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Les Dix Commandements sont plus pertinents que jamais

ISTOCK.COM/LILIBOAS

Les Dix Commandements sont plus pertinents que jamais

De nombreux chrétiens croient que les Dix Commandements ne sont pas importants. Voici pourquoi ils ont tort.

Un récent article, faisant état d’un sondage YouGov , a montré que de nombreux chrétiens britanniques estiment que quatre des Dix Commandements ne sont pas pertinents. Les quatre commandements « non pertinents » sont les quatre premiers : tu ne te feras point d'image taillée ; tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; et souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

« La plupart des chrétiens croient que [ces] quatre […] commandements ne sont pas des ‘principes importants à respecter’ », a écrit Olivia Rudgard, correspondante pour les affaires religieuses pour le Telegraph. « Mais la plupart des chrétiens, à l’instar du grand public, croient toujours qu’il est mal de désobéir à son père et à sa mère, de commettre l’adultère, de convoiter les biens d’autrui, de porter un faux témoignage, de voler et de commettre un meurtre. »

Dieu est-Il devenu non pertinent ?

Il s’agit d’une étude fascinante de la pensée religieuse actuelle. « Le vol et le meurtre sont les transgressions les plus largement condamnées, 94 pour cent des chrétiens et 93 pour cent des personnes sans religion croient que ces commandements sont toujours importants et pertinents », poursuit Mlle Rudgard. Il est à la fois irréfutable et tragique qu’une majorité de Britanniques considère que l’établissement d’une relation avec Dieu n’est pas pertinent dans notre monde qui est de plus en plus dangereux. Nous avons plus que jamais besoin de Dieu.

« Mardi, l’Archevêque de Canterbury a fait part de son soutien à un jour de repos, en tweetant qu’il avait été ‘encouragé’ par la campagne du grand rabbin afin que les gens passent du temps sans se connecter (à internet) pendant le sabbat », a écrit Rudgard. Vous devez comprendre la subtilité exceptionnelle de cette déclaration. Merriam-Webster définit le mot sabbat comme suit : « le septième jour de la semaine observé du vendredi soir au samedi soir comme un jour de repos et de culte par les Juifs et certains chrétiens ». Le texte complet du quatrième commandement comprends quatre versets qui se trouvent dans Exode 20 : 8-11. Il contient les instructions les plus détaillées parmi tous les commandements. Le verset 10 est la partie clé du commandement. C’est de ce verset que Merriam-Webster tire sa définition : « Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu ». Non seulement Dieu veut que les gens l’adorent, mais Il indique spécifiquement le jour où Il veut être adoré. Ce n’est pas le dimanche. Dimanche, premier jour de la semaine, est le jour de culte choisi par les catholiques et la plupart des protestants. Cependant, ce n’est pas le jour que Dieu a choisi pour que tous les hommes l’adorent.

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« Alors que près de la moitié des catholiques se disent favorables à la sanctification du Sabbat [dimanche], seulement 29 pour cent des protestants se disent du même avis », poursuit Rudgard. Que peut-on généralement dire de la société si les gens ne voient pas la nécessité d’adorer Dieu, même si c’est le mauvais jour de la semaine ? La ferveur religieuse est en sérieux déclin, non seulement dans les îles britanniques, mais aussi en Amérique.

« Selon un sondage réalisé par le USA Today, 60 pour cent des Américains ne peuvent pas citer cinq des Dix Commandements, rapporte le site Web du Family Research Council [Conseil de recherche familiale]. « Soixante-quatorze pour cent des Américains peuvent nommer les trois comédiens des Three Stooges […] Trente-cinq pour cent des Américains peuvent se souvenir des six enfants de la série télévisée Brady Bunch. Vingt-cinq pour cent des Américains peuvent nommer les sept ingrédients du Big Mac de McDonald. Voici la triste nouvelle : seuls 14 pour cent peuvent citer avec précision les Dix Commandements. » Qui est à blâmer ? Certes, chacun doit porter sa propre honte pour ne pas vouloir adorer Dieu et respecter Ses Dix Commandements. Cependant, les dirigeants chrétiens ne sont pas à la hauteur de la tâche.

Les Dix Commandements—trop sacrés ?

Les prêtres, pasteurs, ministres et éducateurs religieux n’insistent pas sur la nécessité d’adorer Dieu et de Lui obéir. « L’évêque de Chelmsford, Stephen Cottrell, a déclaré : ‘Dans une époque aussi chargée, frénétique et fiévreuse que la nôtre, j’aurais pensé que le respect du sabbat [dimanche], ou tout au moins l’observation d’un équilibre entre le travail, le repos et le jeu, était plus important que jamais’ », écrit Rudgard. C’est une déclaration stupéfiante de la part d’un évêque. Il ne mentionne même pas qu’une journée de « sabbat » est un temps mis à part pour adorer Dieu. « Le Sabbat est à la fois une idée radicale et une idée utile sur le plan pratique, car il reconnaît simplement que nous avons besoin de repos et que nous avons besoin de jouer. En fait, c’est pour cela que nous sommes faits », poursuit l’évêque. On dirait que le sabbat de l’évêque est un temps pour adorer le moi.

