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Pourquoi les riches sont-ils ‘Woke’ (éveillés) ?

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Pourquoi les riches sont-ils ‘Woke’ (éveillés) ?

Les grandes entreprises soutiennent M. Biden, les super-riches supportent le socialisme, et les PDG veulent changer le monde.

Qu'ont en commun Nike, Pepsi, Lego, Disney, L'Oreal, KFC, Pfizer, Comcast, FedEx, Home Depot, Verizon, Google, Starbucks, Papa Johns, Coca Cola, Morgan Stanley et Deloitte ? Elles sont toutes des entreprises géantes difficiles à ignorer. En plus, elles ont toutes soutenu Black Lives Matter , le mouvement LGBT ou le mouvement pour la justice raciale—ou tous les trois.

Pendant ce temps, leurs dirigeants parcourent le monde à bord de jets privés, faisant la leçon aux gens sur les dangers du changement climatique. Les organisations telles que Davos et le Forum économique mondial font la promotion de programmes de communisme à peine déguisés. Des milliardaires font des dons à des politiciens radicaux comme Alexandria Ocasio-Cortez.

Si vous voulez éviter de donner votre argent à des entreprises qui supportent les causes de la gauche radicale, bonne chance. De plus en plus de grandes entreprises et de grands entrepreneurs poussent l’agenda Woke (éveillé).

Les sociétés et les entreprises ne sont-elles pas censées être de la droite ? Pourquoi un si grand nombre se sont-elles déplacées si loin vers la gauche ?

L'impact des grandes entreprises et des grands hommes d'affaires sur notre société est énorme. Ils jouent un rôle de premier plan pour amener le monde sur cette voie.

La Bible a beaucoup à dire sur le déclin des standards moraux de notre société moderne. Elle traite de notre politique et de nos politiciens. Alors, il n'est pas surprenant qu'elle ait beaucoup à dire aussi concernant nos entrepreneurs modernes.

L'argent

Une partie de la raison de ce virage politique dans le domaine des affaires est l'intérêt personnel. En général, les entreprises essaient d'attirer les jeunes. Si les jeunes ont un emploi, ils ont probablement plus de revenus disponible qu'un pensionné, et s'ils deviennent fidèles à votre marque à l'âge de 20 ans, ils ont beaucoup d'années de pouvoir d'achat devant eux. Le sondage d'identification de parti mené par le Centre de recherche Pew en 2020 sur 12,000 électeurs inscrits a révélé que 54% des milléniaux (âgés de 24 à 39 ans) penchent vers les Démocrates, alors que 38% étaient de tendance républicaine.

Ce n'est donc pas une coïncidence si les entreprises qui se sont le plus déplacées vers la gauche ont les plus jeunes clients. Par exemple, les personnes de moins de 34 ans représentent 43% du chiffre d'affaire de Nike ; 89% des clients de Starbucks ont moins de 40 ans.

Les entreprises ont aussi tendance à attirer les consommateurs urbains. Ceux dans les grandes villes visitent plus souvent Starbucks. Et 62% des électeurs inscrits en milieu urbain ont une tendance démocrate, contre seulement 31% pour les républicains. Le New Republic a écrit que les entreprises virant à gauche « ouvrent simplement les yeux à l'importance de leur participation politique en faveur de leurs profits » (30 avril 2018).

Les jeunes travailleurs urbains ne sont pas seulement des clients cibles, ils sont aussi des employés cibles. Les entreprises qui se font concurrence pour embaucher des jeunes entrant sur le marché du travail se déplacent à gauche politiquement pour accroître leur attrait.

Mais certaines marques de commerce comme Gillette, se sont déplacées à gauche même contre les préférences de leurs consommateurs cibles. Pourquoi ?

Apaisement

La gauche travaille fort pour politiser le marché, en ciblant agressivement les entreprises qui transgressent leurs normes. Dans le climat politique d'aujourd'hui, ceux qui sont à droite ont peu d'intérêt à persécuter les entreprises. Alors pour les entreprises, c'est la gauche qu’elles doivent apaiser. Elles ne sont pas aussi enthousiastes à l'égard des idées de la gauche comme des taux d'imposition élevés—alors elles font la promotion des idées qui les affectent le moins.

