LA TROMPETTE
Notre souverain sacrificateur fidèle
Lire le chaptire précédent : La vision de la famille Dieu selon Hébreux
Hébreux est un livre très important parce que l’humanité considère son Sauveur comme mort, ou peut-être les gens l’imaginent tout comme un bébé nouveau-né. Peu de gens réfléchissent sérieusement à la réalité que le Jésus-Christ tout-puissant est vivant. Que fait le Christ, aujourd’hui ? Que fait-Il, maintenant ? C’est un mystère pour la plupart des gens. Mais Hébreux répond à cette question essentielle.
Rappelez-vous ce que l’apôtre Paul essayait d’accomplir avec cette épître. Il s’occupait d’une Église qui sommeillait, et il avait la tâche peu enviable d’essayer de la réveiller et de la ramener fermement sur le chemin du royaume de Dieu. Pour ce faire, il devait la secouer avec une sévère correction. Cependant, les quatre premiers chapitres d’Hébreux ne contiennent pas de correction !
Imaginez que quelqu’un que vous respectez profondément vous a écrit une longue lettre pour essayer de vous aider avec quelques-uns de vos problèmes, mais il n’a même pas abordé ces problèmes avant qu’il n’ait écrit beaucoup de pages d’encouragement et d’inspiration. Ne vous sentiriez-vous pas aimés ? C’est exactement de cette façon que Paul a écrit aux Hébreux !
Et une des merveilleuses vérités qu’il a écrites, c’était le rôle de Jésus-Christ comme notre « souverain sacrificateur fidèle ».
Un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle
Paul a décrit comment le Christ est devenu un être humain pour nous délivrer de l’esclavage et de la mort. « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2 : 14-15).
Les gens, dans ce monde, ne sont pas libres. Ils sont dans l’esclavage de Satan, de la mort et de la nature humaine. Ils sont asservis aux addictions. Ils ont besoin de direction. Ils ont besoin que Dieu les guide. Et tragiquement, tant de gens qui étaient délivrés de cet esclavage y retournent ! Le propre peuple de Dieu retourne à la pire sorte de captivité, comme un chien retournant à son vomi (Proverbes 26 : 11).
Le Christ est devenu chair et sang, et s’est battu pour rester parfait. Il est devenu un homme, et a transpiré du sang, criant à Dieu parce qu’Il ne voulait pas pécher ! Un seul péché, et Il ne pourrait pas être notre Sauveur ! Notre seule chance de salut, c’était que Son sang paye pour nos péchés. « En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple » (Hébreux 2 : 17).
Parce que le Christ est devenu un homme et qu’il a été tenté comme nous le sommes, Il peut maintenant nous aider quand nous sommes tentés (verset 18). Il sait à quoi ressemble la nature charnelle. Et Il sait comment vous sauver.
Quand vous avez des problèmes, le Christ s’occupe de vous, individuellement. Si vous vous embourbez ou tombez dans des ennuis, Il est juste là, avec vous. Il s’agit d’une famille ! Aucun parent n’oublie son enfant quand l’enfant souffre—un parent bondit pour sauver cet enfant. Dieu le Père a mis le Christ dans ce rôle sacerdotal, et Il est juste là, à vous aider. Seulement vous, pouvez arrêter cela ! Si vous faites votre part, en aucune façon Il ne va vous perdre ! Vous ne pouvez pas échouer : le Christ s’en occupera personnellement. Il ne vous laissera jamais tomber.
« C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi… » (Hébreux 3 : 1-2). Une bonne partie d’Hébreux est au sujet de « l’apôtre et du souverain sacrificateur de la foi que nous professons ». Elle est au sujet de ce que Jésus-Christ fait, maintenant, pour Son peuple.
