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Les jours du Hamas à Gaza sont-ils comptés ?

Un membre des Brigades Izz al-Din al-Qassam participe à un défilé dans la ville de Gaza le 14 novembre 2021. [MAHMUD HAMS/AFP VIA GETTY IMAGES]

Les jours du Hamas à Gaza sont-ils comptés ?

Les récents troubles suggèrent que les habitants de Gaza sont prêts à chasser le Hamas.

Jérusalem

Une grande partie de la couverture médiatique mondiale du Moyen-Orient se concentre sur les manifestations anti-gouvernementales en Israël. Mais ce que certains ne réalisent peut-être pas, c’est que le voisin d’Israël, au sud-ouest, connaît lui aussi des troubles importants. À deux reprises au début du mois d’août, des manifestations de relativement grande ampleur ont eu lieu à Gaza, l’enclave palestinienne située sur la Méditerranée et dirigée par le groupe terroriste Hamas. Bien qu’elles soient d’une ampleur bien moindre que les manifestations israéliennes, ces rares oppositions contre le Hamas pourraient être le signe d’un changement d’attitude dans les rues.

Le 30 juillet et le 4 août, des milliers de personnes ont manifesté sous le slogan « Nous voulons vivre ». Les raisons de ces manifestations sont les coupures d’électricité et les conditions économiques déplorables de Gaza. Les Nations unies estiment que le taux de pauvreté à Gaza s’élevait à 65 pour cent en 2022. Le Bureau central palestinien des statistiques estime le taux de chômage des jeunes à près de 74 pour cent.

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Rami Herzallah, un organisateur de la campagne « Nous voulons vivre », a déclaré aux médias : « Nos demandes sont très simples. Nous avons le droit de vivre dans la dignité, le droit à l’éducation pour tous, le droit de voyager sans avoir à payer la coûteuse coordination des services de renseignement, le droit de travailler, d’avoir [suffisamment] d’électricité et le droit à la liberté d’expression. »

Les manifestants ont crié « Que le Hamas nous laisse tranquilles » et « Le peuple veut la chute du régime. » Certains ont brûlé des drapeaux du Hamas. Certains ont même appelé à un changement complet de régime. Certains ont crié : « Abbas et Haniyeh, le peuple est la victime. » Ismail Haniyeh est le chef du Hamas. Mahmoud Abbas est le président de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, issu du parti (relativement) plus modéré du Fatah. Le fait que certains souhaitent le départ des deux dirigeants suggère que de nombreux habitants de Gaza veulent une remise à zéro complète de la politique palestinienne.


Comparées aux manifestations qui ont eu lieu dans l’État voisin d’Israël, celles qui se déroulent à Gaza peuvent sembler mineures. Israël a vu des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes descendre dans la rue pendant des mois. Il n’y avait pas autant de monde dans les rues de Gaza, et la police du Hamas a rapidement dispersé les rassemblements. Mais il y a une raison pour laquelle les manifestations ont semblé plus « mineures ».

Le Hamas est un régime islamiste radical qui a la réputation de punir sévèrement ses détracteurs. Les personnes qui s’opposent au Hamas le font à leurs risques et périls. La dernière fois que des manifestations de ce type ont eu lieu, c’était en 2019. De nombreux journalistes qui tentaient de couvrir les manifestations ont été attaqués et détenus.

Malgré leur petite dimension, les manifestations sont importantes pour la société gazaouie. Il semble que la crise économique de Gaza devienne insupportable pour un grand nombre de personnes. Mais le Hamas ne subit pas seulement la pression des gens dans la rue. Il y a également des signes de tensions politiques.

Le 18 juillet, la police contrôlée par le Hamas a pris d’assaut la mosquée al-Awda à Rafah, une ville située à la frontière égyptienne. Elle a arrêté le cheikh Yahya Mansour. Ce dernier a affirmé que le Hamas « voulait me tuer ». Il a déclaré qu’ils « m’ont battu avec des chaises et des objets qui se trouvaient dans la mosquée, et j’ai miraculeusement survécu ». Sa main a été cassée lors du raid.


Mansour est un chef religieux associé au Jihad islamique palestinien (JIP), une organisation islamiste rivale. Le JIP et le Hamas sont en concurrence pour l’influence mais coopèrent également dans les guerres contre Israël. Ils ont mené ensemble une guerre contre Israël en 2021. Depuis lors, le JIP a eu ses propres escarmouches contre Israël sans le Hamas.

Mais même en « temps de paix » relatif, les deux groupes coopèrent par l’intermédiaire de la « Chambre conjointe des opérations », un forum de stratégie militaire collaboratif. Le Hamas et le JIP reçoivent également des millions de dollars de financement de l’Iran. Les deux groupes ont le même patron et le même ennemi. L’existence du JIP a également une utilité pratique pour le Hamas. Lorsque la guerre entre le JIP et Israël éclate, Israël est toujours attaqué sans que le Hamas n’utilise aucune de ses ressources, et le Hamas n’est pas accusé par les médias.

Le Hamas a toutes les raisons de maintenir le JIP à flot—à moins que le JIP ne devienne une menace politique. Des sources anonymes à Gaza ont déclaré au service de presse Tazpit que le raid de Rafah faisait partie d’une stratégie plus large du Hamas visant à prendre le contrôle du JIP à l’intérieur de la bande de Gaza.

