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Nouveau plan de dépenses de l'UE, l'Église catholique attaquée à Gaza, Trump exaspéré par le « canular Jeffrey Epstein »
« Nous faisons confiance à leurs intentions non malveillantes, mais nous ne pouvons en être sûrs. » Ces mots peu rassurants émanent d’un responsable chargé de surveiller les ingénieurs chinois pour prévenir tout sabotage des défenses américaines. Un nouveau scandale révèle que Microsoft a intégré des ingénieurs chinois au cœur des systèmes du ministère de la Défense pendant des décennies.
Par ailleurs, au moment de terminer cet article, j’ai appris que l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont signé un nouveau traité de politique étrangère et de défense, incluant une clause de défense mutuelle. Préparé depuis des semaines, ce traité marque une étape cruciale qui s'inscrit dans la tendance prophétisée selon laquelle le Royaume-Uni dépendra de l’aide allemande avant d’être trahie. Nous analyserons le texte et vous fournirons plus de détails ultérieurement.
L'UE a dévoilé un vaste plan de dépenses de 2 000 milliards d'euros — et l'Allemagne n'en est pas contente. Ce n’est pas seulement le montant des dépenses qui dérange. L'UE souhaite également instaurer une taxe sur les entreprises européennes dont le chiffre d'affaires annuel dépasse 100 millions d'euros (115 millions de dollars). Cette mesure constituerait une extension notable des politiques fiscales et de dépenses de l'UE, ainsi qu’un pas décisif vers la création d’un super-État.
Une UE dotée de ses propres sources de revenus serait moins dépendante de son économie la plus riche : l’Allemagne. Je suis convaincu que l’UE obtiendra ce pouvoir tôt ou tard, mais l’Allemagne souhaite s’assurer de disposer d’autres leviers bien établis pour contrôler Bruxelles avant de renoncer à son emprise budgétaire.
Le budget proposé pour 2028 à 2034 dépasse de 800 milliards d'euros celui de 1 200 milliards alloués lors de la période précédente. La Commission européenne l'a qualifié de « budget le plus ambitieux jamais proposé pour l'UE : plus stratégique, flexible et transparent ».
« Une augmentation globale du budget de l'UE n'est pas acceptable à un moment où tous les États membres déploient des efforts considérables pour assainir leurs finances publiques », a déclaré un porte-parole du gouvernement allemand. « Nous ne pourrons donc pas accepter la proposition de la Commission. »
Hier, j'ai décrit les tensions en France autour d’un budget controversé. Désormais, l'UE elle-même fera face à des divisions similaires.
La semaine dernière, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été confrontée à une motion de censure. Elle l’a emporté, mais la vice-présidente du Parlement, Katarina Barley, aurait déclaré qu’il s’agissait de sa « toute dernière chance ». Aujourd’hui, elle suscite une nouvelle controverse.
« Bien que l'UE aspire à devenir une superpuissance, beaucoup ne perçoivent pas von der Leyen comme une dirigeante capable de représenter l’ensemble du bloc sur la scène mondiale », écrivait Josué Michels la semaine dernière. « La prophétie biblique révèle qu'un noyau européen émergera de l'Union actuelle et atteindra la domination mondiale sous l’égide d’un dirigeant charismatique. La fragilité de von der Leyen précipitera cette ascension, d’une manière ou d’une autre. La faiblesse de von der Leyen ouvrira la voie à l’avènement d’un dirigeant européen fort. »
Par ailleurs, ce processus budgétaire met en lumière les lacunes du système gouvernemental collégial et laborieux de l’Europe, où des mois de négociations aboutissent à peine à un compromis. Attendez-vous à l’émergence d’un nouveau dirigeant à la tête d’une Europe plus autoritaire.
Israël aurait-il ciblé la seule église catholique de Gaza ? Le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, affirme que quatre personnes ont été blessées, dont deux « en grave danger de mort ». Pizzaballa soupçonne une action délibérée de l’armée israélienne : « Ce que nous savons avec certitude, c’est qu'un char a visé directement l’église ; selon l'armée israélienne, ce serait une erreur, mais nous entretenons des doutes à ce sujet. » L’armée israélienne a promis une enquête, déclarant : « Nous faisons tout pour minimiser les dommages aux civils et aux infrastructures, y compris les lieux de culte, et regrettons tout préjudice causé. »
L’accusation qu’Israël ait délibérément visé une église catholique est explosive. Cependant, Pizzaballa n’en est pas à son premier affrontement avec Benjamin Netanyahou. En avril 2023, il a dénoncé le « gouvernement d’extrême droite » de Netanyahou pour sa complaisance face aux attaques contre les chrétiens en Terre sainte. Il a déclaré à l’Associated Press : « La fréquence de ces agressions est devenue anormale. » Et il ajoute : « Le gouvernement israélien se sent protégé […] comme si le climat culturel et politique actuel justifiait ces actes contre les chrétiens. »
Pizzaballa est une figure à surveiller alors que l’Église catholique s’implique encore plus au Moyen-Orient. Lorsqu'il est question de la Terre Sainte, l’Église catholique n’est pas un acteur neutre. Elle nourrit une ambition fervente de s'emparer de Jérusalem et des sites sous administration israélienne. Pour en savoir plus sur cet homme, lisez notre article « Pizzaballa et le combat du Vatican pour Jérusalem ».
