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Les États-Unis font pression sur les Kurdes de Syrie pour qu'ils concluent un accord avec Damas

Les États-Unis font pression sur les Kurdes de Syrie pour qu'ils concluent un accord avec Damas

Les États-Unis ont encouragé leurs alliés kurdes en Syrie à conclure un accord avec le gouvernement intérimaire syrien le 10 mars, ont déclaré six sources officielles à Reuters.

Pression américaine : Des sources américaines et proches du gouvernement syrien ont déclaré à Reuters que « les États-Unis ont joué un rôle crucial » dans l'accord entre la coalition kurde, appelée les Forces démocratiques syriennes (FDS), et le gouvernement dirigé par le président Ahmad al-Sharaa.

Trois responsables américains ont confirmé que l'Amérique avait encouragé l'accord, tandis que trois autres sources ont déclaré que le chef des FDS, le général Mazloum Abdi, s'était rendu à Damas pour signer l'accord à bord d'un avion militaire américain.

Une situation tendue : La Syrie est en pleine guerre civile, avec des massacres entre les factions armées des loyalistes de l'ancien président syrien Bachar el-Assad, les forces islamistes sunnites de Sharaa, les FDS, et les milices syriennes soutenues par la Turquie.

Les FDS ont toujours combattu les groupes soutenus par la Turquie, mais une source des services de renseignement a déclaré que le nouvel accord atténuera probablement une partie de ce conflit.

Il s'agit également d'une aubaine pour la Turquie, qui tente de prévenir une insurrection kurde. L'Amérique aidait les Kurdes à se défendre, mais le nouvel accord pourrait les obliger à coopérer avec la Turquie.

Les Kurdes ont été l'un des plus proches alliés de l'Amérique au Moyen-Orient ; les pousser à conclure cet accord revient à les poignarder dans le dos.

Une paix américaine ? Selon un responsable américain de la défense, l'administration Trump pensait que les FDS ne pourraient pas tenir leur territoire beaucoup plus longtemps si elles devaient lutter en même temps contre la pression de la Turquie et du nouveau gouvernement syrien.

Selon Aron Lund, du groupe de réflexion américain Century International :

Les États-Unis cherchent des moyens de se retirer de la Syrie sans chaos ni contrecoup. Le meilleur moyen d'y parvenir est de conclure un accord entre les factions syriennes. Un transfert négocié est logique pour les États-Unis. C'est le meilleur moyen pour Washington d'éviter un conflit entre les forces dirigées par les Kurdes et le nouveau gouvernement de Damas, et de prévenir une attaque turque de l'autre côté de la frontière.

La voie de la paix ? Il est peu probable que les efforts des États-Unis pour unifier la Syrie apportent une paix durable. Dans notre numéro d'avril 2025, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a expliqué que malgré le désir du président américain Donald Trump qu'on se souvienne de lui comme un artisan de la paix, il ne poursuit pas cet objectif de la bonne manière.

Comme l'a expliqué M. Flurry, la politique étrangère du président Trump manque d'un ingrédient essentiel : Dieu.