La majorité du christianisme dépeint Jésus-Christ comme un Sauveur mort. Mais le Christ est vivant ! Il a la puissance, et Il travaille, maintenant, faisant tout ce qu’Il peut pour amener Ses fils engendrés dans la Famille Dieu, ou le royaume de Dieu. Aujourd’hui, le Christ utilise Ses élus pour avertir et enseigner l’Évangile à ce monde, en tant que témoignage (Apocalypse 10 : 11 ; Matthieu 24 : 14). L’expérience nous a appris que si votre cœur n’est pas dans l’Œuvre de Dieu, vous ne grandissez pas spirituellement. Pendant que vous lisez cela, des fils sont préparés pour aider Dieu à amener tous les êtres humains qui ont vécu dans Sa Famille s’ils le désirent ardemment !
Le repos
Dans Hébreux 3 et 4, Paul amène un autre sujet extrêmement nécessaire, pendant cette ère laodicéenne : le Sabbat. Beaucoup de Laodicéens ont complètement tourné le dos au Sabbat de Dieu !
Paul parle de la façon dont Jésus-Christ, notre Souverain Sacrificateur, conduit Son peuple, aujourd’hui. Il compare le Christ avec Moïse conduisant l’ancien Israël, et avertit que nous ne devons pas commettre la même erreur que les Israélites. Il décrit comment les Israélites ont tenté Dieu dans le désert. Il cite Dieu disant : « Je jurai donc dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos !—parlant de la Terre promise, un type du royaume de Dieu (Hébreux 3 : 11).
Les Israélites étaient déloyaux et incrédules. Ils faisaient confiance à leurs sens plutôt qu’à Dieu—un grave péché (versets 12-13). « Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité » (versets 18-19). Dieu veut simplement que nous le croyions. Il se fâche quand on ne le croit pas.
« Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard » (Hébreux 4 : 1). Nous devons craindre Dieu. C’est le commencement de la sagesse et de la connaissance, et une source de vie ; cela mène à la richesse et à la gloire ! (Psaumes 111 : 10 ; Proverbes 1 : 7 ; 14 : 27 ; 22 : 4). Tous les ans, le peuple de Dieu assiste à la fête des Tabernacles, une période de sept jours décrivant le « repos » du Millénium. À la fête, nous suivons le mode de vie du monde à venir. Le thème de la Fête, c’est d’apprendre à craindre Dieu (voir Deutéronome 14 : 23). Cela ne signifie pas que nous sommes tremblant—au lieu de cela, nous nous réjouissons ! Si nous craignons Dieu, nous ne devons pas craindre autre chose. Dieu s’occupera toujours de nous.
Dans Hébreux 4 : 1, le « repos » parle explicitement du royaume de Dieu. Mais ensuite, Paul le lie avec le repos que Dieu ordonne chaque semaine, le Sabbat du septième jour, quand « Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour » (verset 4). « Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu » (verset 9). Le « repos », dans ce verset, vient du grec sabbatismos ; il signifie l’observance du Sabbat.
Nous devons observer le Sabbat de Dieu ! Les Laodicéens avaient cette merveilleuse vérité, et ensuite l’ont laissé filer. C’est extrêmement dangereux ! Il est mieux de n’avoir jamais été appelé que d’être converti et de s’éloigner ensuite !
Le Sabbat est une clé pour la victoire et la conversion spirituelle. « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance » (verset 11). Physiquement, le Sabbat est un jour de repos, chaque semaine—mais Dieu veut que nous travaillions dur spirituellement, ce jour-là. Ce n’est pas naturel : nous devons fouiller dans notre Bible, et travailler dur pour apprendre les merveilleuses vérités que Dieu doit nous enseigner. Nous devons le connaître, saisir cette vision et Son plan pour l’humanité, et apprendre comment gouverner le monde ! Notre observance du Sabbat détermine si nous devenons ou pas des enseignants pour Dieu.
