Les enfants américains sont malades

Signal d'alarme en matière de santé : L'Amérique a reçu un rapport sur la santé de ses enfants jeudi, et le diagnostic est lamentable. La commission pour rendre à l'Amérique sa santé, présidée par le ministre de la Santé et des Services sociaux Robert F. Kennedy Jr, a publié un rapport de 68 pages, intitulé « Make Our Children Healthy Again : Assessment » (Rendre à nos enfants leur santé : un bilan).

« Nous avons maintenant la population la plus obèse, déprimée, handicapée, et médicamentée de l'histoire du monde, et nous ne pouvons pas continuer sur la même voie. […] Selon le rapport, la prochaine génération d'enfants vivra moins longtemps que ses parents. »
—Marty Makary, commissaire aux Aliments et médicaments

Les enfants américains souffrent d'une épidémie de maladies chroniques :

• Plus de 40 pour cent des 73 millions d'enfants américains (jusqu'à 17 ans) ont au moins un problème de santé chronique : citons, parmi d'autres, l'asthme, les allergies, l'obésité, les maladies auto-immunes et les troubles du comportement.

• Les trois quarts des 17 à 24 ans ne peuvent pas être mobilisés pour le service militaire en raison de leur mauvaise santé.

Le rapport souligne quatre raisons de la crise :

• Mauvaise alimentation : Près de 70 pour cent des calories consommées par les enfants proviennent de produits ultra-transformés, liés à l'obésité et au diabète de type 2.

• Contamination chimique : Les pesticides comme le glyphosate se retrouvent dans l'urine de 87 pour cent d'enfants testés, ainsi que les microplastiques et les dioxines.

• Manque d'exercice et stress : Le déclin de l'activité physique, un temps excessif devant les écrans (soit près de neuf heures par jour pour les adolescents), et le stress chronique ravagent la santé mentale et physique.

• Surmédicalisation : Aujourd'hui, lorsqu'ils atteignent l'âge de 18 ans, les enfants ont déjà eu 72 doses de vaccins. En 1986, ils n'avaient eu que trois. En plus de remettre en question le calendrier de vaccination d'enfants, le rapport s'inquiète des effets à long terme de médicaments comme les antidépresseurs et les stimulants pour le TDAH.

La quantité de médicaments que l'on donne aux enfants est scandaleuse.

• Les prescriptions pour le TDAH ont augmenté de 250 pour cent entre 2006 et 2016.

• Les médicaments antipsychotiques ont connu une augmentation de 800 pour cent entre 1993 et 2009.

• Les prescriptions d'antidépresseurs ont été multipliées par 1 400 pour cent entre 1987 et 2014.

Tous ces médicaments ne contribuent pas à améliorer la santé de nos enfants. Des études ont montré que les prescriptions pour le TDAH n'amélioraient pas les résultats à long terme. Plus on leur donne des médicaments, plus les enfants deviennent malades.

C'est le diagnostic, a déclaré M. Kennedy ; la prescription sera donnée dans les 100 jours à venir. Il est beaucoup plus facile de reconnaître les problèmes que de trouver une solution et la mettre en œuvre. Et avec tout l'argent dont disposent les industries concernées, et compte tenu du fait que les gens s'accrochent à leurs mauvaises habitudes, nous pouvons nous attendre à une forte résistance à tous les conseils que formulera la Commission sur la santé.

Heureusement, vous pouvez faire vos propres choix ! Faites attention aux problèmes soulignés par la commission et veillez sur vos propres enfants. Ils ne doivent pas être du mauvais côté de ces statistiques horrifiantes. Supprimez les aliments ultra-transformés, faites-les bouger, éliminez les toxines environnementales et évitez les médicaments. Aidez vos enfants à vivre une vie saine.

Le « grand et beau projet de loi » de Trump a été adopté, et cela aggrave la dette : L'Amérique se dirige à toute allure vers la faillite, et Washington est parfaitement d'accord. Au cours d'une session matinale jeudi, les républicains de la Chambre des représentants ont adopté le projet de loi à une voix près. Que contient ce projet de loi ?

