Les incendies de Coran font rage en Europe

Dans toute l’Europe, des manifestants brûlent des exemplaires du Coran, le livre saint de l’islam. Ces manifestations se sont multipliées au cours de l’année écoulée, mais les médias n’en donnent pas la véritable raison.

Le 21 janvier, l’homme politique danois Rasmus Paludan a brûlé un exemplaire du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm, en Suède, après un discours enflammé contre l’islam. Le lendemain, Edwin Wagensveld, chef néerlandais du groupe anti-islam pegida, a déchiré et brûlé des pages du Coran à La Haye, un acte que la police avait autorisé à l’avance.

Le mois dernier, le réfugié chrétien irakien Salwan Momika a mis le feu à des pages du Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm pendant une fête islamique. Le 24 juillet, les Patriotes danois, un groupe d’extrême droite, ont brûlé le Coran et piétiné un drapeau irakien devant l’ambassade d’Irak à Copenhague, au Danemark.

En conséquence, des manifestations ont éclaté dans toute l’Europe et au Moyen-Orient. La Turquie a dénoncé les « attaques ignobles » et le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a appelé à une journée de manifestations. Des centaines d’Irakiens ont pris d’assaut, vandalisé et incendié l’ambassade de Suède à Bagdad. La police a reçu des demandes d’individus souhaitant organiser d’autres autodafés du Coran, aussi bien que de la Torah et de la Bible.

Le brûlage de livres a créé une situation délicate pour les tribunaux suédois, qui étaient partagés entre le respect de la liberté d’expression et la défense des minorités religieuses. La Suède n’a pas de loi sur le blasphème interdisant la profanation de textes religieux. Les commentateurs libéraux ont pris la défense de l’islam, estimant que les manifestations devaient être considérées comme des discours de haine, ce qui est illégal en Suède lorsqu’ils visent une ethnie ou une race. Les autorités suédoises et danoises ont toutes deux condamné le brûlage de livres, mais les tribunaux les ont autorisés à se poursuivre.

Le Président turc Recep Tayyip Erdoğan a répondu : « Nous apprendrons aux peuples occidentaux arrogants qu’insulter les valeurs sacrées des musulmans ne relève pas de la liberté d’expression. »

Les médias discutent abondamment des incendies de Coran et des émeutes de représailles. Mais ce qui n’est pas dit, c’est ce qui a déclenché ces feux. Pourquoi la haine de l’Europe à l’égard de l’islam s’accroît-elle ? Certains mettent cela sur le compte du racisme. D’autres accusent les différences religieuses.

Les grands médias ne peuvent pas expliquer pleinement ce qui se cache derrière ce conflit. Mais la Bible le peut. Les tensions croissantes entre l’Europe et un bloc de pouvoir du Moyen-Orient soutenu par l’islam ont été prophétisées il y a des milliers d’années. Ces incendies de Coran sont un symptôme de ce conflit, et non sa cause.

La crise de l’immigration en Europe

En 2015, l’Europe a connu un bouleversement démographique. Cette année-là, un nombre record de 1,3 million de réfugiés a afflué dans les 28 États membres de l’Union européenne. À l’époque, de nombreux médias ont félicité l’Europe pour sa bienveillance dans l’accueil des demandeurs d’asile et ont condamné les autres pays pour ne pas avoir proposé leur aide. Les problèmes n’ont pas tardé à se manifester. Des troubles économiques, des tensions culturelles et des émeutes raciales ont suivi.

Un an plus tard, une majorité écrasante a exprimé sa « désapprobation » quant à la manière dont l’UE gérait la crise des réfugiés. Sur les dix pays interrogés, les taux de désapprobation s’échelonnaient entre 63 et 94 pour cent. Aucun pays n’a exprimé son approbation.

Dans un sondage d’opinion réalisé l’année dernière par la société allemande insa Consulere, la majorité des personnes interrogées ont déclaré que les nations européennes avaient besoin d’une meilleure protection de leurs frontières. La plupart des personnes interrogées estimaient que l’UE devrait financer des murs frontaliers dans les pays où se produisent des franchissements illégaux de frontières, pour lesquels l’UE ne dispose actuellement d’aucun budget.

La majorité d’entre eux ont déclaré qu’ils ne pensaient pas qu’il était réaliste pour l’UE d’accueillir les 70 millions d’immigrés dont elle estime avoir besoin au cours des deux prochaines décennies. À la question de savoir s’ils étaient favorables à la « relocalisation d’immigrants d’un autre État membre de l’UE » dans leur propre pays, seuls deux pays sur dix ont répondu par l’affirmative.