Gardez-vous le Sabbat saint ? Le Sabbat est un don ! Il vous ramène à Dieu recréant la Terre (Exode 20 : 8-11). Mais il a, également, une vision de l’avenir puisqu’il caractérise le Millénium, le septième « jour » de mille ans du plan de Dieu quand les 6 000 ans du règne de Satan seront remplacés par le règne de Dieu sur la Terre (Apocalypse 20 : 4). Travaillez dur pour avoir cette vision dans votre esprit. Faites-en une affaire personnelle. Passez plus de temps le Sabbat à y penser et à prier à ce sujet, et demandez à Dieu de vous aider. Vous n’abandonnerez jamais, spirituellement, si vous maintenez une forte vision du jour du Sabbat !
La Parole de Dieu
Arrivé à ce point dans son épître, Paul redirige son intérêt sur une vérité plus inspirante à propos de Jésus-Christ et de Son rôle dans notre vie.
« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur » (Hébreux 4 : 12).
La Bible est vivante ! C’est Jésus-Christ sous forme imprimée. Vous pouvez développer la même foi que votre Sauveur, seulement en apprenant tout ce que vous pouvez de la Bible.
Cette Parole révèle vos véritables pensées et intentions. Nous devons faire face à la vérité : nous sommes gouvernés par la nature humaine. Jérémie 17 : 9 dit que notre esprit est désespérément mauvais. Nous devons voir que notre « vieil homme », la personne que nous sommes avant le baptême, est impur et mauvais. La Bible met au grand jour ce qui se passe dans notre esprit. Elle révèle où nous sommes mauvais afin que nous puissions changer. Nous devons vivre de toute parole de Dieu (Matthieu 4 : 4).
Lisez Hébreux 4 : 12 encore et encore—c’est une merveilleuse vérité de la Bible. Cela vous aidera à abattre ce vieil homme, et à construire l’homme intérieur jour après jour.
Un grand souverain sacrificateur
« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4 : 14-15). Paul revient à son thème : Jésus-Christ, et ce qu’Il fait aujourd’hui.
Pensez-vous que le Christ ne compatit pas quand Il voit vos faiblesses ? Qu’Il ne soit pas ému par vos prières ferventes pour avoir de l’aide ? La prière fervente a une grande efficacité ! (Jacques 5 : 16). Quand vous criez au Christ, Il est rempli d’émotion pour vous aider. Vous avez la sympathie de votre Souverain Sacrificateur.
Il a été sur cette Terre et a éprouvé les pulsions de la chair. Il a été tenté en tous points. Il a dû faire face aux problèmes auxquels vous faites face, et beaucoup plus, tandis qu’Il était sur la Terre. Il a dû se battre contre les pulsions de la chair humaine. Il a crié à Dieu de L’aider à résister au péché, qui Lui aurait coûté Sa vie éternelle—et la nôtre.
Votre Souverain Sacrificateur peut compatir aux batailles auxquelles vous faites face. Il comprend combien elles peuvent être difficiles ! Le Christ vous fera relever n’importe quel défi, passer n’importe quel obstacle. Il amènera beaucoup de fils à la gloire, travaillant avec vos épreuves individuelles comme cela a été ordonné par notre Père.
« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4 : 16). Nos prières montent dans la salle du trône de Dieu, et Dieu les rassemble soigneusement. Il veut que vous Lui parliez ! Dieu veut que vous priiez avec assurance !
Pour s’approcher avec assurance devant le trône de Dieu, nous devons lutter contre notre nature humaine, tout le temps. Nous sommes accablés par beaucoup de craintes inutiles. Dieu dit qu’Il supprimera nos craintes. Nous ne devons rien craindre ni personne sauf Dieu Lui-même. Débarrassez-vous des complexes d’infériorité et des vaines insécurités. Nous avons un merveilleux Souverain Sacrificateur rempli d’amour qui veut nous aider de toutes les façons possibles. Si nous le laissons nous guider, nous aider, nous aimer et nous diriger, nous parviendrons à Dieu. Nos prières seront exaucées ! Nous reviendrons sur le sujet de la prière avec assurance, à la fin de ce chapitre.