« L'activisme des entreprises sur les questions sociales n'est pas en tension avec l'intérêt personnel des entreprises sur la politique fiscale et l'avarice des entreprises dans les chèques de paie », a écrit Ross Douthat dans le New York Times. « Au contraire, l'activisme existe de plus en plus pour protéger l'intérêt personnel et l'avarice—pour justifier le comportement des PDG envers les courtiers du pouvoir culturel, de sorte que ces mêmes courtiers du pouvoir les laissent tranquilles (et pardonnent leur soutien à l'agenda économique de M. Trump) dans des domaines qui comptent davantage pour les résultats de l'entreprise » (28 février 2018).

Douthat a appelé le nouvel état des affaires « la Paix de Palo Alto, dans laquelle une certaine forme de signalisation de vertu sur des causes sociales progressistes, un certain degré de Woke (réveil performatif) est offert au libéralisme et à la gauche militante préventivement, dans l'espoir que l'Amérique corporative prenant leur parti dans les guerres de culture, émoussera les efforts visant à taxer ou réglementer trop lourdement nos nouveaux monopoles ».

Cela semble-t-il un peu trop cynique ? Considérez les causes de la gauche que les grandes entreprises soutiennent. Quand avez-vous vu dernièrement une de ces entreprises défendre les droits des LBGT en Iran ? Ou parler contre l'esclavage en Chine ? Faire ces choses nuirait à leurs chaînes d'approvisionnement. Alors Nike, Apple et Coca-Cola ont fait pression sur le Congrès pour leur permettre de continuer à utiliser les prisonniers des camps de concentrations chinois. Le géant pharmaceutique Gilead parraine les défilés de la fierté homosexuelle—tout en facturant plus de 2,000 dollars par mois pour un médicament anti-VIH. Il est beaucoup moins coûteux de signaler leur support pour le mouvement des LGBT que de réduire le prix d'un médicament qui aiderait principalement les membres de cette communauté.

Regardez à quel point ces efforts sociaux, supposément altruistes, sont ciblés, et il n'est pas difficile de reconnaître la motivation monétaire qu'il y a derrière cela.

Grosse réglementation

Il y a une autre raison pour laquelle les grandes entreprises soutiennent des causes de la gauche radicale : les grandes entreprises et la gauche radicale aiment tous les deux un gros gouvernement.

Les politiciens de gauche publient continuellement la fiction selon laquelle les entreprises détestent la réglementation. Il est vrai que votre comptable local, votre boulanger, votre électricien, le propriétaire de quincaillerie et le restaurateur détestent tous la réglementation. Mais pas les grandes entreprises. Pourquoi ? Les grandes entreprises peuvent se permettre d'embaucher des lobbyistes pour façonner les réglementations. Ils peuvent embaucher des experts qui les aideront à se conformer aux formalités administratives les plus complexes et la plus labyrinthique. Et si un organisme de réglementation gouvernemental s'en prend à eux, ils peuvent embaucher des avocats et acheter de l'influence pour les repousser. Mais toutes ces options sont inaccessibles pour les petites entreprises. La réglementation empêche aussi les concurrents potentiels avant même de commencer.

Le résultat est que plus il y a de réglementation, moins le marché devient concurrentiel pour les grandes entreprises. Donc même dans les pays connus pour être de « libre échange » et de la « libre entreprise », les grandes entreprises sont dévouées au grand gouvernement.

L'argent total dépensé par les lobbyistes enregistrés est passé de 2,4 milliards de dollars en 1988 à un sommet de 3,5 milliards de dollars en 2009 durant la première année de Barack Obama au pouvoir (chiffres ajustés en fonction de l'inflation). Et ce n'était que les dépenses officielles et enregistrées.

En moyenne, on estime à 3,7 millions de dollars la somme dépensée pour faire du lobbying auprès de chaque membre du Congrès chaque année.

Ce lobbying crée une porte tournante lucrative. Les ex-conseillers politiques peuvent gagner beaucoup d'argent en vendant leurs services aux entrepreneurs, en les aidant à naviguer à travers les lois qu'ils viennent de créer. En voici un exemple : Jake Sullivan a aidé le président Obama à négocier l'accord avec l'Iran. Il a ensuite obtenu un emploi pour aider le commerce des grandes entreprises avec l'Iran, en utilisant sa connaissance intime de l'accord qu'il aida à élaborer. Maintenant, M. Sullivan est de retour en politique en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden.

