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‘Nous sommes toujours dans les affres de ce coup d’État’

REESE ZOELLNER/LA TROMPETTE

‘Nous sommes toujours dans les affres de ce coup d’État’

Voici mon interview avec le général Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de l’ancien et futur Président Donald Trump.

Oklahoma

Le Lt. Gén. Michael Flynn (à la retraite) est apparu à l’émission de la Trumpet Daily le 21 août, participant à une interview en deux parties lors de sa visite de deux jours sur le campus de La trompette philadelphienne et de son éditeur, l’Église de Philadelphie de Dieu. Le général a profité au maximum de sa visite dans ce qu’il a appelé « ce lieu magnifique, magnifique », en commençant par assister à notre spectacle de danse irlandaise Trône celtique et en disant ensuite aux jeunes danseurs : « Vous inspirez cette nation, et c’est quelque chose dont nous avons besoin en ce moment. » Il a visité les classes élémentaires de l’Académie Impériale ; a donné une conférence spéciale et une séance de questions-réponses à nos collégiens, lycéens et étudiants du Collège Herbert W. Armstrong ; a dîné avec les membres du personnel et leurs familles ; et a donné une conférence pour la Trompette intitulée « L’Amérique en crise » à l’Auditorium Armstrong.

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Le général Flynn est un officier de renseignement de l’armée américaine qui a servi pendant 33 ans en tant que directeur de l’agence du renseignement de la Défense et qui a tiré la sonnette d’alarme sur la politique du Président Barack Obama au Moyen-Orient avant d’être contraint de prendre sa retraite. Le Président Donald Trump l’a nommé conseiller à la sécurité nationale, et les agents d’Obama l’ont rapidement évincé de ce poste (bien qu’il ait été plus tard disculpé par le département de la Justice). C’est le sujet du chapitre 6 du livre de mon père, L’Amérique sous attaque.

L’interview a commencé par un point de vue positif sur les jeunes, les exemples donnés par les étudiants de l’Académie Impériale et du Collège Armstrong, et l’apprentissage d’un mode de vie sain.

Flynn J’ai rencontré des élèves de maternelle, de première, de deuxième et de troisième année […] Quand je regarde le visage de ces enfants—c’est la raison pour laquelle je fais ce que je fais. Je dis toujours aux gens que j’ai quatre petits-enfants, de ce fait j’ai donc quatre raisons de me battre pour notre pays. C’est donc un véritable honneur pour moi d’être ici. En voyant ces enfants hier soir, je me suis dit que ce Trône celtique était une grande famille. [...] Vous regardez ces jeunes gens étonnants et talentueux. C’est comme s’ils flottaient sur la scène. [...] La force, la capacité—c’est une performance artistique, la façon dont ils étaient synchronisés sur cette scène. Mais ce n’est pas seulement la force d’être un athlète, c’est aussi la force d’avoir un bon caractère.

En parlant des jeunes et de la lutte pour leur avenir, le général Flynn a averti que l’Amérique est aujourd’hui en si grand danger qu’il ne s’agit plus de la lutte entre démocrates et républicains.

J’ai pris la parole lors de la convention de 2016 et, à cette occasion, j’ai déclaré que la triste réalité était que le mal existe. Je veux que les gens comprennent que le mal existe dans les hommes ; il existe dans l’humanité ; il existe sur Terre. Nous devons comprendre qu’il existe des composantes du mal qui vont constamment s’en prendre à son opposé : ils vont attaquer le bien. Ils vont attaquer la lumière. Ils vont attaquer la vérité.

Le général Flynn a déclaré que cette tendance est visible dans la criminalité, l’élimination de la police locale et son remplacement par la police fédérale, et l’utilisation de l’immigration non pas comme une voie vers une vie meilleure, mais comme une arme pour affaiblir l’Amérique, notamment en tuant un nombre énorme d’Américains par la toxicomanie.

Je ne parle pas de nationalisme. Je parle de prendre soin de notre pays d’abord. Ensuite, une fois que nous aurons fait cela, nous pourrons continuer à être cette ville brillante sur la colline, ce phare du nord pour le reste du monde. Ceux qui attaquent le mouvement « L’Amérique d’abord » détestent le pays. Ils détestent la phrase […] « Make America Great Again » (rendre l’Amérique grande à nouveau).

M. Flynn a dénoncé le système éducatif américain mourant. Il a fait l’éloge des mères américaines qui prennent des mesures pour enseigner à leurs enfants à la maison.