« Le salut de Dieu n’est pas quelque chose que vous recueillez seulement après votre mort. C’est un salut pratique, plein de bon sens et utile qui commence dans votre vie quotidienne, ici et maintenant ! », a écrit Herbert W. Armstrong. « De quelles douleurs inutiles ont souffert certains. Quelles craintes et quels soucis inutiles avez-vous pu avoir. Quels merveilleux moments—quel bonheur avez-vous pu vous privés, juste parce que vous n’avez pas réalisé et tiré profit de l’aide très présente et toute-puissante de votre Sauveur vivant ! » (La bonne nouvelle, mars 1985).
La fin d’Hébreux 4 est le cœur même de tout le livre !
C’est une vérité biblique fondamentale. Le Christ travaille maintenant, à plein temps, en faveur des êtres humains. Avoir ce grand Souverain Sacrificateur dans notre vie devrait nous rendre audacieux ! Nous sommes Sa Famille—Sa royauté. Dieu nous a créés, Il nous a appelés, Il nous aime et Il veut nous donner à tous le statut de fils. Il veut tout vous donner !
C’est l’amour que Dieu a ! Sans Lui, vous allez tomber. Mais si vous avez avec vous ce Souverain Sacrificateur, qui veut vous aider de toutes les façons possibles, dans votre vie, vous ne pouvez pas perdre ! C’est impossible ! C’est une promesse de Dieu !
Notre intercesseur
« C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7 : 25). Le Christ vit pour intercéder pour vous ! Il plaide et fait à Dieu des demandes qui vous concernent !
Rappelez-vous, ceux d’entre nous appelés hors du monde avant le retour du Christ deviendront Son Épouse. Comme un mari physique qui devrait aimer sa femme et faire tout ce qui est possible pour la protéger et pourvoir à ses besoins, le Christ, notre Mari, s’occupe de Sa femme.
Tout mari rempli d’amour avancera et intercédera, ou interviendra, pour sa femme quand elle connaît des ennuis. C’est exactement ce que le Christ fait pour Son Église, Son Épouse, en tant que notre Intercesseur.
Le Christ intercède pour vous et pour moi. C’est personnel !
Notre Mari nous console, ce qui devrait être le cas dans n’importe quel mariage physique. Vous pouvez vous agenouiller, et prier avec ferveur et efficacité, vous relever ensuite et aborder votre journée plein(e) d’espoir. Il s’agit de la puissance de la prière. Il est possible de rejeter nos pensées et nos croyances loin de la négativité et de l’obscurité et de les conduire vers la positivité et la lumière.
Les relations du Christ avec Son peuple, aujourd’hui, font partie du plan de Dieu pour convertir toute l’humanité en fils nés de l’esprit. Ce peu de gens qui servent Dieu, aujourd’hui, seront assis à côté du Christ, sur le trône de David, pour toujours. Nous sommes les fils de Tsadok, loyaux à toute épreuve—même si 95 pour cent de nos frères et sœurs ont abandonné Dieu (voir Ézéchiel 44 : 15). Dieu veut avoir ces 5 pour cent spéciaux, près de Lui, pour toute l’éternité. Nous demeurerons avec Lui, au siège central de l’univers, dans la nouvelle Jérusalem (Apocalypse 3 : 12). Dieu vous a fait une promesse ! Votre vie pourrait être dure parfois—mais la récompense est tellement plus grande que vos épreuves qu’il n’y a pas de comparaison ! (Romains 8 : 18).
En plus d’être notre Intercesseur, le Christ est, également, notre Avocat quand nous péchons (1 Jean 2 : 1). Le Christ sait combien il est difficile d’endurer les choses, en tant qu’être humain. Il défend et plaide notre cause devant Dieu. Dieu le Père a besoin de la perspective du Christ sur l’expérience humaine afin d’être parfaitement juste dans Ses relations avec nous.
