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Les prix élevés du diesel pourraient empêcher les agriculteurs de récolter leurs cultures cet automne

TAYFUN COSKUN/ANADOLU AGENCY VIA GETTY IMAGES

Les prix élevés du diesel pourraient empêcher les agriculteurs de récolter leurs cultures cet automne

La crise énergétique auto-infligée de l’Amérique pourrait provoquer des pénuries alimentaires l’année prochaine.

Le dirigeant de l’une des entreprises les plus influentes au monde dit aux Américains qu’ils devraient s’inquiéter davantage des prix des denrées alimentaires que de ceux du pétrole, mais la triste vérité est que la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie est intrinsèquement liée. Le prix moyen national du diesel dépasse largement les  5 dollar américain le gallon, soit plus du double de ce qu’il était il y a un an. Ainsi, les agriculteurs de tout le pays dépensent donc des milliers de dollars supplémentaires pour alimenter leurs équipements en carburant—et ce n’est même pas encore la saison des récoltes.

Todd Hanten, un agriculteur du Dakota du Sud, a déclaré à un journaliste d’AGWeb que la hausse des prix du diesel n’avait pas affecté ses plantations parce qu’il avait passé des contrats à l’avance, mais qu’il était inquiet pour la récolte. « Cela va faire une grande différence à l’automne », dit-il. « Je suis sûr que cela va être très différent en ce qui concerne les prix d'aujourd'hui par rapport à ce que j'ai contracté. »

Et Hanten n’est pas le seul à s’inquiéter. Tim Ostrem, un agriculteur du Dakota du Sud, a fait remarquer que la hausse des prix du diesel réduit sa marge de profit, et Cynthis Lummis, sénatrice du Wyoming, a prévenu que « les prix du diesel sont si élevés que certaines cultures ne valent même pas la peine d’être récoltées. Cela aura des répercussions à long terme sur les prix des denrées alimentaires. » Ainsi, si les agriculteurs ne parviennent pas à obtenir un prix plus élevé pour leurs produits afin de compenser le prix du diesel, nombre d’entre eux pourraient tout simplement renoncer à la saison des récoltes. Quoi qu’il en soit, le prix du maïs, du blé, du soja, du coton, des fruits, des légumes, du bœuf et de la laine risque d’augmenter considérablement l’année prochaine.

L'Agence d'information sur l'énergie des États-Unis prévoit que le prix du diesel restera supérieur à 4 dollars le gallon jusqu’en 2023, ce qui signifie que les prix des denrées alimentaires continueront presque certainement à augmenter. John Boyd Jr, président de la National Black Farmers Association [Association nationale des agriculteurs noirs], a déclaré en mai dernier à un journaliste de NewsNation que le mauvais temps, et les prix élevés des engrais et du carburant faisaient des ravages. « Nous allons voir beaucoup d’étagères vides et beaucoup plus de prix élevés », a-t-il dit. « L’agriculture n’est pas républicaine. Elle n’est pas démocrate. Elle n’est pas indépendante. C’est de la nourriture. Mon grand-père disait que la terre ne connaît pas de couleur. Elle ne connaît pas de parti. »

Alors qu’il faisait campagne pour la présidence, Joe Biden n’a pas caché qu’il voulait mettre fin à la dépendance de l’Amérique vis-à-vis des combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Nous voyons maintenant les résultats de sa politique énergétique radicale et anticombustibles fossiles. Epoch Times et d’autres sites d’information donnent des conseils aux gens sur la façon de remplir le garde-manger parce que l’administration radicale de Joe Biden ne fera rien pour faciliter l’augmentation de la production des compagnies pétrolières et gazières américaines et la baisse du prix du diesel. C’est presque comme si Biden voulait que les Américains réduisent leur niveau de vie.