C’est la première fois que je viens sur ce campus. Je suis époustouflé par ce que font ces gens, par ce qu’ils sont, par ce qu’ils représentent et par la manière dont ils dispensent leur enseignement. Et je peux vous dire que, à la lumière de cette visite, c’est cela qui me motive. C’est là que je puise mon énergie. Car croyez-moi mes amis, c’est épuisant. Je veux que davantage de personnes agissent. Mais cette visite me rappelle et me redonne de l’énergie pour avoir la perspective dont j’ai besoin.

Le Parti démocrate, depuis la fin des années 60 jusqu’à aujourd’hui, s’en est pris intentionnellement à la cellule familiale. J’utilise le terme intentionnellement de façon précise. Il s’en est pris à la cellule familiale pour la détruire, pour détruire la structure familiale. [...] La plus grande bataille à laquelle j’ai été confronté personnellement se déroule ici même, dans mon propre pays, et c’est une chose vraiment effrayante. Cette bataille est menée contre des éléments à l’intérieur de mon propre pays que je crois subversifs. Ils sont subversifs. Et cela ne me dérange pas de le dire. C’est la vérité.

Mon père se penche sur le ciblage du général Flynn par Obama dans le chapitre 6 de L’Amérique sous attaque.

Il s’agit d’un livre magnifique, écrit par Gerald Flurry. C’est lui qui est à l’origine de ce magnifique campus. [...] Le titre dit tout : L’Amérique sous attaque. Je l’ai lu et j’ai été poussé à tendre la main : j’ai dit : Envoyez-moi autant de copies que possible. J’en ai distribué à ma famille et à tout le monde. Je leur ai dit, Il faut que vous lisiez ce livre. Parce que ce n’est pas seulement ce qui est dit ici à propos du petit général Mike Flynn. Il s’agit du thème et de l’idée sous-jacente. C’est du sérieux. [...] Vous êtes en mesure de relier la Bible à la Constitution. Ce que L’Amérique sous attaque décrit, c’est le qui, le quoi, le quand, le où, le pourquoi et le comment de ce à quoi nous sommes confrontés. Et il apporte cette orientation biblique [...] pour s’assurer que nous revenions vraiment à la force de notre nation, à son fondement, qui est basé sur les principes et les valeurs judéo-chrétiens. C’est la raison pour laquelle j’ai tendu la main.

Tout ce que vous avez à faire, c’est de lire les Papiers fédéralistes, la Constitution et la Déclaration d’indépendance. Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, lisez certains journaux intimes, certaines lettres écrites par les fondateurs à leurs épouses ou à leurs enfants. Lisez leurs propres récits historiques sur ce qui s’est passé. [...] Une chose qui est très claire, c’est que la Constitution est dérivée de la Bible. Cela ne fait aucun doute. [...] Lisez la Charte des droits aujourd’hui—cela vous prendra probablement une vingtaine de minutes. Ensuite, vous passez à l’étape suivante et vous creusez dans la Constitution et dans la Bible elle-même. [...] Là est la sagesse et la vision, et le sens est si puissant. Donc pour être en vie aujourd’hui, nous n’avons aucune excuse.

La « dernière vraie mesure de dévouement » est le soldat sur le champ de bataille qui a sacrifié sa vie. [...] Lorsque nous essayons de nous draper dans notre drapeau et notre liberté, gardons le sens de l’humilité envers ceux qui ont donné la dernière vraie mesure de dévouement, qui ont fait le plus grand sacrifice que l’on puisse faire. Je pense que l’un des plus grands traits de caractère des soldats américains est l’humilité. L’idée d’humilité est si puissante que lorsque vous êtes sur le champ de bataille, vous êtes aux prises avec un ennemi dans une situation de vie ou de mort. Lorsqu’un jeune soldat—je parle d’un jeune homme de 18 ou 19 ans—va protéger un enfant [...] et le met en sécurité, au prix, peut-être, de sa propre vie—il tourne le dos aux tirs qui l’atteignent et sauve l’enfant—ce n’est pas seulement un acte de courage et de bravoure ; c’est un acte d’humilité. Cela vous rend humble. On ne vous forme pas à cela dans l’armée. C’est une chose si profondément ancrée que je pense qu’elle ne vient que de l’expérience et de la compréhension de ce que l’on est et de l’humilité que l’on a en tant qu’Américain.

