Nouveau vaccin ARNm contre le cancer : l’expérience se poursuit

BioNTech, partenaire de Pfizer, a annoncé le 6 janvier des essais au Royaume-Uni pour un nouveau vaccin contre le cancer. Le vaccin fait partie d’un nouveau partenariat gouvernemental visant à accélérer le développement de la technologie ARNm à l’origine des vaccins les plus efficaces contre le coronavirus, alors que les entreprises s’efforcent de tirer parti des succès en matière de la pandémie et de cibler d’autres maladies. Les essais commenceront en septembre.

Faire avancer la « science » : En produisant et en injectant des milliards de doses du vaccin ARNm contre la COVID, Pfizer et BioNTech ont obtenu des données importantes et des fonds pour la prochaine frontière. Mais les soi-disant « succès de la pandémie » ne sont pas allés sans effets secondaires ni décès. (Lisez « Le remède nous tue », par Stephen Flurry).

Les fonds : Le financement de ce prochain projet est également suspect. Depuis 2020, l’Union européenne a commandé 4,2 milliards de doses de vaccin pour une population de moins de 450 millions d’habitants—de quoi vacciner 10 fois presque chaque citoyen. La grande majorité, cependant, en a eu assez après la deuxième et la troisième dose. En raison des contrats, le gouvernement de l’UE doit continuer à payer les doses trop chères. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a refusé de publier les textos qu’elle a échangés avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, qui ont précédé la plus grosse commande : 1,8 milliard de doses à un prix de 35 milliards d’euros.

L’expérience continue : La façon douteuse dont BioNTech obtient l’argent et les données scientifiques place ce dernier succès apparent sous un jour différent. Notre numéro de la Trompette d’avril 2022 intitulé « Profitant de ‘l'argent COVID’  » couvre ce sujet en détail. Je vous encourage à lire « Que se passe-t-il quand le gouvernement contrôle la santé des gens ? » et « Vous vivez dans une expérience ».