Pour la première fois, le Japon achète 400 missiles de croisière Tomahawk aux États-Unis
Bien que Tokyo ne dispose pas d’une armée mais de «forces d’autodéfense», le Japon réarme face à Pékin et Pyongyang, et se dote pour la première fois d’une capacité de frappe au sol à longue distance qui sera mise en œuvre par ses destroyers.
Des missiles d’attaque au sol japonais de 1600 km de portée pourront bientôt atteindre l’ensemble du territoire nord-coréen, ainsi que les côtes chinoises, de Pékin au nord du pays jusqu’au stratégique détroit de Taïwan plus au Sud. C’est une nouvelle donne stratégique qui s’ouvre pour Tokyo après l’annonce de la signature, jeudi, d’un contrat portant sur l’achat par le Japon de 400 missiles de croisière américains Tomahawk, conçus pour des tirs depuis des navires vers des cibles terrestres. La nouvelle n’est pas une surprise : en décembre, le ministre japonais de la Défense, Minoru Kihara, avait annoncé son souhait d’accélérer leur déploiement, désormais prévu en 2025 et non plus en 2026.
Le Japon est de retour. Grâce au développement d’une force armée de haute qualité, et au changement de sa constitution, cette nation pourra de nouveau mener des frappes préemptives.
Ces évolutions nécessitent de poser la question suivante : peut-on vraiment faire confiance au Japon pour ne jamais plus entrer en guerre, comme le voulaient les Alliés ? L’histoire témoigne que le Japon à tendance à se muer très rapidement de nation paisible en peuple guerrier. Et la source des analyses de la Trompette, à savoir la prophétie biblique, confirme que ce sera de nouveau le cas.
Quel rôle le Japon jouera-t-il dans une nouvelle guerre prophétisée ? Pour en savoir plus, nous vous conseillons de lire notre article, « La marche du Japon vers le militarisme ».