Le général Flynn a exprimé sa frustration face à l’absence d’une telle action de la part de nombreux Américains, en particulier des gouverneurs d’État qui n’utilisent pas leurs pouvoirs pour lutter contre la corruption fédérale et se concentrent plutôt sur leur propre carrière politique.

J’aimerais que les gens soient plus humbles, qu’ils s’avancent vers le feu et font face aux tirs qui viendront, en tant que gouverneurs. S’ils veulent devenir président des États-Unis ou gouverneur d’un État, vous espérez qu'ils aient ce genre d'humilité et de courage.

Nous avons pris cela pour acquis. Je suis désolé de vous le dire mes amis, mais nous avons été apathiques et paresseux dans de nombreux cas. Je veux que les gens comprennent que nous devons commencer à être des Américains et faire des sacrifices ici, chez nous. Je vous dirais de réorienter votre vie : tout ce que vous avez fait dans le passé était pertinent, bon et juste, mais ce n’était peut-être pas suffisant. Quelqu’un a dit : trop, c’est trop. Et je suis d’accord : trop, c’est trop. Alors maintenant, Alors maintenant, qu'allons-nous faire à ce sujet ? [...]

J’ai été submergé par de grosses vagues, j’ai été poussé sous l’eau et j’ai dû rester sous l’eau pendant de longues périodes. La peur vous envahit. Ce que j’ai appris, en particulier au cours de ma vie de surfeur, c’est qu’on ne perd pas la peur, mais on la surmonte, et l’on est capable de la contrôler et de se relever. C’est là que se trouve l’Amérique. Je pense que l’Amérique se trouve actuellement dans ce flux et reflux des grandes marées de ce grand océan qu’est notre beau pays. Je pense que beaucoup de gens ont peur dans une certaine mesure. [...] Ce que je veux essayer de faire, c’est d’amener les gens à comprendre comment maîtriser leur peur et contrôler cette émotion.

Le général Flynn a parlé sans détour du « coup d’État » contre le Président Trump. Lorsque les premiers rapports ont fait état d’une réunion à la Maison Blanche deux semaines avant l’investiture de Trump en 2017, mon père l’a qualifiée de cruciale. Cette réunion est devenue tristement célèbre. Elle comprenait les plus grands espions, avocats, bureaucrates et policiers fédéraux de la nation : John Brennan, James Clapper, James Comey, Susan Rice et Sally Yates, ainsi que le Vice-président Joe Biden. Elle a été dirigé directement par Barack Obama.

Le 5 janvier 2017 : L’administration Obama essayait de faire tout ce qu’elle pouvait pour essentiellement usurper la nouvelle administration Trump. Cette réunion de janvier était une réunion à propos de moi. Le 5 janvier 2017 est en quelque sorte la date officielle du début du coup d’État mené par Barack Obama contre les États-Unis d’Amérique pour saper un président en exercice, un président en exercice dûment élu des États-Unis d’Amérique : Donald J. Trump. Et nous voilà en août 2023, et nous sommes toujours dans les affres de ce coup d’État.

Pourquoi Obama a-t-il ciblé Mike Flynn ? Je lui ai demandé de nous parler du document de 2010 intitulé « Fixing Intel » (Renseignement : une remise en état) qu’il a contribué à rédiger alors qu’il était sur le terrain et qu’Obama était à la Maison Blanche.

J’étais l’officier supérieur du renseignement pour la Force internationale d’assistance à la sécurité opérant en Afghanistan. C’était ma troisième mission en Afghanistan. Il y a également deux autres coauteurs. Lorsque nous avons examiné la situation, nous avons constaté que la communauté du renseignement au sens large ne répondait pas à nos besoins sur le champ de bataille. Nous avons des gens en guerre en Afghanistan, et des gens meurent ; des soldats meurent. [...] Je n’ai cessé d’insister auprès de la communauté du renseignement et je n’ai obtenu aucune réponse. Je me suis donc dit, Vous savez quoi, mettons cela sur la place publique et voyons ce qui se passe. Bob Gates, le secrétaire à la défense de l’époque, l’a lu et a dit, C’est brillant. Nous avons une guerre à mener. Reprenons le combat. C’était une déclaration très puissante qui a fait taire Washington, D.C., et l’ensemble de la communauté du renseignement.