Parfois, les industries font du lobbying pour qu'on mette en place des réglementations qui n'offrent aucun avantage pour les clients, mais qui profitent énormément aux entreprises. À mesure que le gouvernement empiète de plus en plus profondément sur plus de domaines de nos vies, un plus grand nombre de ces entreprises en bénéficieront.

Simuler un mouvement populaire

Mais tout le soutien des entreprises au programme de la gauche ne vient pas de l'intérêt personnel cynique. Beaucoup, surtout parmi les super-riches, semblent être de vrais croyants. Ils mettent donc à contribution leur richesse, leur influence et leur expérience pour façonner la politique gouvernementale.

Roslyn Fuller a suivi comment cela fonctionne pour son article « The Billionaire Takeover of Civil Society [La prise de contrôle de la société civile par les milliardaires] » (Spiked, 29 janvier). Elle a zoomé sur un individu : Pierre Omidyar, le milliardaire de Ebay. Il finance un vaste réseau d'organismes à but non lucratif, dont aucun d'entre eux ne donne aucune indication claire d'être lié à M. Omidyar ou les uns aux autres. Ils ont des noms comme le Democracy Fund [Fonds pour la démocratie], Healthy Democracy [La démocratie saine] et la Fondation MacArthur.

Mme Fuller a écrit, « Si quelqu'un accepte ce que les ‘donateurs’, comme Omidyar et al, disent, il devient évident que, plutôt que de participer à des actes de charité traditionnels, comme financer un hôpital pour les nécessiteux, ils tentent de s'engager dans ‘l'ingénierie sociale’—c'est à dire, utiliser leurs ressources pour modifier artificiellement la structure de la société en fonction de ce qu'ils pensent qu'elle devrait être. En cas de succès, cela équivaudrait à un contournement extrême de la démocratie, utilisant l'argent non seulement pour gagner des élections, mais pour substituer le contenu payé ou subventionné par un soutien réel, et de ce fait, faire basculer toute une culture politique sur une voie différente en amplifiant certaines voix et en noyant d'autres. »

Un groupe qui reçoit du financement de M. Omidyard, le mouvement Sunrise, décrit son plan pour « prendre le contrôle de l'ensemble des États-Unis et de toutes ses institutions ». Il « a déplacé des activistes dans des ‘maisons de style dortoir du mouvement Sunrise pendant trois à six mois’ afin de créer des dirigeants qui avaient un profond niveau d'engagement « pour tout ce qui pourrait advenir après » (ibid). Ces dirigeants sont formés pour amener plus de gens à la cause jusqu'à ce qu'ils aient atteint une masse critique.

« À un certain niveau, c'est formidable que les jeunes participent à la politique », a écrit Mme Fuller. « Mais d'autre part, c'est incroyablement faux. Les jeunes participants ne sont pas tant habilités qu'instrumentalisés. Après tout, ils font partie du portefeuille d'un fonds d'investissement qui les utilise pour ‘changer le pouvoir’, alors qu'une partie de la stratégie consiste à humilier les politiciens de ne pas être assez gentils avec les enfants hystériques. »

Mais Omidyar ne finance pas seulement les groupes activistes. Il canalise de l'argent vers « des organismes de recherche » qui se décrivent eux-mêmes comme « indépendants » ou « sans but lucratif ». Vous présumez qu'il s'agit de groupes de scientifiques qui font des études, mais regardez de plus près et vous constatez que ce sont des entreprises remplies de gestionnaires des relations publiques et de directeurs de stratégie.

Certaines de ces « organisations de recherche » produisent des « exemples d'articles d'opinion » que vous pouvez utiliser pour rédiger votre propre article, complet avec des faits et des statistiques soutenant le point que vous voulez faire valoir. Pas surprenant que tant de médias parlent de la même chose.

En plus, ces différents groupes travaillent en unisson. Par exemple, un « institut de recherche indépendant » financé par un milliardaire publie une étude sur les « fausses nouvelles ». L'étude recommande un groupe « indépendant » de vérification des faits. Il s'avère que ce vérificateur de faits est financé par le même milliardaire—un fait qu'il ne divulgue pas.

