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Qu’est-ce que la grande réinitialisation ?

PRIYANKA PARASHAR/MINT VIA GETTY IMAGES/EMMA MOORE/LA TROMPETTE

Qu’est-ce que la grande réinitialisation ?

Quelqu’un profite-t-il de la flambée des prix du carburant, du logement et de la nourriture ?

La pandémie de coronavirus est probablement l’événement le plus destructeur à l’échelle mondiale qui ait eu lieu de notre vivant. Rien qu’aux États-Unis, elle a fait s’effondrer l’économie, provoqué la chute du produit intérieur brut la plus importante depuis la Grande Dépression, poussé 22 millions d’Américains au chômage et augmenté la dette nationale de près de 10 000 milliards de dollars. Elle a également provoqué des fermetures d’écoles, de l’anxiété, de l’obésité, de l’alcoolisme, des crimes, des surdoses de drogue et des suicides, et elle a donné aux gauchistes radicaux un moyen de voler l’élection présidentielle de 2020 avec des bulletins de vote frauduleux.

Pourtant, malgré toute cette destruction, de nombreux politiciens sont enthousiastes. Les principaux dirigeants d’institutions internationales comme le Forum économique mondial et les Nations Unies affirment que la pandémie de coronavirus est une occasion en or de « réinitialiser » les systèmes économiques et politiques du monde. Ils affirment qu’il est temps d’abolir les marchés libres et de mettre en place des impôts sur la fortune, des réglementations gouvernementales et des programmes de dépenses d’infrastructure massives. Ayant réussi à fermer l’économie mondiale, ils tentent de la convertir en un système socialiste gouverné par des planificateurs centraux.

Klaus Schwab, ingénieur et économiste allemand, a écrit que « le monde doit agir conjointement et rapidement pour réorganiser tous les aspects de nos sociétés et de nos économies, de l’éducation aux contrats sociaux et aux conditions de travail. Chaque pays, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être transformée. En bref, nous avons besoin d’une ‘grande réinitialisation’ du capitalisme » (3 juin 2020).

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Schwab n’est pas un simple blogueur. Il est à la tête du Forum économique mondial. Cette organisation internationale de lobbying basée à Genève, en Suisse, est financée par plus de 1 000 grandes entreprises, chacune ayant un chiffre d’affaires annuel d’au moins 5 milliards de dollars. Elle sert d’intermédiaire influent entre le monde économique et le monde politique. Et Schwab s’est ouvertement vanté que cette organisation ait pénétré dans les cabinets politiques du monde entier.

De nombreux dirigeants de premier plan prêtent attention aux idées de Schwab. L’ancien secrétaire d’État américain John Kerry a déclaré que le régime Biden soutient la grande réinitialisation. Le prince Charles de Grande-Bretagne a déclaré que la grande réinitialisation est une opportunité de donner la priorité au développement durable sans endommager davantage la planète. Le pape François a profité de l’occasion pour attaquer les marchés libres, affirmant qu’ils rendent les gens vulnérables aux maladies.

Des personnes puissantes, riches et influentes font ouvertement pression pour cette grande réinitialisation. Alors, de quoi s’agit-il exactement ? S’agit-il d’une théorie de conspiration fictive ? Est-ce réel ? Est-ce bon ? Est-ce mal ? Cela vous affectera-t-il ?

Une crise planifiée

Le terme « grande réinitialisation » a été popularisé par un livre écrit en juillet 2020 par Klaus Schwab et Thierry Malleret, intitulé COVID-19 : The Great Reset [COVID-19 : la grande réinitialisation]. Pourtant, l’idée remonte à plusieurs décennies.

Schwab a fondé le Forum économique mondial en 1971 et introduisit un concept qu’il appellerait plus tard le « capitalisme partenaire ». Ce terme semble anodin, mais le philosophe italien Giorgio Agamben le qualifie de « capitalisme communiste ». Michael Rectenwald, de American Scholars [Intellectuels américains], l’appelle « capitalisme d’entreprise ». Cela s’explique par le fait qu’il ressemble au système de « socialisme d’entreprise » utilisé par l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, l’Espagne franquiste, la France de Vichy, l’Argentine péroniste et de nombreuses autres nations.

L’ancien juge Andrew Napolitano définit le fascisme comme « la propriété privée mais contrôlée par le gouvernement ». Un tel système économique diffère du communisme (la propriété et le contrôle appartenant au gouvernement) et du capitalisme (propriété privée et contrôle privé). Le « capitalisme partenaire » est le fascisme, actualisé pour un public du 21e siècle.