La réaction du JIP à ce raid suggère qu’il commence à en avoir assez du pouvoir du Hamas : « Le vol, le trafic de drogue, l’accaparement de l’électricité et toutes les crises à Gaza ne sont pas suffisants pour [le Hamas]. Ils veulent aussi tuer la branche militaire du Jihad islamique qui était sur le champ de bataille à trois reprises avec l’occupation [prétendue israélienne]. »

Alors que la population proteste contre le Hamas pour la première fois depuis des années, un groupe terroriste doté d’un formidable arsenal militaire accuse le Hamas d’être responsable de « toutes les crises à Gaza ». Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le Hamas.

Le principal sponsor du Hamas, l’Iran, se trouve de l’autre côté du Moyen-Orient. Bien que l’Iran puisse apporter son soutien par le biais de filières de contrebande et d’autres méthodes détournées, si Gaza devait entrer en rébellion ouverte, le soutien que l’Iran pourrait apporter sur le terrain serait très limité. En outre, Israël et l’Égypte, qui ont imposé des blocus stricts à Gaza, ont tout intérêt à favoriser l’éviction du Hamas en cas de troubles majeurs.

Si les flambées actuelles se transforment en un « printemps arabe » propre à Gaza, les jours du Hamas au gouvernement pourraient vraiment être comptés.

Les prophéties bibliques suggèrent qu’un tel changement de régime pourrait se produire. Une prophétie de Daniel 11 : 40-43 parle d’un « roi du septentrion » et d’un « roi du midi » du temps de la fin qui se heurtent l’un à l’autre dans une guerre majeure. Il s’agit de deux blocs de pouvoir qui se forment à notre époque. Le contexte de la suite du chapitre montre que le roi du nord est une puissance européenne montante. (Voir ici pour plus d’informations). Depuis des décennies, la Trompette a identifié le roi du sud comme un bloc islamiste radical, dirigé par l’Iran.

Les versets 42-43 montrent que les alliés de l’Iran dans cet affrontement à venir comprendront des pays comme l’Égypte, la Libye et l’Éthiopie. Gaza, dirigée par le Hamas, est aujourd’hui un allié de l’Iran. Mais Gaza est absente de la prophétie du roi du sud.

Une autre prophétie explique pourquoi. Le Psaume 83 : 2-9 montre quelles régions du Moyen-Orient seront alliées contre l’Iran. Édom, les Ismaélites, Moab, les Hagaréniens, Guebal, Ammon, Amalek, les Philistins et Tyr sont énumérés dans cette alliance du temps de la fin. Comme dans Daniel 11, le roi du nord est également mentionné ici, mais sous le nom prophétique d’Assur (traduction Darby française ; voir ici pour plus d’informations).

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit dans sa brochure gratuite Le roi du sud :

Vous devez savoir qui sont les descendants modernes de ces peuples pour comprendre à quel point cette prophétie est précise et pertinente. Voici les noms modernes de ces nations, tels qu’ils ont été enseignés au Collège Ambassador sous la direction de Herbert W. Armstrong : les Ismaélites sont l’Arabie saoudite ; Moab et Ammon se réfèrent tous deux à la Jordanie ; les Hagaréniens habitaient autrefois le pays connu sous le nom de Syrie aujourd’hui ; les Philistins sont les Arabes palestiniens modernes ; Guebal et Tyr sont le Liban. [...]

L’un des peuples cités ici, qui se trouve en dehors de la région, est Assur. À une époque, c’était la capitale de l’Assyrie, qui est le terme utilisé par la prophétie biblique pour désigner l’Allemagne d’aujourd’hui. L’Allemagne fait partie de cette alliance et est, en fait, la puissance qui la sous-tend !

Autrefois, les Philistins vivaient dans la région qui est aujourd’hui Gaza. La ville de Gaza était l’une des plus importantes cités-États philistines. Aujourd’hui, Gaza, tout en étant dans un flou diplomatique, se gère comme un État de facto.

M. Flurry poursuit :

Les Philistins—les Palestiniens de Gaza et même ceux de Cisjordanie—changeront également leur alliance pour l’Allemagne.

L'Iran dirige le Hezbollah et les Palestiniens dans leurs activités terroristes depuis des années. Ils ont tous des ennemis communs—en particulier l’Amérique et Israël. Mais sur certains aspects religieux et politiques, leurs points de vue diffèrent, ce qui pourrait amener le Hezbollah et les Palestiniens à s’allier à l’Allemagne. Il pourrait bientôt y avoir d’importants changements de pouvoir à Gaza.

L’avenir nous dira si une révolution se produira à Gaza. Mais d’ici là, pour comprendre ce que la prophétie biblique a à dire sur l’actualité palestinienne et moyen-orientale, demandez un exemplaire gratuit de Le roi du sud.

LE ROI DU SUD

Le prophète Daniel écrivit au sujet d’une confrontation future entre le Roi du Nord et le Roi du Sud. Le Roi du Nord comprendra les Etats-Unis d’Europe. Mais quelles nations formeront le Roi du Sud? Est-ce que cette puissance est actuellement en formation ?