Rappelez-vous toujours de l’amour de Dieu pour vous. Quand vous péchez, Dieu ne renonce pas à vous. Il veut couvrir vos péchés et les éloigner autant que l’est est éloigné de l’ouest (Psaumes 103 : 12)—mais vous devez d’abord vous repentir.
Avant que Paul n’ait été appelé par Dieu, il tuait les chrétiens. Mais ensuite, il a été humilié au point de ne se considérer même pas digne d’être un membre de l’Église. Si Dieu peut pardonner à Paul et l’utiliser puissamment pour faire l’Œuvre, Il peut faire de même avec vous.
Ancienne alliance—Nouvelle alliance
À travers le livre de la Lettre aux Hébreux, l’apôtre Paul mentionne plusieurs parallèles et contrastes entre l’Ancienne alliance et la Nouvelle alliance. Par exemple, il compare Moïse, le médiateur de l’Ancienne, avec Jésus-Christ, le Médiateur de la Nouvelle (Hébreux 3 : 1-6). Il compare l’ancien sacerdoce lévitique avec le sacerdoce de Jésus-Christ (Hébreux 5 : 1-10). Il met en contraste les sacrifices de l’Ancien Testament avec le sacrifice du Christ (Hébreux 7 : 26-28). Il dit comment l’ancien tabernacle représentait la salle du trône céleste de Dieu (Hébreux 8 : 5).
Il y a beaucoup de choses que nous pouvons apprendre de l’Ancienne alliance, qui annonçait la Nouvelle. Mais la Nouvelle alliance est « une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses », administrée par « un ministère d’autant supérieur »—Jésus-Christ (verset 6).
« Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (versets 9-10).
Pensez-y sérieusement ! Les lois de Dieu sont-elles supprimées ? Le fondement de la Nouvelle alliance, c’est Dieu mettant ces lois dans notre esprit et les écrivant sur notre cœur !
« Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : Connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux » (verset 11). Comment tous parviendront-ils à connaître Dieu ? Par le fait qu’Il mettra Sa loi d’amour dans leur esprit et qu’Il l’écrira dans leur cœur.
Dieu veut instiller Sa loi d’amour dans l’esprit humain, mais ce processus va à l’encontre de notre nature charnelle (Romains 8 : 7). À cause de l’influence persuasive de Satan, les humains sont naturellement hostiles à Dieu. Nous pensons être plus libres quand nous éliminons la loi ! Comment cette philosophie est-elle parvenue dans les nations ? En vérité, il ne peut y avoir de liberté sans loi.
Nous devons subir un changement total d’esprit. Dieu va convertir la pensée des gens, et leur donner l’esprit du Christ (Philippiens 2 : 5). Cela changera tout ! Ce changement doit se produire à l’intérieur du peuple de Dieu, aujourd’hui.
L’Arche de l’Alliance
Dans Hébreux 9, Paul donne plus de détails sur l’ancien tabernacle : « La première alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre. Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient le chandelier, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints » (versets 1-3).
Paul écrit à propos de tout cela parce qu’avec la Nouvelle alliance, tout est élevé à un niveau spirituel.
Dans le saint des saints se trouvaient « l’autel d’or pour les parfums, et l’arche de l’alliance, entièrement recouverte d’or. Il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l’alliance [les Dix commandements]. Au-dessus de l’arche étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire. Ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus » (versets 4-5).
L’arche de l’alliance symbolisait le trône de Dieu. Il était recouvert d’or. À son sommet se trouvaient le propitiatoire, le couvercle de l’arche, où Dieu est assis. La miséricorde et l’amour de Dieu émanent et coulent de ce trône. Au-dessus de l’arche, une couverture que formaient les ailes de deux chérubins—une image exacte de ce qui se trouve dans le troisième ciel, aujourd’hui.