Au cours des cinq dernières décennies, Schwab a tenté de diffuser ses idées néofascistes dans le monde entier. Il a attiré un nombre incroyable d’élites au Forum économique mondial, mais il n’a guère réussi à les mettre en œuvre dans la vie des gens ordinaires, jusqu’à ce que la pandémie de coronavirus convainque des millions de personnes d’accepter des interventions gouvernementales drastiques. Cela fait sembler presque sinistre le rôle de Schwab dans la planification de la réponse économique et politique du monde à la COVID-19.

En mai 2018, plus de deux ans avant la fuite de la COVID-19 de l’Institut de virologie de Wuhan, le Forum économique mondial a collaboré avec le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire afin de simuler une réponse nationale à une pandémie. Surnommée Clade X, cette simulation a permis de prévoir presque tous les aspects de la crise de la COVID, des confinements au chômage de masse en passant par les dépenses de relance. Par la suite, le Forum économique mondial a collaboré avec le Centre Johns Hopkins et la Fondation Bill et Melinda Gates pour réaliser Événement 201, une autre simulation d’une réponse nationale à une pandémie impliquant un nouveau coronavirus.

Pendant que des fonctionnaires de l’administration Obama, comme le Dr Anthony Fauci, travaillaient avec des fonctionnaires de l’Institut de virologie de Wuhan à la conception d’un virus, des fonctionnaires du Forum économique mondial travaillaient à la conception d’un confinement. Ces faits devraient inquiéter tout le monde ! Nous ne savons pas ce qui s’est passé derrière les portes closes, mais nous savons que les dirigeants mondiaux n’ont pas été pris au dépourvu par la pandémie. Quelques jours seulement avant l’investiture du président Donald Trump, le Dr Fauci a prévenu qu’une pandémie était à venir, et les hauts responsables du Forum économique mondial avaient déjà mis en place un plan qui serait déclenché par une épidémie. Les confinements, le chômage et les dépenses de relance du gouvernement faisaient partie de ce plan.

En d’autres termes, les élites mondiales n’ont pas seulement anticipé une épidémie, elles ont été enthousiasmées par cette opportunité. Elle les aiderait à transformer fondamentalement le système économique mondial et leur contrôle sur les gens ordinaires.

Un nouveau système

Dans COVID-19 : The Great Reset, Schwab et Malleret expliquent comment l’hyperinflation a détruit le Deutsche Mark allemand dans les années 1920 et comment la hausse des niveaux d’endettement pourrait détruire le dollar américain aujourd’hui. Leur logique est inattaquable. Pourtant, compte tenu de leur rôle dans la planification des dépenses de relance en cas de pandémie avant même qu’il n’y ait une pandémie, on peut se demander s’ils n’ont pas conçu la grande réinitialisation pour détruire le dollar.

« La profonde perturbation causée par la COVID-19 à l’échelle mondiale a offert aux sociétés une pause forcée pour réfléchir à ce qui a vraiment de la valeur », écrivent Schwab et Malleret. « Les réponses économiques d’urgence à la pandémie étant désormais en place, l’occasion peut être saisie pour opérer le type de changements institutionnels et de choix politiques qui mettront les économies sur une nouvelle voie vers un avenir plus juste et plus vert. L’histoire de la remise en question radicale dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, qui comprenait la création des institutions de Bretton Woods, des Nations Unies, de l’UE et l’expansion des États-providence, montre l’ampleur des changements possibles. »

Nous avons donc ici deux économistes néofascistes qui écrivent sur les « réponses économiques d’urgence » qu’ils ont conçues et qui représentent une occasion de repenser l’ensemble du système économique de libre-échange qui a dominé le monde occidental pendant toute une vie depuis la défaite des puissances de l’Axe (et de leurs systèmes économiques) lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette analyse est choquante à lire. Même si Schwab et Malleret n’ont pas délibérément conçu la grande réinitialisation pour détruire le dollar, il est évident qu’ils aimeraient voir le dollar tomber.

