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Les États-Unis achèvent le retrait des batteries anti-missiles d'Arabie saoudite

ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/POOL/AFP VIA GETTY IMAGES

Les États-Unis achèvent le retrait des batteries anti-missiles d'Arabie saoudite

Après le désastre de l'Afghanistan, les États-Unis portent un nouveau coup à leur propre fiabilité.

L'administration Biden a terminé le retrait des batteries de défenses antimissiles d'Arabie saoudite, un symbole fort de l'abandon de ses alliés par l'Amérique. Des images satellites prises le 10 septembre montrent le retrait de tous les systèmes de défense Patriot et Thaad de la base aérienne Prince Sultan, à l'extérieur de Riyad. Ce retrait intervient alors que les rebelles houthis au Yémen et les milices chiites en Irak poursuivent leurs attaques de drones et de missiles.

En janvier, un drone suicide explosif lancé depuis le sud de l'Irak frappa le complexe du palais royal saoudien. En février, les Houthis lancèrent plus de 40 drones et missiles sur l'Arabie saoudite. Le 5 septembre, les systèmes de défense saoudiens interceptèrent des missiles balistiques et des drones visant des installations pétrolières. Les éclats d'obus et les débris qui en ont résulté blessèrent deux enfants. Le 29 juillet, un drone iranien frappa un pétrolier, tuant deux membres d'équipage. Et le 31 août, un drone suicide explosif frappa l'aéroport saoudien d'Abha, faisant huit blessés.

Ce sont là quelques-unes des attaques de drones et de missiles qui ont été lancées contre l'Arabie saoudite en 2021.

Le récent retrait a suscité des inquiétudes parmi les alliés et les experts américains. « Je pense que nous avons besoin d'être rassurés sur l'engagement américain », déclara l'ancien chef du renseignement saoudien dans une interview à CNBC publiée le 9 septembre. « Cela ressemble, par exemple, à ne pas retirer les missiles Patriot d'Arabie saoudite à un moment où l'Arabie saoudite est victime d'attaques de missiles et de drones—pas seulement du Yémen, mais de l'Iran. »

« Les perceptions comptent, qu'elles soient ou non ancrées dans une réalité très froide », a déclaré Kristian Ulrichsen, chargé de recherche à l'Institut de politique publique James A. Baker III de l'Université Rice. « Et la perception est très claire : les États-Unis ne sont pas aussi engagés dans le Golfe qu'ils ne l'étaient auparavant aux yeux de nombreuses personnes ayant un pouvoir de décision dans la région. »

« Il n'y a aucune explication évidente quant à cette décision », a écrit l'analyste George Friedman à propos de la décision de l'administration Biden de retirer les défenses aériennes du Moyen-Orient. « Plus important encore, elle soulève des questions dans le monde arabe sur l'engagement des États-Unis. [...] Normalement, de tels mouvements sont lents, limités et conçus pour calmer les alliés. Cette décision n'est rien de tout cela. »

Quelle est la raison de ce retrait inexplicable ? Quel avantage peut-il avoir pour les États-Unis ou leurs alliés ? Il y a une nation qui va en bénéficier : l'Iran.

Tous les drones et missiles tirés sur l'Arabie Saoudite proviennent de l’Iran. Ceux qui tirent ces armes, les Houthis et les milices, sont des mandataires de l'Iran. Selon le général de division iranien Gholam Ali Rashid, l'ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, Qassem Suleimani, déclara : « J'ai rassemblé pour vous six armées en dehors du territoire iranien. » L'une de ces armées se trouve « en Irak, et s'appelle les UPM [Unités de mobilisation populaire], et une autre armée se trouve au Yémen, et s'appelle Ansar Allah [les Houthis] ».

En retirant les batteries antimissiles, Biden rend l'Arabie saoudite plus vulnérable aux attaques iraniennes par le biais de ses « armées » mandataires.

Le président américain Donald Trump avait une politique de « l'Amérique d'abord ». Il semblerait que l'administration Biden ait une politique de « l'Iran d'abord ». Pour comprendre les actions de Joe Biden, il nous faut regarder l'homme sous lequel il servit pendant huit ans : Barack Obama.

