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Où se terminera toute la haine ?

ROBERTO SCHMIDT/AFP/GETTY IMAGES

Où se terminera toute la haine ?

Quand vous regardez ce monde, vous voyez tant de haine. Cela devrait terrifier plus les gens et nous faire réfléchir beaucoup plus sérieusement sur les prochains mois et les prochaines années.

La première pièce à conviction, bien sûr, est Black Lives Matter (BLM) et Antifa, et la gauche radicale en général. Ces gens avouent ouvertement avoir une haine profonde pour l’Amérique et la Grande-Bretagne, et en particulier pour Donald Trump et ses partisans. Dirigés par des politiciens fanatiques, des universitaires et des célébrités, et soutenus par les médias traditionnels, ces gens détestent avec véhémence l’Amérique judéo-chrétienne traditionnelle.

Mais la haine ne se limite pas à BLM et Antifa. Partout dans le monde, la haine et toute sa progéniture—le harcèlement, l’intolérance, l’abus, les manifestations et émeutes, les persécutions, la violence et le meurtre, même le génocide—s’épanouissent. Dans la Trompette en bref du 2 septembre, Joel Hilliker a révélé la haine choquante que les bouddhistes du Myanmar ont pour les Rohingyas, un groupe minoritaire musulman. L’antisémitisme est en hausse. Les conflits raciaux et ethniques sont universels. Les citoyens méprisent de plus en plus leurs dirigeants et leurs gouvernements. Nous avons appris que le président russe Vladimir Poutine méprisait tant son adversaire politique, et sans doute détestait l’idée d’être renversé par lui, qu’il l’a fait empoisonner. Partout où vous regardez, la haine augmente.

Voici pourquoi c’est tout à fait terrifiant : c’est la nature de la haine de stimuler plus de haine. La haine manifestée—que ce soit dans des disputes houleuses, la perversion de la justice, le journalisme malhonnête, les émeutes destructrices, la violence et le meurtre—encourage toujours davantage la haine. Même lorsque la victime ne déteste pas l’agresseur au départ, les mauvais traitements persistants l’obligent à la frustration, à la colère et, éventuellement, à la haine. La haine est réciproque.

Ce cycle de haine a été exposé dans le centre-ville de Portland, Oregon, qui continue d’être pris en otage par Antifa et BLM. Pendant trois mois consécutifs, ces gens ont lancé des attaques ignobles contre l’Amérique et contre le président Trump et ses partisans. Ils ont violemment attaqué des gens et détruit et incendié des maisons, des entreprises et des bâtiments gouvernementaux, infligeant des millions de dollars de dommage pour les dégâts. Le 29 août l’objet de la haine du BLM et Antifa a répondu. Des centaines de camions chargés de partisans de Trump ont circulé dans une caravane à travers le centre-ville de Portland ; ils exprimaient leur dégoût envers les émeutiers.

On a vu ce qui s’est passé. Il y avait des tensions, des conflits et de la violence. Des attaques et des bagarres ont éclaté. Les partisans de Trump ont tiré sur les émeutiers avec des boules de peinture. Un partisan de Trump a été exécuté publiquement, après quoi on a entendu les émeutiers célébrer en chantant.

C’était inévitable. C’est comme ça que la haine fonctionne. Cela se reproduira.

Ce qui s’est passé à Portland le 29 août n’a rien fait pour apaiser la haine des deux parties. Au contraire, pour le BLM, Antifa et la gauche, la résistance des partisans de Trump n’a fait que confirmer leur point de vue selon lequel ils sont racistes et méritent la haine. Pendant ce temps, les partisans de Trump—y compris les millions de personnes qui ont vu se dérouler la scène sur un écran—sont sans aucun doute repartis avec une meilleure compréhension de la haine dont ils sont la cible. Il est impossible qu’après avoir été témoin de cela, de nombreux partisans de Trump ne méprisent pas encore plus BLM, Antifa et ceux qui soutiennent ces groupes.

C’est comme ça que la haine fonctionne. Elle pétille rarement ; elle ne fait que s’intensifier. C’est là où l’Amérique est en ce moment, et il n’y a pas de marche arrière. Quand elle atteint un certain point, il n’y a aucun moyen d’arrêter le cycle de la haine. Il semble que l’Amérique ait dépassé ce point.

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a récemment rappelé une citation d’Abraham Lincoln, prononcée à Springfield, dans l’Illinois, en janvier 1838. Lincoln n’avait que 28 ans. Il y avait beaucoup de haine entre les abolitionnistes et les défenseurs de l’esclavage à l’époque. L’Amérique glissait dans la « loi de la foule » et le désordre social, et la réponse du gouvernement était apathique et lente.

