ses partenaires commerciaux). »

Les sombres réalités de cette prise de contrôle devraient être vives dans l'esprit de chaque Canadien. Seulement en février, le gouvernement canadien et les banques ont gelé les comptes personnels des gens, les ont mis sur une liste noire par rapport aux services financiers, ont restreint leurs voyages et les ont censurés sur les médias sociaux parce qu'ils soutenaient une manifestation pacifique contre le gouvernement de Justin Trudeau. Cette mesure a été prise par le biais d'une utilisation illégale de la Loi sur les mesures d’urgence, mais elle a montré le contrôle énorme que le gouvernement exerce sur les citoyens et les banques.

Que se serait-il passé s'il y avait eu une identité et une monnaie numériques ? Le gouvernement et les banques auraient pu empêcher les gens d'accéder à leurs identifiants numériques sur leurs téléphones et leurs cartes bancaires, geler tout leur argent sans possibilité d'utiliser de l'argent liquide, et les empêcher de conduire légalement une voiture, de voyager dans un autre pays ou même d'accéder aux soins de santé. L'identité et la monnaie numériques permettent au gouvernement et à ses alliés commerciaux de verrouiller complètement la vie des gens.

Cela donnerait également au gouvernement et aux forces de l'ordre la possibilité de surveiller toutes les transactions. Rien ne pourrait être fait discrètement ou en privé, en utilisant des espèces. Le gouvernement libéral prévoit déjà d'introduire une loi pour que le crowdfunding et les crypto-monnaies déclarent leurs transactions à FINTRAC, une agence de renseignement pour la surveillance financière. Une monnaie numérique rendrait toutes les transactions financières faciles à examiner par un gouvernement Libéral corrompu.

Les passeports vaccinaux au Canada ont déjà illustré l'efficacité des identifiants numériques pour cibler et contrôler les personnes. Il ne fait aucun doute que le statut vaccinal et d'autres informations sanitaires seront inclus dans ces identités numériques.

S'emparer de plus de contrôle sur la vie des gens est le programme de la gauche radicale communiste. C'est l'objectif du gouvernement Trudeau, qui est aidé par les institutions financières et corporatives du Canada. « La gauche radicale a pris le contrôle du gouvernement et d'une grande partie du pays », a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans Great Again [Grande à nouveau—disponible en anglais seulement]. Pour répondre à la question « Quel est l'objectif final de la gauche ? » M. Flurry a cité le regretté éducateur Herbert W. Armstrong, qui a écrit : « Si elle pouvait le faire pacifiquement aux urnes, elle le ferait—mais elle sait qu'elle ne le peut pas, alors elle tient à renverser violemment le gouvernement des États-Unis. » M. Flurry a ensuite ajouté : « C'est de cela qu'il s'agit. Elle n'a jamais été simplement un parti politique—c'est un mouvement pour détruire le gouvernement des États-Unis. Et elle a réussi à un niveau étonnamment élevé ! » Trudeau a suivi le même schéma que les communistes dirigés par Barack Obama aux États-Unis. L'initiative de numérisation est un composant final pour obtenir le pouvoir absolu.

Comment la numérisation et le contrôle jouent-ils un rôle dans la prophétie biblique ? Dans Où mènent les passeports vaccinaux ?, Richard Palmer, rédacteur collaborateur de la Trompette, a écrit :

L'infrastructure dont nous parlons—ce que les élites de votre gouvernement national discutent—peut déterminer votre capacité à acheter, à vendre, à travailler. Cela a rappelé à de nombreuses personnes de penser à un verset particulier de la Bible : « Et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 : 17). La Bible prévient qu'un empire d'Église-État en Europe utilisera un type de contrôle similaire pour imposer sa tyrannie aux nations d'Israël des temps de la fin, comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et les autres peuples anglophones.

M. Palmer a poursuivi :

Cependant, un vaccin ou un passeport COVID n'est pas la marque bibliquement prophétisée de la bête (voir l'encadré). Cependant, ce système pourrait un jour être utilisé pour mettre en place une telle marque—et exclure ceux qui la refusent des entreprises, des transports en commun et du lieu de travail. Même si les opposants à ces types de passes réussissent, regardez combien de liberté nous avons déjà perdu au cours de la pandémie. Un autre assaut contre cette liberté, pour mettre en œuvre une marque, sera beaucoup plus facile.

Cette numérisation ouvre la porte à la tyrannie de la gauche radicale communiste et à la résurrection du Saint Empire romain en Europe. Cela va avoir un impact profond sur votre vie. Vous devez connaître ces prophéties et savoir ce que vous pouvez faire à ce sujet.

Pour en savoir davantage, veuillez lire Où mènent les passeports vaccinaux ? et la brochure de M. Armstrong Qui est, ou qu'est-ce que, la bête prophétique ?

Fr Wwb