Bien que la covid-19 ait fait baisser le nombre de réfugiés pendant une courte période, l’immigration repart à la hausse. En 2022, le nombre de franchissements irréguliers des frontières de l’UE a atteint son plus haut niveau depuis 2016. La crise n’est pas terminée.

Infiltration de l’islam

En 2015, les guerres civiles, les difficultés économiques et les gouvernements oppressifs au Moyen-Orient ont poussé des millions de personnes à fuir. Entre 2013 et 2015, le nombre de demandeurs d’asile en provenance de Syrie, d’Afghanistan et d’Irak a plus que quadruplé. La population syrienne est composée à 87 pour cent de musulmans, tandis que 99 pour cent des Irakiens et des Afghans sont musulmans.

En 2011, le Pew Research prévoyait qu’entre 2010 et 2030, le nombre de musulmans en Europe augmenterait de 31,9 pour cent. Cette estimation a été faite avant la crise des réfugiés. Entre 2006 et 2017, le nombre de mosquées au Danemark a augmenté de 48 pour cent. Aux Pays-Bas, les demandes d’asile ont augmenté de 30 pour cent entre 2021 et 2022, la majorité d’entre elles provenant de quatre pays très majoritairement musulmans : la Syrie, la Turquie, l’Afghanistan et le Yémen.

La majorité des demandeurs d’asile sont d’origine musulmane.

Les médias n’en parlent pas. Même les statistiques sont difficiles à obtenir, car il n’est plus acceptable de recueillir des données de recensement sur les religions.

En Suède, le gouvernement refuse de publier des données sur l’origine ethnique ou le statut d’immigrant des criminels, malgré une corrélation évidente d’augmentations entre la criminalité et l’immigration.

En 2015, la Suède a reçu le deuxième plus grand nombre de demandes d’asile par habitant de tous les pays d’Europe. Une enquête réalisée en 2017 à Stockholm et publiée par Expressen a examiné 192 personnes ayant des liens avec des réseaux criminels, d’après les dossiers de la police. Elle a révélé qu’un pourcentage choquant de 95 pour cent d’entre eux étaient des migrants, lorsque le terme migrant désigne le fait d’avoir au moins un parent né à l’étranger.

La police masque la corrélation en utilisant des termes tels que « zones vulnérables » pour décrire les endroits où les réseaux criminels sont les plus présents et où la population est majoritairement composée d’immigrés.

D’autres pays sont coupables de la même chose. La loi française interdit les questions relatives à l’appartenance ethnique ou à la religion dans les recensements. Par conséquent, la démographie raciale pour les statistiques criminelles n’est pas claire. Pour compliquer encore les choses, de nombreux citoyens français « d’origine étrangère » ne sont pas comptés comme étrangers une fois qu’ils ont obtenu la citoyenneté.

Certains initiés se sont exprimés. Didier Lallement, chef de police à la retraite, a écrit l’année dernière : « Un délit sur deux est commis par un étranger, souvent en situation irrégulière. [...] est clair qu’une partie des primo-arrivants s’intègre par la délinquance. »

Nombreux sont ceux qui, en Europe, s’éveillent aux répercussions des politiques d’immigration de leurs gouvernements.

Réaliser son erreur

L'année dernière en particulier, l’UE s’est efforcée d’inverser la tendance à l’immigration.

Le mois dernier, l’UE a proposé un accord d’un milliard d’euros à la Tunisie pour tenter de mettre un terme à l’immigration. La politique tunisienne en matière de visas permet à une centaine de nationalités de se rendre dans le pays sans visa, ce qui en fait un tremplin vers l’Europe pour les Africains sub-sahariens. Selon l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, le nombre de tentatives de passage depuis la Tunisie a augmenté de 292 pour cent cette année par rapport à l’année dernière.

Dans toute l’Europe, les groupes d’extrême droite gagnent en popularité, en partie grâce à leurs positions anti-immigration très dures.

En Allemagne, le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) a fait un bond dans les sondages d’opinion, se plaçant désormais en deuxième position en termes de popularité. En début de semaine, le chef de file de l’Union chrétienne-démocrate (cdu) a suggéré de travailler avec l’AfD, qui a une forte position anti-immigration. Les instituts de sondage ont indiqué que c’était une raison de voter pour eux.

La peur de l’immigration en Finlande a poussé la population à élire des groupes d’extrême droite. En juin, quatre partis politiques se sont affrontés sur la question de l’immigration avant de finalement former une coalition. Le Parti des Finlandais, d’extrême droite, qui n’est apparu sur la scène que ces dernières années, est sorti victorieux des débats en proposant des lois plus strictes en matière d’immigration.