Le désir de refaçonner la société est maintenant couramment discuté par les super-riches. Le Forum économique mondial a notoirement commencé à parler de la « Grande réinitialisation ». Klauss Schwab, un homme qui pousse fort pour cette « réinitialisation », écrit dans Covid-19 : The Great Reset [COVID-19 : la grande réinitialisation] : « Au moment d'écrire (juin 2020), la pandémie continue de s'aggraver à l'échelle mondiale. Beaucoup d'entre nous s'interrogent à savoir quand les choses reviendront à la normale. La réponse courte est : jamais. Rien ne retrouvera jamais le sentiment de la normalité ‘brisée’ qui prévalait avant la crise car la pandémie du coronavirus marque un point d'inflexion fondamental dans notre trajectoire globale. » Cet homme voit la perturbation de nos vies l'année dernière comme un progrès vers une utopie socialiste tordue.

Supporter M. Biden

Il n'est pas surprenant de voir de nombreux hommes d'affaires agir sur leur engagement à remodeler la société en supportant Joe Biden comme président des États-Unis. En octobre 2020, CNBC a écrit que les démocrates avaient « écrasé » les républicains dans leurs collectes de fonds, « alimentées, du moins en partie, par les directeurs exécutif de Wall Street ».

Dans l'aveu choquant de l'ingérence électorale de Time, « The Secret History of the Shadow Campaign That Saved the 2020 Election [L'histoire secrète de la campagne dans l'ombre qui sauva l'élection 2020], l'auteur a décrit le rôle que les grandes entreprises ont joué lors des dernières élections : « Il y eut une conspiration se déroulant dans les coulisses, qui a réduit les protestations et a coordonné la résistance des PDG. Ces deux surprises sont le résultat d'une alliance informelle entre des activistes de la gauche et les géants du monde des affaires. Le pacte a été officialisé dans une déclaration conjointe laconique et peu remarquée de la Chambre de commerce américaine et le syndicat de l'AFL-CIO, publiée le jour du scrutin. Les deux partis en viendraient à le considérer comme une sorte de marché implicite—inspiré par les protestations massives et parfois destructrices, pour la justice raciale de l'été—dans lequel les forces du travail se sont réunies avec les forces du capital pour garder la paix et s'opposer à l'assaut de M. Trump contre la démocratie » (4 février).

Les dirigeants d'entreprises s'inquiétaient du « désordre civil perturbant l'économie », a écrit le Time. Ils ont tendu la main à des groupes radicaux de gauche pour s'assurer que la foule obtienne ce qu'elle voulait.

Cette approche prit de l'ampleur après « l'insurrection » du 6 janvier. Stripe cessa de traiter les paiements pour la campagne. American Express et JPMorgan Chase dirent qu'ils ne feraient plus de dons aux candidats qui supportaient « l'insurrection » ou votaient contre la confirmation de la victoire du Président Biden au Collège électoral. Un initié rapporta que Goldman Sachs avait une politique similaire mais plus discrète. Deutsche Bank annonça des plans pour se distancer du président Trump.

Puis, alors que M. Biden choisissait son administration, ses liens avec la gauche radicale et les grandes entreprises devinrent encore plus évidents.

BlackRock gère plus d'actifs que quiconque dans le monde : l'équivalent de 8,7 trillions de dollars. Bloomberg le qualifie de « quatrième branche du gouvernement ». Comme le gouvernement imprime de l'argent pour maintenir l'économie à flot, BlackRock est un partenaire essentiel, pour la gestion de cet argent.

La société entretient une relation de porte-tournante avec l'administration Obama-Biden. Brian Deese, le directeur des investissements chez BlackRock, était un des principaux conseillers du président Obama. Il dirige maintenant le Conseil économique national sous M. Biden. Adewale Adeyemo, ancien directeur général de BlackRock, était le conseiller principal en économie internationale d'Obama, et est maintenant secrétaire adjoint du trésor pour M. Biden. Michael Pyle qui travaillait dans l'administration Obama, est devenu le stratège en chef mondial en matière d'investissement de BlackRock et sera maintenant le conseiller économique en chef pour la vice-présidente Kamala Harris. Plus d'une douzaine de personnes sont passées de l'administration Obama à BlackRock.

Aucune entreprise n'a jamais eu autant d'influence sur le Trésor des États-Unis, même pas Goldman Sachs.