Les vues des chrétiens modernes au sujet des Dix Commandements sont confuses et contradictoires. Ma femme et moi avons récemment eu l’occasion d’assister à un spectacle de type Broadway sur l’histoire de Moïse. Personnellement, voir cette production était particulièrement passionnant. C’était captivant, comme un film en 3D. Cependant, j’ai été très déçu de la scène où Moïse reçoit les Dix Commandements. Moïse a pris les tablettes de pierre, puis s’est immédiatement agenouillé et s’est écrié : « Oh Dieu, cette loi est si sainte, nous ne pourrons jamais la respecter. » Puis une voix, symbolisant Dieu le Père, a assuré à Moïse que son Fils Jésus s’occuperait de tout. Quelle déception. Comme ce n’est pas conforme à la Bible. Pourtant, plus d’une dénomination chrétienne enseigne que le Christ a annulé les Dix Commandements. Une personne réfléchie ne devrait-elle pas alors se demander : pourquoi le Christ les a-t-Il donnés à Moïse en premier lieu ?

« La plupart des évangéliques d’aujourd’hui sont sous l’influence du dispensationalisme, une doctrine qui enseigne qu’il y a eu sept dispensations, ou périodes, à travers l’histoire, au cours desquelles Dieu a conclu des alliances distinctes avec l’humanité », écrit Austin Cline du site Web Thoughtco.com. « L’une de ces dispensations s’est déroulée à l’époque de Moïse et était basée sur la loi donnée par Dieu à Moïse. Cette alliance a été remplacée par l’Évangile de Jésus-Christ qui a inauguré une nouvelle dispensation qui durera [jusqu’à] la Seconde Venue de Jésus. Les Dix Commandements ont peut-être été le fondement de l’alliance de Dieu avec les Israélites, mais cela ne signifie pas qu’ils soient obligatoires pour les gens aujourd’hui. » Le dispensationalisme n’est pas une croyance basée sur la Bible. C’est un étalage de raisonnement humain pour contourner l’observation de la loi éternelle et spirituelle de Dieu (Romains 7 : 14).

L’église Grace Communion International (anciennement l’Église Universelle de Dieu) déclare sur son site Web : « Que doivent donc faire les chrétiens avec les Dix Commandements ? Pouvons-nous les aborder comme des écritures inspirées par Dieu, ‘utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice’ ? (2 Timothée 3 : 16). » Cela semble clair, n’est-ce pas ? « Oui—nous devrions les aborder exactement comme ils sont écrits—comme un rapport de ce que Dieu a donné à Son peuple à l’époque de Moïse. Nous le lisons d’abord comme une histoire, avant de sauter aux conclusions que nous devons obéir à chaque commandement qu’il contient », poursuit le site Web. Alors, c’est déroutant. Il y est dit que les Dix Commandements font partie des Écritures. Il y est dit que les chrétiens doivent s’en servir pour enseigner, réprimander (c’est-à-dire corriger) et former à la justice. Mais ce n’est qu’une histoire et nous n’avons pas besoin d’y obéir. Cet enseignement est trompeusement déroutant.

Un peuple d’esclaves a besoin de loi

Les chapitres 19 et 20 d’Exode sont plus qu’une simple histoire. Ils constituent une histoire vitale enregistrée pour ceux d’entre nous qui vivent dans ce tragique temps de la fin. Considérons la scène historique. Grâce à dix fléaux extrêmement destructeurs, l’Eternel Dieu a libéré 2,5 à 3 millions d’Israélites de l’esclavage tyrannique de Pharaon et des Égyptiens. Alors que les Israélites se dirigeaient vers la Terre Promise, Pharaon et sa troupe de chars et de soldats les poursuivaient. S’échappant par un passage étroit dans la mer Rouge, miraculeusement divisée et asséchée, les Israélites ont vu Pharaon et son armée se noyer dans la mer (Exode 14 : 27). Dieu avait fait camper cette populace au Mont Sinaï.

Avec Moïse, ces anciens esclaves, quelque peu sales, hagards et éreintés par la route, ont vu le Mont Sinaï s’embraser, ont été physiquement secoués par le tremblement de la montagne, abasourdis par le son de la trompette et effrayés, au-delà de leurs sens, par le tonnerre, les éclairs et la voix de Dieu (Exode 20 : 18). « Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions », dirent-ils à Moïse (verset 19). Accompagné d’événements miraculeux spectaculaires, le peuple a entendu Dieu prononcer les Dix Commandements, mot pour mot. Les Israélites ont rapidement compris qu’ils avaient désormais un chef suprême tout-puissant.