• Les bonnes nouvelles : Au cours de la prochaine décennie, le projet de loi prévoit 1 600 milliards de dollars d'économies sur des programmes comme Medicaid, les aides aux étudiants et le programme d'assistance nutritionnelle supplémentaire.

• Les mauvaises nouvelles : Ces économies sont encore loin de couvrir les coûts. Le projet de loi rétablit et étend les réductions d'impôts accordées par Trump en 2017, consacre de l'argent à plusieurs nouveaux programmes et investissements dans les infrastructures, et augmente considérablement les dépenses de défense.

L'effet net : Le projet de loi ajoute 3 800 milliards de dollars au déficit fédéral au cours de la prochaine décennie. Puisque la dette fédérale brute était projetée à 59 200 milliards de dollars en 2035 avant le projet de loi, cela signifie qu'elle dépassera probablement les 63 000 milliards de dollars d'ici là.

Équilibrer le budget fédéral devrait figurer parmi les priorités les plus urgentes du Congrès, même s'il faut réduire les dépenses et augmenter les impôts. Sur sa trajectoire actuelle, le ratio d'endettement des États-Unis atteindra 200 pour cent dans les 50 ans à venir. Cependant, le pays fera faillite bien avant si des mesures draconiennes ne sont pas prises pour remettre de l'ordre dans ses affaires.

Trump contre l'Europe : Le président a annoncé des droits de douane de 50 pour cent sur tous les produits importés en provenance de l'Union européenne sur Truth Social vendredi matin. Il a qualifié l'UE de « très difficile à gérer » et a déclaré que les négociations « n'allaient nulle part ».

Le 2 avril, « jour de la libération », Trump a annoncé un tarif douanier de 30 pour cent sur l'UE, dont un tarif général de 10 pour cent sur toutes les importations, auquel s'ajoute un tarif supplémentaire de 20 pour cent. Cela a été ensuite suspendu pendant 90 jours.

Il a déclaré que l'UE « a été créée dans le but principal de tirer profit des États-Unis en matière de commerce ». Bien que cette affirmation soit discutable, l'Europe a certainement tiré profit des États-Unis, non seulement avec des droits de douane, mais aussi avec des barrières réglementaires, des amendes imposées aux entreprises américaines, et en rendant la monnaie allemande moins chère qu'elle ne le serait sans le dollar.

L'économie allemande dépend fortement des exportations, donc des droits de 50 pour cent sont presque catastrophiques. Les actions de Volkswagen et de BMW ont chuté de 4 pour cent presque immédiatement. Cependant, le président Trump a fait volte-face à de si nombreuses reprises qu'il est facile de prévoir qu'il ne donnera pas suite à cette menace.

Ironiquement, cette mesure compense certains des problèmes causés par le « grand et beau projet de loi ». Le taux d'intérêt sur la dette américaine à long terme a atteint son niveau le plus élevé depuis 18 mois, ce qui témoigne du scepticisme des investisseurs quant à la capacité des États-Unis à rembourser leur dette. Mais avec l'annonce de ces tarifs, la crainte d'une crise financière imminente provoquée par une guerre commerciale a fait baisser les taux, les investisseurs se précipitant vers des actifs sûrs.

Si l'UE peine à conclure un accord avec M. Trump, c'est en partie parce qu'elle ne dispose pas d'un gouvernement unique capable de négocier sur toutes les questions. La responsabilité est répartie entre l'UE et les gouvernements nationaux. Qu'ils veuillent négocier avec Trump ou s'opposer à lui, ils ont besoin de la clarté décisionnelle que seul un gouvernement plus centralisé peut apporter.

« La victoire de Donald Trump ne manquera pas de rendre plus urgente la résolution de la crise politique en Allemagne », écrivait M. Flurry en janvier en se référant à un titre du New York Times : « Missing in Europe: A Strong Leader for a New Trump Era ». Cette guerre commerciale n'est qu'un des facteurs qui suscitent cette urgence.

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