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Quand la famille tombe, la société tombe

EMMA MOORE/LA TROMPETTE

Quand la famille tombe, la société tombe

Les Romains ont prospéré tant qu’ils ont chéri le mariage et la famille, et ont dégénéré lorsqu’ils ont arrêté. Nous suivons leur chemin vers la ruine.

L’histoire montre que la force d’une nation dépend de la force de ses familles. La famille est la fondation solide comme le roc, sur laquelle est érigée la superstructure d’un pays. Ce fut le cas aussi bien pour l’Amérique que pour la Grande-Bretagne dans leur ascension à la grandeur.

À son apogée, Rome était riche et disposait de la plus puissante armée sur Terre, tout comme l’Amérique aujourd’hui. À cette époque, lorsque les gens parlaient de la chute de Rome, on se moquait d’eux et on les méprisait. Quand Sénèque, le célèbre homme d’État et philosophe qui a servi dans les débuts de l’Empire romain, a averti que Rome allait tomber—expliquant même aux gens pourquoi elle allait tomber—les gens l’ont ignoré.

Pour reprendre les mots de Sénèque, l’une des raisons fondamentales de la chute de Rome était le fait qu’« ils divorcent pour se remarier. Ils se marient pour divorcer » (c’est moi qui souligne).

Sénèque a prévenu que l’éclatement de la famille allait détruire l’empire !

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Cet avertissement pourrait tout aussi bien s’appliquer à l’Amérique et à la Grande-Bretagne aujourd’hui ! Les mariages solides sont devenus trop rares. Il y a même de moins en moins de gens qui se marient. Le « mariage » entre personnes du même sexe est désormais autorisé par le gouvernement fédéral en Amérique—redéfinissant la définition même de cette institution fondamentale (article, page 21). Quatre enfants sur dix naissent hors mariage. Beaucoup d’autres grandissent dans des foyers négligents. La désintégration de la famille est endémique dans ces nations.

Le déclin de la famille dans notre société a clairement le même effet dévastateur sur nous qu’il a eu dans la Rome antique.

Les familles dirigées par un père

Sous la direction de l’éditeur de Plain Truth [La pure vérité] Herbert W. Armstrong, l’Ambassador College Press a publié en 1971 une brochure intitulée The Modern Romans (Les Romains modernes). S’appuyant sur les parallèles entre l’ancienne civilisation romaine et les puissances modernes que sont l’Amérique et la Grande-Bretagne, cette brochure consacrait un chapitre au thème « Le foyer : fondation de la grandeur ou de la décadence ». Ce chapitre indiquait : « On a largement oublié aujourd’hui que le foyer est le fondement de toute société. Il est l’élément le plus influent du caractère national. Il pose les premiers jalons de l’apprentissage du caractère individuel, des valeurs, des objectifs, de la moralité, de la maîtrise de soi et de la loyauté.

« Les premiers Romains l’avaient compris. Et c’était une force qui a aider Rome à grandir en puissance et en stature. »

Dans son livre Rome : Its Rise and Fall (Rome : son ascension et sa chute), Philip Van Ness Myers écrit : « Tout d’abord, à la base pour ainsi dire de la société romaine et formant son unité ultime, se trouvait la famille. […] La caractéristique ou l’élément le plus important de ce groupe familial était l’autorité du père. »

Rome, comme les États-Unis, a été construite sur une base de familles fortes et stables au sein desquelles le père était considéré comme l’autorité principale !

Le père était le noyau de la famille romaine ancienne. Il dirigeait ses fils et ses filles et était un exemple des vertus qu’ils devaient développer.

