Liberté d'expression : Trump se dispute avec l'Europe

B onjour !

L'animosité se développe entre l'Europe et l'Amérique au sujet de la liberté d'expression.

Mardi, l'administration Trump a imposé des restrictions de visa à deux Allemands, un Français et deux Britanniques en raison de la loi sur les services numériques européens, qu'elle considère comme une arme pour contraindre les réseaux sociaux américains à censurer ou à supprimer des points de vue auxquels l'UE s'oppose. En vertu de la DSA, la Commission européenne a infligé au début du mois une amende de 140 millions de dollars à X.

Les dirigeants européens ont condamné cette mesure et ont averti qu'elle pourrait entraîner des représailles, ce qui a encore tendu les relations transatlantiques en matière de politique technologique.

Parmi les personnes bannies figure l'ancien commissaire européen Thierry Breton, que la sous-secrétaire d'État Sarah Rogers a qualifié de « cerveau » de la loi sur les services numériques. M. Breton a répondu : « Pour rappel, 90 pour cent du Parlement européen, notre organe démocratiquement élu, et l'ensemble des 27 États membres ont voté à l'unanimité en faveur de la loi sur les services numériques. »

Les tensions concernant les lois sur les réseaux sociaux ne sont qu'une partie de la fosse qui se creuse entre ces alliés de l'OTAN, comme l'a prophétisé Herbert W. Armstrong. Lisez les prévisions qu'il a faites pendant des décennies dans « La rupture transatlantique », dans notre brochure Il avait raison.

Zelenskyy présente un plan de paix en 20 points : Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a présenté aux journalistes, le 23 décembre, une nouvelle proposition de paix. Elle révise le plan initial de 28 points présenté par les États-Unis, qui demandait à l'Ukraine de faire des concessions territoriales drastiques à la Russie, de limiter sa force militaire et de ne pas rejoindre l'OTAN. Nombreux sont ceux qui ont estimé que le plan, comme l'a dit le Kyiv Independent, « poussait effectivement l'Ukraine à la capitulation ». La nouvelle proposition comprend la clause suivante : « Les États-Unis, l'OTAN et les pays européens fourniront à l'Ukraine des garanties de sécurité qui reflètent l'article 5 du traité fondateur de l'OTAN, la clause de défense mutuelle. La nouvelle proposition est plus favorable à l'Ukraine, mais elle rend un cessez-le-feu beaucoup moins probable. Ces négociations démontrent que ce conflit ne peut être résolu par la diplomatie. Pendant ce temps, le conflit se poursuit et le président russe devient de plus en plus brutal dans sa guerre.

Jérusalem est-elle vulnérable à une attaque terroriste à l'échelle du 7 octobre ? Le contrôleur d'État israélien Matanyahu Englman a publié mardi un rapport indiquant que Jérusalem est vulnérable à une attaque en provenance de la Cisjordanie. Le rapport indique que 39 pour cent de la frontière entre les quartiers israéliens et les quartiers musulmans de Jérusalem, ainsi que la Cisjordanie, ne font l'objet d'aucune mesure de sécurité. Englman a déclaré que cela pourrait rendre Jérusalem aussi vulnérable que la zone sud à travers laquelle le Hamas s'est déchaîné, a terrorisé, violé, torturé et assassiné le 7 octobre 2023, tuant 1 200 hommes, femmes et enfants, et en blessant plus de 3 000. M. Englman a déclaré que ces insuffisances en matière de sécurité « sont si problématiques qu'elles devraient empêcher la direction politico-sécuritaire de dormir ». Zacharie 14 prophétise que les Palestiniens de Cisjordanie conquerront la moitié de Jérusalem. Continuez à surveiller Jérusalem de près.

Un dirigeant soutenu par Trump remporte les élections honduriennes : Après d'importants problèmes techniques, des allégations de fraude et des semaines de retard, Nasry Asfura a été déclaré vainqueur, le 25 décembre, de l'élection présidentielle très serrée au Honduras. Soutenu par le président Donald Trump, le candidat du Parti national conservateur remporta 40,3 pour cent des voix, devançant de justesse Salvador Nasralla du Parti libéral de centre-droit, qui a obtenu 39,5 pour cent des voix. Étant donné que le conservateur José Antonio Kast a récemment été élu président du Chili et que Nicolás Maduro pourrait bientôt être chassé du pouvoir au Venezuela, l'élection de M. Asfura pourrait s'inscrire dans le cadre d'un renouveau conservateur en Amérique latine. Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle : Les Latino-Américains conservateurs sont plus enclins à s'allier à l'Église catholique romaine et à l'Union européenne, deux puissances qui, selon la prophétie, s'opposeront aux États-Unis.