Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

Parler de la Turquie avec Bashar Assad

Bashar Assad [POOL BENAINOUS/HOUNSFIELD/GAMMA-RAPHO VIA GETTY IMAGES]

Parler de la Turquie avec Bashar Assad

Les chefs de la défense et du renseignement de la Turquie et de la Syrie se sont rencontrés hier à Moscou. Selon le ministère turc de la Défense, ils ont discuté « de la crise syrienne, de la crise des réfugiés et des efforts pour une lutte commune contre toutes les organisations terroristes sur le sol syrien ». Le journal d’État syrien a déclaré que Damas et Ankara étaient d’accord sur « la nécessité de poursuivre le dialogue conjoint ».

C’est la première fois que les deux gouvernements ont des entretiens de si haut niveau (du moins publiquement) depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011.

Changement de refrain : La Turquie et la Syrie sont, en théorie, toujours en guerre l’une contre l’autre. Les troupes turques sont littéralement sur le terrain en Syrie en ce moment. Elles parrainent un gouvernement opposé à celui du président syrien Bashar Assad. Pourtant, il semble que le président turc Recep Tayyip Erdoğan accepte qu’Assad reste au pouvoir. « Nous ne nous posons pas la question de savoir s’il faut vaincre Assad ou non », a-t-il déclaré aux journalistes en août.

La Turquie n’est pas le seul pays « modéré » du Moyen-Orient à rétablir des liens avec Damas. Ces derniers jours, les Émirats arabes unis, Bahreïn, la Jordanie et d’autres États arabes ont resserré leurs relations avec la Syrie.

Comment la crise syrienne se termine : Depuis 2011, Assad a tué des milliers des siens pour rester au pouvoir. Il a déversé des armes chimiques sur des civils et transformé des villes en décombres. Ses actions ont fait de lui un paria international. Pendant un certain temps, il semblait que les relations entre la Syrie et le reste du monde ne se normaliseraient pas tant qu’Assad ne serait pas parti. Mais les actions de la Turquie montrent que le reste du monde islamique est prêt à aller de l’avant. Pour en savoir plus sur la direction que prend la situation, lisez l’article de 2012 du rédacteur en chef Gerald Flurry intitulé « How the Syrian Crisis Will End  » [Comment la crise syrienne se terminera ; disponible en anglais seulement].