La Suède commence également à sévir contre l’immigration. Le mois dernier, le Premier ministre Ulf Kristersson a critiqué le système d’immigration de son pays dans un article d’opinion, écrivant :

Permettez-moi d’être clair : une immigration massive et une mauvaise intégration ne fonctionnent tout simplement pas. C’est pourquoi nous sommes en train de modifier la politique suédoise en matière d’immigration pour qu’elle devienne la plus stricte de l’UE. Un non à l’asile signifie non, et vous devez alors quitter le pays. Cela devrait être évident, mais ne l’est pas. Il est tout aussi important qu’un oui signifie que vous vous intégrez réellement dans la société suédoise.

Même la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, s’est ralliée à la législation anti-immigration, bien qu’elle dirige un parti de centre-gauche.

Les querelles sur l’immigration provoquent même l’effondrement de gouvernements en Europe. Aux Pays-Bas, les désaccords sur l’imposition d’une nouvelle politique d’immigration ont pris une telle ampleur que l’ensemble du cabinet a démissionné. Le Premier ministre Mark Rutte voulait durcir les lois. Le projet n’a pas abouti car le plus petit groupe de la coalition a refusé de bouger.

Les Européens en ont assez de l’immigration, en particulier de l’immigration musulmane. Cette vague de brûlages de Corans en est la preuve.

Pourquoi les médias ne couvrent-ils pas le lien entre ces manifestations et l’immigration ? Les grands médias agissent comme si les brûlages de livres étaient motivés par une haine raciste et irrationnelle à l’égard des musulmans pacifiques.

Il y a peut-être une part de vérité dans cet argument. Mais ces brûlages de livres découlent d’un grief légitime des Européens : l’immigration musulmane. C’est pourquoi tant de pays de l’UE basculent à droite, appellent à des politiques frontalières plus strictes et profanent le livre que l’islam considère comme sacré.

L’affrontement prophétisé

Dans « Le Saint-Empire romain s’expose au public—en grand ! » , le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a écrit :

Une tendance que vous devriez surveiller de près se développe en Europe. Les Européens sont assiégés par des immigrants du Moyen-Orient, de plus en plus de populations musulmanes au sein de leurs paysages urbains, remplis de mosquées et de minarets, de quartier de leurs villes se transformant en des enclaves musulmanes où la police locale n’ose plus entrer, même des attentats terroristes islamiques.

Et de plus en plus d’Européens recherchent des solutions dans leur propre histoire. Plus spécifiquement, leur histoire religieuse.

Vous devez surveiller de près cette tendance, car elle finira par impacter le monde entier. Daniel 11 révèle qu’il y aura une puissance islamiste au temps de la fin, dirigée par l’Iran, appelée « le roi du midi ».

Cette puissance adoptera une politique agressive à l’égard du « roi du septentrion », un bloc Européen de dix nations dirigé par l’Allemagne catholique (Daniel 2 : 41-43). Cette puissance sera profondément liée à l’Église catholique, ce qui signifie que cet affrontement a beaucoup à voir avec la religion. (Ceci est expliqué dans notre brochure gratuite L’Allemagne et le Saint Empire romain ).

Il est prophétisé que cette puissance européenne dirigée par l’Allemagne fera la guerre à l’islam radical, entourant ces nations du Moyen-Orient comme un tourbillon (Daniel 11 : 40). De nombreux commentateurs estiment que brûler le Coran est un peu extrême. Mais la Bible montre que de tels actes sont des jeux d’enfants comparés à ce qui nous attend.

Il y a un ouragan politique qui se prépare en Europe. Heureusement, la même Bible qui nous avertit de cette terreur à venir prévoit également l’espoir le plus formidable pour l’humanité. Un autre royaume écrasera tous les royaumes de ce monde (Daniel 2 : 44). Ce Royaume de Dieu va régner et croître pour toujours (Ésaïe 9 : 5-6). Le plan de Dieu est que tous ceux qui ont vécu aient l’occasion d’entrer dans ce Royaume. Cela inclut les musulmans. Cela comprend ceux qui brûlent le Coran. Cela vous inclut également.

Gardez un œil sur le champ de bataille entre l’Europe et l’islam. Il révèle une catastrophe mortelle à l’horizon. Mais son accomplissement prouve qu’il existe un Dieu dans les cieux dont les prophéties sont toujours valables, y compris celle de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette Terre dans un avenir proche.

Pour en savoir plus sur cet affrontement à venir, lisez la brochure gratuite de M. Flurry intitulée Le roi du sud.  Pour une étude détaillée de l’histoire et de la prophétie de cette puissance européenne émergente, demandez un exemplaire gratuit de L’Allemagne et le Saint Empire romain.