Face à ces conditions, Lincoln a dit, « Des gentils hommes, des hommes qui aiment la tranquillité, qui désirent se conformer aux lois, et profiter de leurs avantages, qui seraient heureux de verser leur sang pour la défense de leur pays ; en voyant leurs biens détruits ; leurs familles insultées et leur vie en danger ; leurs personnes blessées ; et ne voyant rien en perspective qui prévoit une amélioration ; ils deviennent fatigués et dégoutés d’un gouvernement qui ne leur offre aucune protection ; et ne sont pas très opposés à un changement dans lequel ils imaginent qu’ils n’ont rien à perdre ».

L’observation de Lincoln est un avertissement : même les gens pacifiques respectueux des lois seront remplis de colère et de haine lorsque « leurs biens seront détruits ; leurs familles insultées et leur vie mise en danger ; leurs personnes blessées ». C’est ainsi que les émotions humaines fonctionnent. Sans une intervention divine, la haine se réciproque.

Lorsque des gens sont attaqués, vicieusement et personnellement, lorsqu’ils voient leur nation et leurs moyens de subsistance menacés, leurs villes en feu, et quand ils voient que ceux qui sont au pouvoir ne sont pas disposés à les défendre, ils sont obligés de réagir. C’est la nature humaine de se protéger soi-même, y compris sa famille, sa maison et son gagne-pain, sa communauté et ses amis. Et votre nation. En Amérique, les citoyens respectueux des lois qui aiment leur pays sont forcés de choisir : se rendre à la gauche radicale et tout perdre, ou se mettre en colère et se battre.

Les gens sont poussés à la haine et aux représailles parce que la seule alternative est la mort. Mais leur résistance, qui est tout à fait rationnelle, ne fait qu’enraciner les opinions irrationnelles et la haine de l’agresseur. Pour l’agresseur, la résistance de la victime ne fait que confirmer sa conviction qu’il a raison et que la victime doit être punie.

C’est là que nous en sommes aujourd’hui. Toute personne accusée d’être raciste et niant être raciste, doit être méprisée comme raciste. Toute personne qui ne veut pas soutenir BLM doit détester BLM et ce qu’il représente et est, par conséquent, l’ennemi. Plus Antifa, BLM et la gauche radicale sont remplis de haine, plus la colère et la haine de leurs victimes s’accroissent.

Comment ce cycle de haine se terminera-t-il ?

Avez-vous déjà vu des images d’un tas de pneus en feu ? Un incendie de pneu est souvent impossible à éteindre. Il ne s’arrête qu’après que les pneus ont complètement brûlé. C’est la même chose avec le cycle de la haine. Il ne s’arrêtera qu’après que la haine se soit complètement brûlée. Il ne s’arrêtera que lorsque ceux qui ont la haine seront partis.

Malheureusement, le cycle de la haine en Amérique semble maintenant bien au-delà du simple fait de se calmer. La haine destructrice qui traverse les villes américaines ne fait que croître.

Et ce n’est pas seulement en Amérique. Regardez à ses frères—le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada. Bien que nous n’ayons pas encore été témoins de scènes de haine aussi dramatiques que celles de Portland ou de Kenosha, les mêmes lignes de faille et les mêmes émotions sont bien en cours dans ces nations. La gauche radicale prospère aussi dans ces pays. Et sa profonde, profonde haine de l’héritage chrétien traditionnel de ces nations aggrave la colère, le ressentiment et la haine de ceux qu’elle cherche à détruire.

Tout comme les États-Unis—la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada et toutes les autres nations du Commonwealth sont prises au piège dans un cycle dévastateur de haine !

La prophétie biblique nous dit comment cela finira. Dans Matthieu 24 : 22, Jésus parle de la fin de l’âge de l’homme et Il nous prévient, en disant : « Si ces jours n’étaient abrégés, personne [aucune chair] ne serait sauvé ». L’humanité sera tellement remplie de haine, qui sera démontrée par la violence de masse et la guerre mondiale, que l’homme se positionnera à l’aube de l’extinction. La « grande tribulation », comme l’appelle Jésus-Christ au verset 21, est une explosion colossale de haine.

« Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres », dit le verset 10.