Il ne s’agit pas seulement de remettre en état notre renseignement sur l’Afghanistan. Ce document contient des tactiques, des techniques et des procédures pour toutes sortes de choses, pour les activités de maintien de l’ordre, pour la guerre et pour la manière dont nous gérons notre gouvernement. Je dénonce donc essentiellement les fausses nouvelles. Les médias étaient en train de déterminer la politique. Vous pouvez dire que ce n’était pas le renseignement dans une certaine mesure, et c’est vrai, mais la communauté du renseignement, en particulier la CIA, a une telle influence sur les médias populaires.

Avec le soutien de M. Gates, « Fixing Intel » a conduit à des réformes des procédures et des systèmes de renseignement au sein du Commandement des opérations spéciales conjointes et dans d’autres secteurs de l’armée. Il est encore largement lu. Grâce en partie à cet effort, les capacités des forces américaines et alliées se sont multipliées. Un agent américain de haut niveau a déclaré que Flynn avait contribué à, dans certains cas, quintupler le nombre de raids. En 2012, M. Flynn est devenu directeur de la Defense Intelligence Agency (DIA ; Agence de renseignement de la défense) et le plus haut responsable du renseignement américain.

J’ai été nommé à deux postes très importants par le Président Obama. Ces deux postes devaient ensuite être confirmés par le Sénat des États-Unis. Deux ans plus tard, je crois que c’était en février 2014 [...] je m’apprêtait à participer à une audition publique devant le Sénat des États-Unis pour présenter une sorte d’évaluation du renseignement au niveau mondial, et il y avait une photo très célèbre de moi, Clapper, Brennan et Comey. Au cours de cette audition, nous avons tous été interrogés au sujet de l’EI : l’administration dit que l’État islamique est en fuite, des mots à cet effet. Lors de l’audition de chacun d’entre eux, ils ont dit en substance, l’EI est en fuite, nous le repoussons. Le directeur du FBI, le directeur de la CIA, le directeur du renseignement national. Et puis ils en arrivent au petit Mike Flynn en tant que directeur de la DIA, qui est une grande organisation. Et j’ai dit, Non, l’EI n’est pas en fuite. En fait, ils se développent et sont présents dans plus de pays qu’ils ne l’ont jamais été. La communauté du renseignement disposait de tous ces éléments, mais l’administration voulait maintenant une série de points de discussion. Elle voulait un discours auquel adhérer. Et ce n’est tout simplement pas moi.

Vous estimez donc que c’était votre témoignage qui a fait de vous une cible ?

Ah oui, il n’y a aucun doute, parce qu’il s’est écoulé très peu de temps après cela, quelques jours en fait, lorsque j’ai été convoqué auprès de deux individus : l’un était le sous-secrétaire à la Défense pour les renseignements, et l’autre était le directeur Clapper. M. Clapper m’a dit en substance, Nous vous retirons de la DIA.

Il ne faisait aucun doute que nous faisions face à un ennemi qui était en train de métamorphoser en quelque chose de pire. C’est ce qu’indiquaient tous les renseignements dont disposait Barack Obama. Mais le message des dirigeants allait être, Ils sont en fuite. [] Je veux dire par là que nous sommes ici. Nous sommes en août 2023, deux ans presque jour pour jour après notre capitulation totale en Afghanistan face à Al-Qaïda, à l’EI et aux Talibans. Nous nous sommes rendus sous le feu. Nous avons battu en retraite sous les tirs, nous avons laissé des citoyens américains derrière nous et nous avons subi des pertes à la toute fin, avec 13 morts au combat.

Quelle était la différence entre les informations que vous receviez sur l’Iran et la politique d’Obama à l’égard de ce pays ?

Jour et nuit. C’est comme le mal contre le bien. L’Iran est désigné comme le premier État parrainant le terrorisme sur la planète par notre propre département d’État. [...] À cette époque, l’Iran tuait des Américains, principalement en Irak—environ 500 de nos soldats américains—et le gouvernement iranien déversait constamment sa haine non seulement à l'égard des États-Unis d’Amérique, mais aussi d’Israël. Ce n’est pas moi qui l’invente, allez faire des recherches. Pourtant, Obama était prêt à conclure un accord pour leur donner de l’uranium, pour enrichir l’uranium afin de fabriquer une arme nucléaire. L’intention du régime iranien est de se doter d’une arme nucléaire afin de poursuivre son objectif de destruction d’Israël. [...] Je me suis donc opposé à cette idée pendant que j’étais en uniforme, et je l’ai fait par les bons canaux, et les gens l’ont su. Ensuite, lorsque j’ai quitté l’armée, j’ai témoigné lors d’une audition à l’été 2015. Je suis un expert sur une variété de sujets, et l’un d’entre eux est celui-ci. Après avoir quitté l’armée, j’ai pris position contre ce programme parce que je le regarde toujours et je me dis que nous donnons des centaines de millions de dollars, des milliards de dollars dans certains cas, et que nous allons donner de l’uranium qui peut être enrichi pour en faire une arme nucléaire, et que nous allons le donner à l’Iran. Même à l’époque où l’administration donnait de l’argent à l’Iran et lui donnait cette capacité, ce pays était toujours classé par notre département d’État comme le principal État soutenant le terrorisme.