Vous vous souvenez comment le patron de Biden, Barack Obama, a sermonné les Américains en 2008 à propos de leur consommation d’énergie ? « Nous ne pouvons pas conduire nos véhicules utilitaires de sport, manger autant que nous le voulons et maintenir nos maisons à 72 degrés en permanence, que nous vivions dans le désert ou dans la toundra, et nous attendre à ce que tous les autres pays disent : « Allez-y, continuez à utiliser 25 pour cent de l’énergie mondiale, alors que vous ne représentez que 3 pour cent de la population mondiale », a-t-il déclaré.

En d’autres termes, Obama et Biden pensent que les Américains doivent consommer une plus petite part de l’énergie mondiale. Faire grimper les prix du pétrole et du gaz est un moyen fantastique de forcer les Américains à le faire, qu’ils le veuillent ou non. Bien que les démocrates puissent tenter de réduire temporairement les prix du gaz avant les élections de mi-mandat de cette année, leur objectif à long terme est de rendre les combustibles fossiles inabordables afin que les entreprises et les particuliers réduisent leur empreinte carbone et leur niveau de vie. Les producteurs américains de denrées alimentaires traversent une crise existentielle, et les consommateurs américains de denrées alimentaires ne sont qu’à une saison de croissance derrière eux.

Une victoire conservatrice aux élections de mi-mandat, ou mieux encore, le retour au pouvoir de Donald Trump, pourrait prévenir les pénuries alimentaires chroniques avant qu’elles ne s’aggravent trop. Pourtant, en fin de compte, la Bible indique que la famine est à venir en Amérique, à moins que les gens ne reviennent aux vertus morales bibliques qui font la grandeur des nations. Les prophéties de Deutéronome 28, d’Ésaïe 23 et d’Ézéchiel 5 décrivent une guerre commerciale dévastatrice contre l’Amérique au temps de la fin, tandis que Joël 1 décrit la famine.

« Les champs sont ravagés, la terre est attristée ; car les blés sont détruits, le moût est tari, l’huile est desséchée. Les laboureurs sont consternés, les vignerons gémissent, à cause du froment et de l’orge, parce que la moisson des champs est perdue. La vigne est confuse, le figuier languissant ; le grenadier, le palmier, le pommier, tous les arbres des champs sont flétris… La joie a cessé parmi les fils de l’homme ! » (Joël 1 : 10-12).

Il s’agit d’une prophétie sur le maïs, le blé et l’orge cultivés dans le Midwest américain qui périssent ; sur les raisins, les figues et les grenades cultivés sur la côte ouest américaine qui se dessèchent ; sur les pommes cultivées dans le Michigan qui se fanent.

Le prophète Joël poursuit : « Comme les bêtes gémissent ! Les troupeaux de bœufs sont consternés, parce qu’ils sont sans pâturage ; et même les troupeaux de brebis sont en souffrance. C’est vers toi que je crie, ô Éternel ! Car le feu a dévoré les plaines du désert, et la flamme a brûlé tous les arbres des champs. Les bêtes des champs crient aussi vers toi ; car les torrents sont à sec, et le feu a dévoré les plaines du désert » (versets 18-20).

La pénurie de combustibles fossiles et la hausse des prix de l’énergie pourraient créer de graves pénuries alimentaires en Amérique, exacerbées par la sécheresse chronique et d’autres catastrophes naturelles envoyées par Dieu pour détruire la nourriture de l’Amérique, alors même que les nations étrangères refusent de vendre des produits agricoles aux États-Unis. Ainsi, ces malédictions sont causées par plus qu’un simple manque de diesel, mais la crise énergétique auto-infligée de l’Amérique n’arrange certainement pas les choses. La crise agricole américaine prépare le terrain pour que de nombreuses malédictions s’abattent sur la nation, et il semble que c'est ce que veut l’administration Biden.

C’est une question de vie ou de mort que de prêter attention à la gravité des temps !

Pour plus d’informations sur ce que dit la Bible au sujet des malédictions de l’Amérique dans le temps de la fin, veuillez demander vos exemplaires gratuits de nos livres L’Amérique sous attaque (disponible en anglais seulement) et Les quatre cavaliers de l’Apocalypse.

Fr Four