Même certains de la gauche sont inquiets par le niveau de pouvoir que BlackRock dispose maintenant. « BlackRock doit être démantelé et réglementé », a déclaré Matt Stoller, directeur de la recherche à l’American Economic Liberties Project. « Le président directeur général de BlackRock, Larry Fink le sait, donc il a mis en réserve des démocrates anti-intrusion afin qu'ils puissent entrer dans l'administration Biden et s'assurer que cela ne se produise pas. »

Le président de BlackRock, Larry Fink est un démocrate enthousiaste. En janvier 2017, il envoya une lettre ouverte à plus de 1,000 PDG, les exhortant à « répondre à de plus grands défis sociaux ». Il les encourageait à suivre les exemples d'entreprises qui avaient coupé les liens avec la National Rifle Association et louait les exemples de Walmart et Dick's Sporting Goods, qui avaient réagi à une fusillade en annonçant promptement des politiques contre la vente d'armes à feu à des clients de moins de 21 ans.

En tant qu'entreprise, BlackRock soutiendra les projets de la gauche radicale lorsque cela lui conviendra. Ils ont fait une grande démonstration de leur plan de cesser d'investir dans toute compagnie qui fait plus que 25 pour cent de son revenu avec le charbon. Ils sont moins fiers du fait qu'ils sont le plus important investisseur au monde dans les combustibles fossiles—en raison de leur investissement important dans l'industrie pétrolière (mais, fait intéressant, pas dans l'oléoduc Keystone).

Mais ces liens étroits avec le gouvernement ont aussi rapporté de grands bénéfices à M. Fink. Depuis 2004, sa compagnie a embauché au moins 84 anciens fonctionnaires du gouvernement ou de la banque centrale. C'est ainsi que vous devenez la quatrième branche du gouvernement.

Et une fois que vous y êtes, toutes sortes de portes s'ouvrent. Les anciens cadres de BlackRock sont de grands fans du commerce avec la Chine. Et avec Joe Biden en poste, BlackRock prépare des contrats importants avec Pékin.

Tout avait été prévu

La gauche radicale a le soutien du grand gouvernement, des grands médias, du Big Tech [grandes sociétés technologiques] et aussi des grandes entreprises. La Trompette avait largement écrit sur comment la Bible prophétisait la montée de la gauche radicale. Donc, il n'est pas surprenant que ces mêmes écritures aient beaucoup à dire concernant les riches.

Beaucoup de ces prophéties se trouvent dans le livre d'Amos, qui est un livre du temps de la fin pour les peuples issus de l'ancien Israël, plus particulièrement les États-Unis. Selon l’Anchor Bible Dictionary, « Amos dénonçait l'injustice sociale, l'oppression des pauvres, et l'absence de valeurs morales ou éthiques de la part des riches et des puissants. Selon Amos, le porte-parole de Dieu, Israël était une société d'exploitation violente et oppressive. Les pauvres devaient se vendre comme esclaves pour payer leurs dettes insignifiantes (2 : 6 et 8 : 6). Le riche falsifiait les poids et les mesures (8 : 5) et marchandait malhonnêtement (8 : 6). Même les tribunaux, le dernier bastion de l'espoir du pauvre, étaient corrompus. Les juges étaient soudoyés pour tromper les pauvres du peu qu'ils possédaient (2 : 7 ; 5 : 10 et 12). En fait, Israël n'était plus capable d'agir avec justice (3 : 10 ; voir 5 : 7 et 24 ; 6 : 12). La vérité et l'honnêteté étaient maintenant détestées. »

Dans quelle mesure ce comportement épouvantable se manifeste-t-il aujourd’hui ? Les entreprises manipulent le système pour être en tête. Tout notre système économique repose sur le fait d'encourager les gens à acheter ce qu'ils ne peuvent se permettre et à s'endetter.

Pendant ce temps la société s'enfonce de plus en plus dans des pratiques que Dieu a en horreur. Ésaïe 57 : 5 décrit notre peuple aujourd'hui : « vous enflammant avec les idoles sous tout arbre vert, égorgeant les enfants dans les vallées, sous les fentes des rochers ? (version Darby) »

« Anciennement, les Israélites sacrifiaient parfois physiquement leurs propres enfants », écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry. « Aujourd'hui nous sacrifions notre jeunesse spirituellement lorsque nous ne leur donnons aucune vision édifiante. Nous les sacrifions à la luxure sexuelle et à la fornication. L'internet à lui seul fait de 10 à 13 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel dans le domaine de la pornographie seulement en Amérique ! C'est l'entreprise en ligne la plus profitable. Nous sacrifions également nos enfants à la musique démoniaque, aux drogues et à la cupidité. Dans les nations d'Israël, cela se fait même avant qu’on ait enseigné aux jeunes à utiliser leurs esprits ! Ils deviennent tellement avides de convoitise qu'ils n'apprennent même jamais rien du merveilleux potentiel de notre esprit à l'image de celui de Dieu ! » (Isaiah's End-Time Vision [Ésaie, sa vision du temps de la fin] disponible en anglais seulement).