Donald Trump a choqué le monde entier en remportant l’élection présidentielle de 2016. Le 10 novembre, lors d’une réunion dans le bureau ovale, Obama a déclaré au Président élu Trump que les deux hommes les plus dangereux au monde étaient le dictateur nord-coréen Kim Jong-un, détenteur de l’arme nucléaire, et Michael Flynn. Le propos que « Obama a mis en garde contre » Flynn a été repris par toutes les chaînes d’information télévisées.

Pourquoi ? De quoi ont-ils si peur ? Ils ont peur des choses que j’ai dites dans ce plan. Ils ont peur des choses contre lesquelles j’ai mis en garde lorsque j’ai parlé de l’Iran. Ils ont peur des gens qui se lèvent et disent la vérité. [...] Il n’y avait pas que l’administration Obama. Il y avait des gens des deux côtés de l’allée, en particulier de l’élite, qui profitent des guerres sans fin, ce à quoi je suis opposé. Notre armée a une raison d’être, et c’est de mener et de gagner les guerres de notre pays, pas d’y participer indéfiniment. Après cette réunion, je suis retourné voir Trump, et nous avons plaisanté à ce sujet, car il m’a dit, Pouvez-vous croire cela ? [...] La transition des États-Unis d’Amérique entre l’ancien président sortant et le nouveau président—tant de choses importantes à aborder [...] et Obama se concentre sur ces deux points. Et Trump a fini par me dire, Vous voulez être conseiller à la sécurité nationale ? J’ai répondu, bien sûr. Et il m’a dit, Vous avez le poste.

La très célèbre réunion du 5 janvier 2017—il y a eu en réalité deux réunions, et elles se sont déroulées au même endroit, dans le bureau ovale, avec Obama. L’une d’entre elles réunissait un groupe plus important, puis Obama en a envoyé quelques-uns à l’extérieur et a gardé le petit groupe à l’intérieur. Le groupe le plus important était composé du vice-président, de personnes comme Clapper, Comey, Brennan, Susan Rice, Sally Yates. Il y avait d’autres sous-fifres dans la pièce, son chef de cabinet, et quelques autres personnes clés dans la pièce. Nous avons des notes sur tout cela—nous avons les procès-verbaux—et tout cela a été présenté comme preuve dans mon affaire. L’administration Obama essayait donc de faire tout ce qu’elle pouvait pour tout saper, essentiellement pour usurper l’administration Trump qui entrait en fonction. Cette réunion de janvier était une réunion à mon sujet […] Nous avons ces notes qui disent, Quel est notre objectif ici ? Le faire mentir ? Qu’il soit licencié ?

Ce jour-là, pour moi—le 5 janvier 2017—est en quelque sorte la date officielle du début du coup d’État mené par Barack Obama contre les États-Unis d’Amérique pour saper un président en exercice dûment élu des États-Unis d’Amérique, Donald J. Trump. Et nous voici en août 2023 […] et nous sommes toujours dans les affres de ce coup d’État.

Eh bien, nous devons agir de manière constitutionnelle, nous devons agir de manière légale, nous devons être pacifiques. Nous devons réfléchir à la manière de sortir de ce pétrin. C’est Obama qui a dit, J’adorerais avoir un troisième mandat. Il a également utilisé l’expression « transformer fondamentalement l’Amérique ». Nous allons transformer fondamentalement l’Amérique. Voilà ce que cela signifie.

Après une deuxième baignade dans la piscine du campus le lendemain matin, le général Flynn a pris l’avion avec nous pour se rendre à sa prochaine destination en Californie. Il a fait plusieurs remarques sur « cette belle communauté que vous avez créée ici », sur nos jeunes et sur l’éducation qu’ils reçoivent. Il a exprimé le souhait de reprendre contact avec nous à l’avenir, et j’espère bien que ce sera le cas.

À noter : Certaines citations et leurs ordres ont été modifiés dans un souci de clarté.

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