L’homme ne comprend pas pleinement le pouvoir destructeur de la haine. C’est parce qu’il ne comprend pas la source ultime de cette émotion puissante. La Bible révèle cette source. Il est révélé dans des passages tels que 2 Corinthiens 4 : 4, Éphésiens 2 : 2 et Apocalypse 12. Ces passages révèlent la présence de Satan le diable, un être spirituel qui incarne la haine, dont chaque pensée et action est inspirée par la haine envers Dieu, Sa vérité et Son plan.

Apocalypse 12 donne un aperçu de la haine du diable pour Dieu et Son plan. Dans les versets 3-4, il est appelé un « grand dragon rouge » qui tente de « dévorer » le peuple de Dieu. Les versets 7-8 décrivent comment le diable a réellement mené une guerre colossale contre Dieu. Au cours de cette bataille, le diable a été précipité sur Terre, où il est maintenant confiné (verset 9). Le verset 12 s’adresse à ceux qui sont sur Terre aujourd’hui, les avertissant que « le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps ».

Toute la haine dans les rues des villes américaines et émanant des lèvres des politiciens et des experts des médias sur CNN et d’autres—tout cela provient du puits sans fond de la « grande colère » du diable.

L’apôtre Paul appelle Satan le « dieu de ce monde » qui « a aveuglé l’esprit » des hommes et le « prince de la puissance de l’air ». Dans le chapitre 2 du Mystère des siècles, feu Herbert W. Armstrong expliqua ces versets en détail et révéla comment le diable diffuse ses pensées aux êtres humains à travers nos émotions, nos attitudes et nos impulsions. Et quand il s’agit de l’émotion, le langage préféré de Satan est la colère et la haine. Il est le grand maître de la haine, et l’un de ses passe-temps préférés est d’enseigner aux humains comment haïr.

C’est pourquoi la Bible nous avertis d’être prudent avec nos émotions et nos attitudes, en particulier avec des sentiments de colère et de haine. Considérez les paroles de Paul dans Éphésiens 4 : 25-27 : « C`est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colèreet ne donnez pas accès au diable. »

Dans ce passage, Paul reconnaît qu’il y a un temps pour l’indignation juste, ou la colère divine. L’indignation juste est un aspect de l’amour de Dieu. Il se met en colère contre le péché. Il déteste le péché, mais pas le pécheur. Malheureusement, nous voyons très peu de ce genre d’indignation juste aujourd’hui. Les gens les plus en colère sur Terre sont généralement les plus grands pécheurs.

Mais alors Paul met spécifiquement en garde les gens d’être prudents avec leurs émotions, en particulier la colère et la frustration. Ne laissez jamais le « soleil se coucher sur votre colère », prévient-il. Nous devons faire très attention à ne pas laisser la colère et la haine s’envenimer et devenir incontrôlables. Et nous ne devrions jamais provoquer délibérément la colère et la haine. Pourtant, c’est exactement ce que font BLM, Antifa et la gauche radicale. Leurs dirigeants sont formés pour susciter la haine. Ces groupes prospèrent par la haine !

C’est un jeu dangereux. Quand les gens sont bien avec la haine, Paul dit, qu’ils « donnent...accès au diable ». La colère débridée, la haine, le ressentiment, l’amertume—ces émotions sont des invitations au diable, l’accueillant dans nos esprits et nos vies. Beaucoup de ces gens qui incendient des voitures et démolissent des bâtiments sont sous l’influence du diable.

Quand vous regardez l’Amérique (et l’humanité) collectivement, il n’y a aucune preuve d’un mouvement vers le repentir qui inverserait la tendance à la destruction qu’elle prend—bien que, si la nation se repentait véritablement, Dieu répondrait certainement avec miséricorde. Individuellement, cependant, le chemin du repentir vous est ouvert. Vous pouvez échapper au cycle de la haine, qui se terminera bientôt par une apogée massive appelé la Grande Tribulation. Comment ça ?

En fin de compte, nous échappons à cet avenir en conquérant nos émotions et nos impulsions humaines, nos attitudes et notre volonté humaine, les puissantes tractions de l’esprit charnel et de la chair, et en soumettant complètement nos vies et nos esprits à Dieu, à Sa loi et à Son gouvernement. Ce n’est pas une tâche facile ; cela ne peut pas se faire par le pouvoir humain ou le talent. Cela ne peut se faire qu’en utilisant la puissance de l’Esprit de Dieu, que nous recevons par la repentance et la foi.

Pour en savoir plus concernant cette façon de vivre—le seul moyen d’échapper à l’explosion mondiale de haine à venir—demandez notre brochure gratuite Comment être un vainqueur, par Gerald Flurry.

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