M. Flurry l'écrivit même avant que le mouvement LGBT ait vraiment pris son envol. Aujourd'hui les entreprises suivent ou soutiennent un mouvement qui détruit l'avenir de nos enfants. Cela les remplit d'idées tordues sur le mariage et la famille, détruisant leur potentiel d'avoir une vie heureuse et leur rendant beaucoup plus difficile d'avoir une relation avec leur Père céleste.

2 Rois 14 : 26 prophétise sur la même époque que le livre d'Amos. Il dit, « Car l'Éternel vit l'affliction d'Israël à son comble et l'extrémité à laquelle se trouvaient réduits esclaves et hommes libres, sans qu'il y eût personne pour venir au secours d'Israël. »

Comment les riches ont-ils répondu à cette affliction ? Dieu les condamna comme ceux qui se « reposent sur des lits d'ivoire, ils sont mollement étendus sur leurs couches ; ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux mis à l'engrais. Ils extravaguent au son du luth, ils se croient habiles comme David sur les instruments de musique. Ils boivent le vin dans de larges coupes, ils s'oignent avec la meilleure huile, et ils ne s'attristent pas sur la ruine de Joseph ! » (Amos 6 : 4-6). Les descendants modernes de Joseph en Grande-Bretagne et en Amérique sont affligés. Mais les riches sont à l'aise et indifférents.

Dieu ne se contente pas de condamner seulement ceux qui soutiennent activement cette affliction ; Il condamne ceux qui la tolèrent, qui le font pour avoir une vie tranquille et pour protéger leurs entreprises. C'est un avertissement pour nous tous. Un grand nombre de distractions et de plaisirs sont à notre portée même pour ceux qui ne sont pas super-riches. Nous pouvons tous être pris par nos intérêts personnels et ne pas être attristés par la destruction qui se passe autour de nous.

Mais certains des avertissements d'Amos s'adressent spécifiquement aux super-riches. Amos 3 : 15 s'adresse à ceux qui possèdent des « maisons d'hiver » ainsi que des « maisons d'été » et des « palais d'ivoire »—ceux qui possèdent un certain nombre de propriétés luxueuses.

Dans Amos, Dieu expose un système qui est corrompu à tous les niveaux. Il expose une fausse religion, des politiques imparfaites, des juges corrompus, et un système économique qui se contente d'utiliser cette corruption pour s'enrichir.

La seule solution, dit Dieu, est de tout démolir. Amos 6 : 7 dit que « C'est pourquoi, ils seront emmenés à la tête des captifs ; et les cris de joie de ces voluptueux cesseront. »

Notre société, elle aussi, est sur le point d'être détruite—à moins que nous n'apportions des changements majeurs. Il n'y a en elle rien de sain nulle part.

Mais Amos contient aussi une image d'une nouvelle société sur le point d'être établie : « Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, où le moût ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines » (Amos 9 : 13). Cette future société sera fabuleusement riche. Mais contrairement à la richesse qui venait avant, elle est fondée non sur l'extorsion, mais sur l'obéissance à Dieu et à Sa loi.

Les quelques versets à la fin du livre d'Amos nous donnent une image différente. Ce n'est pas quelqu'un que le plaisir dévore. Alors que le livre d'Amos condamne ceux qui s'enrichissent au détriment des autres, il nous donne en fin de compte une image du dur labeur de l'agriculteur individuel, lui apportant de généreuses récompenses.

C'est la seule solution pour nous aujourd'hui : une société et un système entièrement nouveaux. D'une certaine façon, les super-riches ont raison de voir la nécessité de changement du système tel qu'il est aujourd'hui. Mais cela ne se fera pas par leurs accomplissements. Le livre d'Amos nous montre qu'il faudra l'intervention de Dieu dans les affaires du monde pour le redresser.

LA TROMPETTE EN BREF

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