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Manifestation des musulmans, irritation des Européens

Kyle Glenn/unsplash.com

Manifestation des musulmans, irritation des Européens

L’Islam et le christianisme sont des religions incompatibles. Chacune est impérialiste et universaliste dans sa mission.

Les deux sont décidés à entrer en conflit, depuis le renouveau d’après-guerre de l’islam, surtout dans sa forme la plus extrême. La pénétration accrue du panislamisme dans les sociétés européenne et anglo-saxonne a toujours été destinée à finir dans ce que Samuel P. Huntington décrit, dans son bestseller de 1996 du même titre, comme le choc des civilisations.

Les histoires de ces religions montrent que, dans le fond, ni le catholicisme romain—mère de la forme mondaine du christianisme—ni l’islam ne sont des religions pacifiques. Chacune a un passé de croisade. Seulement, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Église romaine est apparue bienveillante et, au moins en surface, non affiliée à un quelconque pouvoir politique résolu à la domination mondiale. Quant à l’islam, suite à la fin de l’Empire ottoman—les forces occidentales ayant remporté la victoire sur la Turquie et l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale—peu de chose a été vu de sa forme militante jusqu’à l’accroissement de la terreur islamiste, au cours des années 1970. Sa nature conflictuelle est devenue nette par l’impact de ses formes les plus extrêmes sur la société occidentale, depuis cette époque-là.

Avec les minarets surplombant de plus en plus l’horizon des villes, et l’appel à la prière du muezzin s’élevant constamment à travers les villes occidentales, des traditionalistes occidentaux crient «assez!». Du Danemark à la France et aux Pays-Bas, les corps électoraux votent, lors de référendums ou lors d’élections locales—ou des arrêtés gouvernementaux sont pris, dans le cas de la France et de la Belgique—pour arrêter la marche en avant de l’islam, qui ne tend pas à s’assimiler, dans leurs cultures respectives. Les gens se réveillent à la réalité que, tout comme Londres est l’établissement bancaire pour le soutien de l’extrémisme islamiste et de la terreur, l’Allemagne est son terrain d’entraînement pour le maniement d’armes de destruction massive et la préparation d’instruments humains qui vont délivrer ces armes.

Deux cas récents en Europe—l’un aux Pays-Bas, l’autre en Allemagne—démontrent à quel point la tension devient extrême entre chrétiens et musulmans sur le continent.

Balancement à droite

Depuis une décennie, l’aile droite de l’Europe grandit en force. Des signes montrent que cette tendance s’accélère.

Les Pays-Bas étreignent le porte-parole le plus effronté de la politique contre l’islam. Au cours des élections régionales en mars dernier, le politicien de l’extrême droite, Geert Wilders, a fait des scores importants qui l’ont subitement rendu favori pour devenir le prochain Premier ministre néerlandais. Un sondage sur des élections a montré, quelques jours plus tard, que le Parti de la liberté de G. Wilders (PVV) avait dépassé, en popularité, le parti du Premier ministre Jan Peter.

Il doit sa fulgurante popularité à sa position contre la propagation de l’influence islamique dans son pays. «Il a traité l’islam de religion rétrograde, veut un interdit sur les foulards dans la vie publique, et a comparé le Coran au Mein Kampf de Hitler», a rapporté le Telegraph, le 4 mars. Il semble que les Néerlandais expriment le désir que l’impact islamiste sur leur société soit réduit.

La même tendance se déploie dans l’Allemagne voisine. Un incident récent montre comment le BND, les services secrets allemands, redouble d’efforts pour retrouver les cellules islamistes extrémistes, qui pendant des années ont utilisé cette nation comme un terrain d’entraînement, et les cours de justice allemandes annoncent leur intention de placer de tels scélérats derrière les barreaux.

Un quatuor de terroristes d’une cellule islamiste allemande a été découvert en 2007 alors qu’il conspirait pour faire sauter la base aérienne américaine de Ramstein en Allemagne. En mars passé, la cour de justice allemande, jugeant les hommes, les a condamnés pour avoir cherché non seulement à attaquer des Américains, mais aussi à influencer un vote parlementaire allemand concernant la mission militaire de la nation en Afghanistan. Le jugement sévère de la cour de justice était nettement destiné à envoyer un message à d’autres islamistes trouvant refuge en Allemagne. Ce jugement est également venu à un moment opportun pour les militaires allemands: juste au moment où certaines élites cherchent à persuader le public de soutenir les troupes allemandes assumant un rôle plus agressif en Afghanistan.

Que la tension monte entre l’Allemagne et les islamistes radicaux, cela n’est pas surprenant pour les étudiants de la prophétie biblique, car les prophéties prédisent un moment dans l’histoire où un «roi du sud» se heurtera à un «roi du nord» (Daniel 11:40). Nous avons régulièrement identifié l’Iran comme ce roi du sud et l’Allemagne comme le chef prophétisé d’un pouvoir impérial s’élevant au nord. Simplement dit, la position conservatrice du pape Benoît XVI, et les expressions de plus en plus antimusulmanes de la communauté européenne—dont l’Iran perçoit l’Allemagne comme le leader—ne sont que trop évocatrices de la position anti-islam combinée des deux à travers l’histoire, particulièrement l’histoire des Croisades du Saint Empire romain, menées sur le plan spirituel par le pape et militairement par l’Allemagne.

En réalité, ce n’est pas tant le terrorisme islamiste que les nations anglo-saxonnes devraient craindre. C’est le pouvoir qui est prophétisé devoir frapper le «roi du sud» islamiste comme une tempête—une tempête qui a sa source au nord, le «roi du nord» biblique! Et cette tempête est stimulée par l’extrémisme islamique, provoquant une réaction de ce «roi du nord» extraordinairement plus puissant, par le fait de ces poussées et heurts incessants. 

LA TROMPETTE EN BREF

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