« Même si la Réserve fédérale et le Trésor américain gèrent le dollar et son réseau d’influence dans le monde entier avec efficacité, les sceptiques soulignent que la volonté de l’administration américaine de faire du dollar une arme à des fins géopolitiques (comme punir les pays et les entreprises qui commercent avec l’Iran ou la Corée du Nord) incitera inévitablement les détenteurs de dollars à chercher des alternatives », poursuivent-ils. « Le renminbi chinois (RMB) pourrait être une option, mais pas avant que les contrôles stricts des capitaux soient éliminés et que le RMB se transforme en une monnaie déterminée par le marché, ce qui est peu probable dans un avenir proche. Il en va de même pour l’euro ; il pourrait être une option, mais pas avant que les doutes concernant une éventuelle implosion de la zone euro ne se dissipent définitivement, ce qui, là encore, est peu probable dans les prochaines années. Quant à une monnaie virtuelle mondiale, il n’y en a pas encore en vue, mais il y a des tentatives de lancement de monnaies numériques nationales qui pourraient, à la fin, détrôner la suprématie du dollar américain. »

Ils admettent que la seule raison pour laquelle le dollar est encore la monnaie de réserve est que le renminbi et l’euro sont dans un état encore pire. Mais cela pourrait changer si la Chine mettait en œuvre des réformes du marché libre ou si l’Europe s’unissait en un super-État ayant le pouvoir de dicter la politique fiscale de ses membres.

Certains pourraient raisonner qu’il est peu logique de provoquer une crise monétaire pour détruire le dollar si cette crise détruit également l’euro et toutes les autres grandes devises. Mais la Trompette a noté pendant des années que l’euro a été conçu pour échouer dès sa création. Les bons économistes savent qu’une union monétaire stable ne peut pas exister sans un organisme centralisé prenant des décisions sur la collecte et la dépense des impôts. Ainsi, l’euro ne sera jamais stable jusqu’à ce que les nations de la zone euro abandonnent leur indépendance à un gouvernement fédéral de la même manière que les États américains se sont rendus à Washington, D.C. La réponse du Forum économique mondial à la pandémie de COVID-19 force ces États membres à faire exactement cela.

Un quatrième Reich

Le rôle du Forum économique mondial dans la grande réinitialisation devient encore plus inquiétant quand on sait que son fondateur a des liens avec l’Allemagne nazie. Klaus Schwab est né en 1938 de Eugen Wilhelm Schwab et Erika Epprecht. Son père quitta la Suisse pour l’Allemagne pendant le Troisième Reich et devint directeur d’Escher Wyss AG, une société qui se servait d’esclaves pour fabriquer des technologies clés de la bombe atomique pour le Troisième Reich d’Adolf Hitler.

Bien sûr, Klaus était trop jeune pour être complice des crimes de son père. Pourtant, considérez son idéologie et les changements pour lesquels il milite dans le monde. Son « capitalisme partenaire » est suffisamment proche du « socialisme d’entreprise » de l’Allemagne nazie pour que l’on puisse dire que la grande réinitialisation réussit là où les économistes et les généraux d’Hitler ont échoué.

Le document déclassifié connu sous le nom de Dossier de la maison rouge fournit un compte-rendu détaillé d’une réunion secrète à l’Hôtel Rotes Haus à Strasbourg, en France, le 10 août 1944, au cours de laquelle les responsables nazis ont ordonné à un groupe élite d’industriels allemands de planifier un Quatrième Reich. Ce rapport est reproduit dans notre brochure gratuite La conquête allemande des Balkans (disponible en anglais seulement). Bon nombre des fondateurs de la zone euro étaient des nazis de l’ombre en train de construire un empire.

Ces hommes comprenaient l’économie et ont conçu une union monétaire qui obligerait les nations d’Europe à s’unir en un super-État. Dans son ouvrage de 1997 intitulé The Principality and Power of Europe [La principauté et le pouvoir de l’Europe], Adrian Hilton a décrit l’ambition des fondateurs de la zone euro : « Les nations d’Europe devraient être guidées vers un super-État sans que leurs peuples ne comprennent ce qui se passe. Cela peut être accompli par des étapes successives, chacune déguisée comme ayant un but économique, mais qui mèneront finalement et irréversiblement à la fédération. » John Browne, de la société Euro Pacific Capital, a précisé : « En substance, l’euro a été créé comme un levier pour encourager une union politique européenne complète plutôt que comme une monnaie représentant […] une économie déjà unifiée. »

En d’autres termes, les fondateurs de la zone euro ont délibérément planté les graines d’une future crise qu’ils étaient les seuls à pouvoir résoudre.

Le Forum économique mondial de Schwab s’appelait initialement le Forum européen de la gestion, et sa première réunion s’est tenue sous le patronage de la Commission européenne et des associations industrielles européennes. Son allégeance va à l’UE, et son objectif est de créer une crise qui renversera le dollar et obligera les nations d’Europe à s’unir en un super-État. À cette fin, l’épidémie de COVID-19 lui a donné une occasion sans précédent de créer une crise d’hyperinflation qui prive les citoyens ordinaires de leur argent jusqu’à ce qu’ils soient prêts à renoncer à leur liberté pour une nouvelle monnaie. Le regretté Christopher Story, ancien conseiller de la Première ministre britannique Margaret Thatcher, pensait que l’Allemagne pourrait introduire un « nouveau Deutsche Mark » adossé à l’or lorsque l’euro échouerait inévitablement.