Dans l’arche, Paul mentionne trois choses qui s’y trouvent : les Dix commandements, la verge d’Aaron et un vase contenant de la manne. Tous ces objets ont une profonde signification pour les saints du Nouveau Testament de Dieu.
Les Dix commandements sont le fondement de la vérité de Dieu. Eux aussi se trouvent, là, dans l’arche, dans le lieu très saint—la même loi que l’Église de Dieu enseigne, et qui est venue du troisième ciel, de Dieu le Père Lui-même. C’est la loi qui dirigera le monde à venir. Le peuple de Dieu apprend cette loi, aujourd’hui. Nous sommes réellement en train d’enseigner la même loi que Dieu applique dans le lieu très saint !
« La verge d’Aaron qui avait fleuri » était un symbole de Dieu choisissant un homme pour être au-dessus du ministère. Elle représente le gouvernement de Dieu. Nombres 17 montre comment Dieu a fait fleurir ce bâton mort, et lui a fait porter des fruits, miraculeusement, pour montrer à travers qui Il travaillait. Elle a été mise dans l’arche, à l’intérieur du lieu très saint, pour montrer que ce gouvernement émane du lieu le plus saint de l’univers ! Cela est vrai pour l’Ancienne alliance et pour la Nouvelle alliance. Ce gouvernement produit beaucoup de bourgeons, de fleurs et de fruits à l’intérieur de l’Église, et dans nos familles et dans notre vie individuelle, à mesure que nous l’administrons et vivons sous elle. Bien sûr, nous ne sommes pas parfaits comme Dieu, néanmoins nous avons le gouvernement de Dieu sur cette Terre.
Si vous avez ces deux éléments—la loi et le gouvernement—vous aurez alors la manne spirituelle, le troisième objet, à l’intérieur de l’arche. De même que Dieu a nourri Son peuple, anciennement, du pain du ciel, Il nourrit Son fidèle peuple spirituel avec de la manne, aujourd’hui (Jean 6 : 49-51).
Hébreux 9 : 7 décrit comment, anciennement, le lieu très saint ne pouvait être pénétré qu’une seule fois par an—par le souverain sacrificateur, le jour des Expiations. C’est parce que « le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert » (verset 8). Anciennement, le jour des Expiations, le sacrificateur faisait l’aspersion du sang des taureaux et des boucs sur toutes les parties du tabernacle (Lévitique 16 : 11, 14-19). Ce n’était que symbolique—le sang des animaux ne nous donnera aucune sorte de salut.
Cependant, le sang du Christ qui nous a tous créés fera cela ! Ce sang peut payer la pénalité pour nos péchés. Quel précieux don ! Tout ce sang de taureaux et des boucs n’étaient utiles qu’à diriger vers le sang de Jésus-Christ, que nous devons avoir pour couvrir nos péchés. C’est le prix terrifiant qui devait être payé pour tous les péchés.
Et ce sang nous a ouvert l’accès au lieu le plus saint qui soit. Nous pouvons aller directement dans le lieu très saint, et prier Dieu le Père à n’importe quelle heure de n’importe quel jour.
Mais ce sang ne fait que nous réconcilier avec Dieu. Nous sommes sauvés par la vie de Jésus-Christ (Romains 5 : 10)—par Lui servant en tant que notre Souverain sacrificateur et par Lui vivant en nous !
« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9 : 11-14). Quel merveilleux Souverain sacrificateur avons-nous !
Libre entrée dans la salle du trône
« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire » (Hébreux 10 : 19). Le Christ a fait le sacrifice suprême pour donner, aux prémices, accès au lieu très saint, maintenant. De nouveau, quelle remarquable démonstration d’amour que Lui et Dieu le Père ont fait pour nous—un amour au-delà de ce que nous pouvons comprendre.