Ce jour-là fut à la fois incroyable et terrifiant. Cette expérience est restée gravée dans la mémoire de Moïse pour le reste de sa vie. « Je suis épouvanté et tout tremblant », s’est exclamé Moïse alors qu’il se tenait devant le Mont Sinaï (Hébreux 12 : 21). L’Eternel Dieu était descendu sur la montagne. Il avait déployé Sa puissance impressionnante. Le feu faisait rage sur le sommet de la montagne, aussi chaud qu’un fourneau en fusion. Une série de tremblements de terre secouait avec véhémence la montagne et grondait dans la plaine où se tenaient les Israélites. La fumée qui s’échappait des flammes formait un nuage sombre qui cachait le sommet du Sinaï. Pour ajouter à l’expérience, le son de la trompette devenait de plus en plus fort jusqu’à ce que Moïse parle à Dieu. Puis Dieu lui a répondu ! (Exode 19 : 18-19). Pouvez-vous vous imaginer là ?

Rappelez-vous que les Israélites avaient été réduits en esclavage par les Égyptiens qui étaient païens. Les Dix Commandements étaient en vigueur avant cette époque (Genèse 6 : 5 ; 17 : 1 ; 18 : 19). Pourtant, les Égyptiens ne leur avaient pas permis de respecter le mode de vie de Dieu, tel que défini par Sa loi. Les Israélites avaient obéi au fouet, mais maintenant ils devaient obéir à un code de lois. Leur vie était désormais différente. Et c’était probablement plus effrayant que le feu, les éclairs et le tonnerre.

« Ne vous effrayez pas ; car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu, et c'est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne péchiez point », a dit Moïse au peuple. Le plus grand don que Dieu pouvait offrir à Son peuple élu était de venir en personne sur cette Terre et de lui réapprendre Sa grande et glorieuse loi. Aujourd’hui, Dieu utilise l’Égypte comme le symbole de vivre une vie de péché (Hébreux 11 : 24-26). Si nous vivons en désobéissant aux Dix Commandements, alors nous vivons spirituellement en tant qu’esclave en Égypte. Personne ne peut vivre comme un esclave du péché et s’attendre à recevoir la vie éternelle.

La liberté vient de l’obéissance

« En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours » (Jean 8 : 34-35). L’Eternel Dieu, en la personne de Jésus-Christ, a enseigné cela aux Juifs de Son époque. Par l’intermédiaire de la Bible et de Ses ministres fidèles, Il enseigne encore aujourd’hui cette même vérité à tous les fidèles chrétiens. Qu’est-ce que le péché ? Les Dix Commandements nous montrent ce qu’est le péché (1 Jean 3 : 4). Jésus-Christ a vécu une vie sans péché (verset 5). Il n’a jamais commis un seul péché. Pourquoi aurait-Il aboli les Dix Commandements lors de Sa crucifixion ? Même un petit enfant peut comprendre que cela n’a pas de sens.

Ne permettez pas aux faux ministres de vous enseigner un faux Christ (Matthieu 24 : 4-5, 24). Voici ce que le vrai Christ avait à dire au sujet des Dix Commandements : « Et voici, un homme s'approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit: Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 : 16-17). Cet homme a alors demandé au Christ : Quels commandements ? Le Christ lui a répété alors les six derniers commandements, ou le deuxième grand commandement—aime ton prochain comme toi-même (versets 18-19). Cet homme a dit au Christ qu’il avait gardé ces commandements depuis sa jeunesse.

Il a alors demandé au Christ ce qui lui manquait encore. La réponse du Christ était ferme : « Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi » (verset 21). Le jeune homme a quitté le Christ très peiné parce qu’il avait de grandes richesses. Comprenons-nous le profond problème ici ? Cet homme n’obéissait pas pleinement aux quatre premiers commandements, qui prouvent notre amour pour Dieu. Il convoitait sa richesse. Paul nous enseigne que la convoitise est une idolâtrie (Colossiens 3 : 5). Cet homme faisait passer sa richesse avant Dieu.

Aux informations du soir, nous apprenons que les gens de ce monde sont grandement asservis au péché—y compris les personnes qui se prétendent chrétiennes. Nous voyons régulièrement des gros titres sur l’alcoolisme, la maltraitance des enfants, la pédopornographie, les divorces, la toxicomanie, les meurtres, les vols et la perversion sexuelle. C'est une courte liste.

« Jésus a dit aux religieux de son époque : ‘Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi’ (Marc 7 : 6) », a écrit M. Gerald Flurry dans sa brochure No Freedom Without Law (Pas de liberté sans loi ; disponible seulement en anglais). « Avec cette déclaration, le Christ condamne beaucoup de gens ! Beaucoup de gens parlent de Dieu et de Jésus-Christ ; ils font semblant d’être religieux. Mais en vérité, leur cœur est loin de Dieu ! Ils sont en fait asservis à une fausse religion, et pensent qu’ils obéissent à Dieu » (c’est nous qui soulignons). Notre monde est sur le point d’exploser avec des calamités. Dieu promet de protéger tous ceux qui Lui obéissent.

Cela vaut la peine de lire et d’étudier No Freedom Without Law. Vous pouvez recevoir cette brochure sans frais ni suivi. En outre, vous pouvez également demander notre brochure The Ten Commandments (Les Dix Commandements ; disponible en anglais uniquement). Ces deux publications vous aideront sur votre chemin vers le développement d’une relation basée sur l’amour avec Dieu et votre prochain.