Quels que soient les plans exacts de l’Allemagne, la grande réinitialisation amènera les gens à renoncer à leur liberté en échange d’une sécurité économique et d’un soulagement de l’hyperinflation.

Le regretté Herbert W. Armstrong a prédit qu’une crise financière serait probablement le catalyseur qui inciterait les nations européennes à s’unir en tant que les « États-Unis d’Europe ». Plus précisément, il a averti qu’une crise bancaire massive « pourrait subitement entraîner le déclenchement des nations européennes à s’unir, formant une nouvelle puissance mondiale, plus grande que l’Union Soviétique ou les États-Unis » (lettre aux co-ouvriers, 22 juillet 1984).

Une fois que l’euro sera soutenu par un gouvernement central suffisamment fort pour réglementer les politiques fiscales et de dépenses de ses États membres, les jours du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale dominante seront comptés.

Destruction prophétisée

Dans son livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie, M. Armstrong a expliqué que les Anglo-Saxons qui se sont installés aux États-Unis et en Grande-Bretagne sont des descendants des anciens Israélites. Cela signifie que les prophéties du temps de la fin dans la Bible concernant Israël s’adressent aux États-Unis et le Commonwealth britannique. Une série de prophéties dans le livre de Deutéronome révèle les malédictions spécifiques qui s’abattraient sur l’Israël du temps de la fin s’il se détournait de la loi de Dieu.

« Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage : […] L’étranger qui sera au milieu de toi s’élèvera toujours plus au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours plus bas ; il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue. […] L’Éternel fera partir de loin, des extrémités de la terre, une nation qui fondra sur toi d’un vol d’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, […] Elle t’assiégera dans toutes tes portes… » (Deutéronome 28 : 15, 43-44, 49, 52).

Ce chapitre prédit spécifiquement des problèmes de dettes en disant : « Il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ». Il indique également une guerre commerciale lorsqu’il dit : « Elle t’assiégera dans toutes tes portes. »

D’autres prophéties révèlent que l’Assyrie sera « la verge » et « le bâton » que Dieu utilisera pour punir l’Amérique (voir Ésaïe 10 : 5, version Darby ; Lamentations 5 : 6, et Ézéchiel 23 : 9). Les Anglo-Saxons selon la prophétie explique en outre comment les Assyriens se sont installés dans les États européens qui sont devenus l’Allemagne moderne. L’Allemagne finira par s’associer à neuf autres nations européennes pour assiéger et envahir les États-Unis (Apocalypse 17 : 12-13). Cette prophétie ne peut s’accomplir que si un super-État européen surpasse l’Amérique en puissance économique et militaire.

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a expliqué dans son émission télévisée « Le coronavirus et le Saint-Empire romain » que la pandémie incitera 10 nations européennes à s’unir en un super-État dirigé par l’Allemagne qui attaquera l’Amérique. À l’heure actuelle, les armées européennes ne peuvent pas rivaliser avec la puissance de l’armée américaine. Pourtant, la prophétie montre qu’une grande réinitialisation fera de l’Allemagne la tête des nations et de l’Amérique la queue des nations. Les récentes actions du fils d’Eugen Wilhelm Schwab pourraient s’avérer extrêmement significatives.

Il est temps d’écouter l’avertissement de Dieu et de comprendre qu’Il permet à la calamité de s’abattre sur le monde pour une raison : corriger les gens qui se détournent de Ses commandements et statuts. Ces prophéties sont alarmantes—mais si l’on est poussé à rechercher Dieu et Sa protection, il n’y a rien de plus passionnant sur cette planète.


L'ALLEMAGNE ET LE SAINT EMPIRE ROMAIN

Beaucoup de gens sont au courant des atrocités commises par l'Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale, mais les considéreraient comme de l'histoire ancienne. Ces personnes sont totalement ignorantes du legs que fit Adolf Hitler quand il créa sa machine de guerre nazie. Le sien était simplement la dernière résurrection d'un empire guerrier avec une longue et sanglante histoire. Savezvous ce que la Bible prophétisa sur son régime—aussi bien que sur la terrible émergence d'une ultime résurrection de nos jours?