Dieu veut que vous soyez audacieux lorsque vous entrez dans Sa salle du trône pour prier. Criez à Lui. Dieu ne plaisante pas—priez avec assurance ! Ne vous contentez pas de vous asseoir et d’attendre que Dieu vous aide ; allez pour obtenir de l’aide. Faites connaître à Dieu tout ce qu’il en est de vos pensées, soucis, inquiétudes, intérêts, espoirs et rêves. Demandez-lui les choses dont vous avez besoin et les choses que vous désirez. Rappelez-Lui Ses promesses dans Sa Parole. Prenez des mesures, par la prière fervente, pour changer votre vie. Il vous remplira de l’esprit du Christ (Philippiens 2 : 5)—Il vous remplira d’espoir, de foi, et de caractère saint et juste.
Paul a montré aux Hébreux—et à nous, aujourd’hui—comment éviter la grande erreur consistant à limiter Dieu et le Christ. Ils veulent que nous soyons audacieux comme eux !
Voici trois raisons d’être audacieux :
1) Afin que vous puissiez entrer dans le lieu très saint où demeure Dieu le Père. En tant que baptisés, que chrétiens convertis, notre citoyenneté n’est pas sur la Terre, mais dans le ciel (Philippiens 3 : 20). C’est pourquoi nous ne votons pas dans des élections locales ou nationales : nous faisons fonction d’ambassadeurs pour Jésus-Christ et pour une nation spirituelle (2 Corinthiens 5 : 20). Nous sommes les citoyens de la nouvelle Jérusalem. Peu importe ce que dit quelqu’un d’autre ; la Bible dit que nous sommes les élus de Dieu, parce que nous restons loyaux à Dieu et au trône de David.
Nous avons besoin d’audace pour opérer dans ce monde effrayant. Noé a passé un siècle à construire fidèlement une arche pour Dieu, bien qu’il n’y eût pas de signes physiques qu’une inondation universelle ne surviendrait. En manifestant la foi du Christ, Noé a condamné le monde qui le raillait (Hébreux 11 : 7). En faisant l’Œuvre de Dieu, aujourd’hui, nous condamnons, également, le monde entier. Il est sûr que l’Église de Philadelphie de Dieu est un petit reste loyal, mais Dieu nous ordonne de ne pas mépriser le jour des faibles commencements (Zacharie 4 : 10).
2) Parce que le Christ peut, maintenant, vivre en vous. Vous voulez être capable de dire, comme Paul : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 : 20). Avec le Christ en vous, vous pouvez avoir la même foi qui a soutenu le Christ pendant Sa vie physique. Avec cette sorte de foi, vous pouvez avoir un impact sur le monde entier. Vous pourriez être seul contre une armée massive et, en termes de puissance, être encore dans la majorité !
Ce fut le cas quand le prophète Élisée a courageusement affronté les Syriens (2 Rois 6). Physiquement, la situation semblait désastreuse. Mais l’armée de Dieu composée d’anges enflammés et invisibles a entouré l’armée syrienne ! (verset 17).
3) Parce que le Christ intercède, maintenant, pour nous. Il est un Sauveur vivant. Il travaille activement comme intermédiaire entre le Père et nous, reformulant nos prières pour qu’elles soient plus présentables à Dieu. Dieu et le Christ ont des discussions à propos de vous. Votre Père et votre futur Mari veulent tout savoir de vous. Ils travaillent pour savoir exactement comment vous aider.
Si vous essayez d’expliquer cette étonnante vérité à ces gens qui sont dans le monde, ils riraient de vous ! Il est impossible d’expliquer cela à un esprit non ouvert par Dieu. Personne ne peut venir à Dieu à moins que le Père ne l’appelle (Jean 6 : 44). Puisque vous lisez ce message, c’est que vous êtes déjà appelé par Dieu, ou que Dieu travaille probablement à vous appeler. « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22 : 14). Nous devons nous approcher avec assurance devant le trône de Dieu pour être choisis. Nous devons laisser le Christ nous conduire pour proclamer le message de Dieu à ce monde, ou Dieu ne nous choisira pas, aujourd’hui !
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