Plus que quiconque, Obama travailla à renforcer l'Iran. Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique dans son article Ce n'est pas de l'incompétence. C'est de la trahison !, que Barack Obama « a également donné du pouvoir aux islamistes de nombreuses manières. En Égypte, il a aidé à chasser le président Hosni Moubarak du pouvoir et a soutenu les Frères musulmans. Il a permis que l'avant-poste américain en Libye soit envahi par les djihadistes, qui ont tué un ambassadeur américain et plusieurs soldats. Il n'a pas réussi à faire respecter ses propres exigences en Syrie, sapant ainsi la force de l'Amérique et laissant un dictateur meurtrier en place. Plus important encore, il a donné du pouvoir aux éléments les plus extrêmes de la première nation terroriste du monde, l'Iran. Il a tourné le dos au peuple iranien qui s'est soulevé pour protester contre ses dirigeants tyranniques. Et alors que le régime dépérissait sous les sanctions économiques, Obama lui a lancé une bouée de sauvetage : Il est l'auteur de l'accord nucléaire désastreux qui a donné aux mollahs des millions de dollars en liquide et une voie libre pour construire des armes nucléaires ! »

Pendant qu'Obama soutenait et renforçait le régime iranien, il affaiblissait les alliés américains. Une tendance que Biden poursuit.

En fait, Joe Biden déclara pendant la campagne électorale que l'Arabie saoudite (et non l'Iran) devrait « payer le prix » de ses violations des droits de l'homme et qu'il « ferait d'elle […] le paria qu'elle est ». Après avoir occupé la Maison Blanche, il supprima rapidement la désignation des Houthis comme groupe terroriste. Juste après cela, il annonça la fin du soutien américain à la campagne saoudienne contre les Houthis.

L'émancipation nue et honteuse de l'Iran par Biden était également visible en Afghanistan.

L'Amérique abandonna la base aérienne de Bagram, à la hâte, au milieu de la nuit. Bagram était une ressource majeure pour l'Amérique. Elle donnait aux États-Unis une base aérienne à la frontière orientale de l'Iran d'où ils pouvaient tenir l'Iran en respect. Quelques jours après l'abandon de Bagram par les États-Unis, les talibans envahirent l'Afghanistan et capturèrent pour plus de 85 milliards de dollars d'équipement militaire américain. Une partie de ce matériel s'est retrouvée en Iran.

À la frontière occidentale de l'Iran, M. Biden a fixé aux États-Unis le retrait de toutes les troupes de combat d'Irak d'ici la fin de l'année. Même lorsque les États-Unis étaient en Irak, les milices chiites soutenues par l'Iran opérèrent librement grâce à la protection du gouvernement irakien. Depuis 2019, les intérêts américains ont subi plus de 300 attaques de la part de ces milices.

Outre le retrait des batteries antimissiles d'Arabie saoudite, le gouvernement Biden a également retiré des batteries d'Irak, du Koweït et de Jordanie, et réduit le nombre d'escadrons de chasseurs américains au Moyen-Orient.

Pour tout esprit rationnel, ce renforcement du pouvoir de l'Iran aux dépens de l'Amérique et de ses alliés n'a aucun sens. Mais M. Flurry a expliqué la véritable force derrière les actions de Barack Obama et de Joe Biden. M. Flurry écrit dans sa brochure L'Amérique sous attaque  : « Bien des gens voient que ce sont des décisions désastreuses. Mais nous devons comprendre que ce n’est pas seulement le résultat d’incompétences de la part de cette administration, ou de naïveté sur le fonctionnement réel du monde. Nous voyons les résultats d’une attaque satanique calculée et agressive, visant à affaiblir et ultimement à détruire les nations d’Israël, en commençant par la nation la plus puissante au monde ! »

« LE VRAI MAÎTRE D'ŒUVRE N'EST MÊME PAS BARACK OBAMA, C'EST SATAN LE DIABLE ! Et il déteste intensément l'Amérique, à laquelle Dieu a donné les bénédictions du droit d'aînesse promises aux descendants de l'ancien Israël », écrit-il dans Ce n'est pas de l'incompétence. C'est de la trahison ! « Il attaque donc passionnément l'Amérique. »

Il y a une raison pour laquelle Dieu maudit l'Amérique en permettant à Satan de la faire tomber. Dieu a donné à l'Amérique des bénédictions incomparables, et Il veut continuer à nous bénir. Mais Il ne peut le faire tant que nous vivons en rébellion contre Lui. Il nous corrige—comme un père qui aime ses enfants ! (voir par exemple Proverbes 3 : 11-12).

Cette correction va conduire à une période de paix et de prospérité inimaginables, non seulement pour l'Amérique, mais aussi pour le monde entier.

Pour en savoir plus, veuillez lire L'Amérique sous attaque et Les Anglo-Saxons selon la prophétie.

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