Le président Trump est exaspéré par les discussions sur Jeffrey Epstein. Il a qualifié le « canular Jeffrey Epstein » de nouvelle manœuvre démocrate. Il a affirmé que les « anciens partisans » et les « faibles » qui évoquent encore ce sujet « n’ont rien appris, et n'apprendront probablement jamais ».
Le général Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale et principal soutien du président Trump, a répondu en exprimant, de manière polie, son désaccord.
« Un élément d'une grande importance entourant cette affaire Epstein est le fait que cet homme était un pédophile notoire, avait une liste de clients représentant le gratin de la société, et a probablement fait des choses répréhensibles à des ENFANTS sur son île, dans ses résidences à New York et au Nouveau-Mexique (et peut-être ailleurs). Il en a été reconnu coupable », a-t-il écrit. « Quelle que soit la classe de la société qui abuse et commet des crimes contre les ENFANTS, cela n'est JAMAIS acceptable. C'est ici que cet argument a dérapé. Il ne s'agit PAS d'Epstein ou de la gauche. Il s'agit de crimes contre ENFANTS. »
Il a également écrit : « Lisez le discours de Lincoln au lycée en 1838. Il savait, comme vous le savez (et comme nous pouvons tous le voir de nos propres yeux), que notre nation ne mourra JAMAIS d’un ennemi étranger ; si nous mourons, ce sera par notre propre suicide. » Le discours de Lincoln mettait l’accent sur l’importance de respecter la loi pour assurer la survie de la nation.
Je n'ai aucune connaissance particulière sur les dossiers Epstein, mais le général Flynn soulève un bon point. Il s'agit de savoir si l'Amérique peut faire respecter l'État de droit et si elle peut protéger les plus vulnérables, même s'ils sont la proie des plus puissants. Si ce n'est pas le cas, il s'agit de problèmes qui détruisent la nation.
« Rappelez-vous l'avertissement de Dieu dans Apocalypse 18 : 4-5 : « … Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités », a écrit le rédacteur exécutif de la Trompette, Stephen Flurry, dans un article sur Epstein l'année dernière. « Reconnaissez les péchés qui amènent la colère de Dieu sur nos nations, et gardez vous et votre famille complètement libres de ces péchés afin que vous puissiez être protégés de la calamité à venir ! »
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Les jeunes de seize ans seront autorisés à voter lors de la prochaine élection au Royaume-Uni, selon les plans dévoilés jeudi. Les jeunes, et particulièrement leurs enseignants, ont tendance à pencher à gauche, donc cela semble être une tentative flagrante du gouvernement travailliste pour obtenir plus de soutien aux prochaines élections. Toutefois, le soutien au Parti réformiste est également très fort parmi les jeunes de cet âge, de sorte que cette initiative pourrait se retourner contre la gauche.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est confronté à une nouvelle menace à son gouvernement après que le Shas, un parti séfarade ultra-orthodoxe, a annoncé qu'il retirerait ses ministres du gouvernement. Il restera cependant au sein de la coalition. Après que l'homologue ashkénaze de Shas, le United Torah Judaism, a entièrement quitté la coalition plus tôt cette semaine à la suite d'une dispute sur la conscription militaire, beaucoup se sont demandés si Shas allait faire de même. Si le Shas quitte totalement la coalition, Netanyahou se serait retrouvé avec un gouvernement minoritaire et l'opposition aurait pu convoquer des élections anticipées. Il semble que ce ne sera pas le cas en ce moment. Mais il s'agit d'un nouveau casse-tête politique pour M. Netanyahou en pleine guerre.
La Belgique est le dernier pays de l'UE à rétablir les contrôles aux frontières pour tenter de lutter contre l'immigration clandestine. Des « contrôles d'entrée à l'intérieur du pays » seront effectués sur les routes principales, dans les gares et les aires de repos. La liberté de voyager sans passeport a été l'une des réalisations les plus visibles de l'Union européenne. Sa disparition rapide est désormais un symptôme visible de sa maladie. Cette maladie entraînera des changements radicaux, avec l'émergence prochaine d'une Union européenne allégée et plus autocratique.