Myers poursuit : « Il serait difficile de surestimer l’influence de ce groupe [familles dirigées par un père] sur l’histoire et le destin de Rome. C’était le berceau d’au moins quelques-unes de ces splendides vertus des premiers Romains qui ont tant contribué à la force et à la grandeur de Rome, et qui lui ont permis de dominer le monde. »

Les enfants qui grandissent dans des familles fortes apprennent le respect de l’autorité et l’obéissance. Cela produit naturellement des citoyens respectueux des lois et productifs, et encourage les vertus de leadership de la génération suivante. C’était certainement le cas dans les débuts de Rome. Myers a écrit : « L’exercice de l’autorité parentale au sein de la famille enseignait au Romain comment commander et aussi obéir—comment exercer l’autorité avec sagesse, modération et justice. »

Oui, la famille fournit une formation au leadership et à la manière de travailler de façon fructueuse au sein de groupes plus importants tels qu’une église, une entreprise et la société. Il est facile de voir comment des nations fortes sont soutenues par des familles fortes.

Dans son ouvrage de 1961 intitulé Ancient Education and Today (Éducation ancienne et aujourd’hui), E. B. Castle a écrit sur l’évolution des normes éducatives au cours de l’histoire romaine. « L’éducation du garçon [des premiers Romains] était fondée sur une profonde conviction de la puissance de l’exemple, d’abord du père lui-même en tant que représentant des vertus typiquement romaines, mais aussi des grands prototypes de la valeur romaine, dans l’histoire familiale et nationale du garçon, qui lui étaient présentés comme des hommes dignes d’admiration », écrit-il.

Quelle différence cela fait dans la vie d’une jeune personne d’avoir un père impliqué qui donne un solide exemple personnel de vertu ! Un jeune qui grandit dans un foyer avec un homme qui incarne la virilité, la valeur et le courage est beaucoup plus susceptible d’adopter ces qualités lui-même.

Tacite, un historien romain du début de l’empire, a écrit : « Au bon vieux temps [de la République romaine], le fils de chaque homme, né dans le mariage, était élevé non pas dans la chambre d’une nourrice à gages, mais sur les genoux de sa mère. Et cette mère ne pouvait avoir de plus grand éloge que de gérer la maison et de se donner à ses enfants… » Ce sont les mots d’un historien romain sur le rôle de la femme. Notez-le : la société valorisait les femmes pour élever, éduquer et aimer les enfants, et donner à ces jeunes gens le temps et les soins affectueux dont ils avaient besoin.

« Religieusement et avec la plus grande délicatesse, elle gérait non seulement les tâches importantes de ses jeunes protégés, mais aussi leurs récréations et leurs jeux », poursuit Tacite (Dialogue sur l’oratoire).

« L’idée de confier la formation d’un futur citoyen romain à l’incompétente supervision d’un esclave était répugnante à l’esprit romain à cette époque », écrit Castle.

Dieu dit que c’est ainsi que les choses doivent être : les familles doivent rester unies (Matthieu 19 : 4-5). Les maris et les femmes doivent ensemble s’efforcer de souder leurs mariages. Dieu dit qu’ils doivent s’attacher l’un à l’autre et devenir une seule chair.

Familles fracturées

Rome n’a jamais eu un modèle de famille biblique aussi fort que celui de l’Amérique à ses débuts. Mais la famille était l’unité autosuffisante qui soutenait la société. La république a gagné en puissance quand les pères nourrissaient et éduquaient leurs propres enfants.

Malheureusement, cependant, les Romains, comme les Américains aujourd’hui, ont commencé à se tourner vers une nouvelle moralité qui ne valorisait plus le mariage et la famille. Cela les a amenés à négliger et à ne plus respecter cette institution sur laquelle s’appuyait la République à son apogée, au deuxième siècle avant Jésus-Christ.

C’est alors que Rome a réussi à détruire son concurrent commercial, Carthage, dans une guerre de 17 ans. Après cette guerre, la République romaine contrôlait une Italie fortement unie et s’était rendue maîtresse de la Méditerranée occidentale, ce qui lui a fourni les fonds nécessaires pour conquérir les Grecs à l’est. L’historien Will Durant a écrit sur les conséquences durables de cette victoire : « Elle a amorcé la transformation de la vie et des mœurs romaines en nuisant à l’agriculture et en favorisant le commerce ; en arrachant les hommes de la campagne et en leur apprenant la violence de la bataille et la promiscuité du camp. […] Cela a été un événement majeur pour presque toutes les phases de l’histoire romaine. » L’effondrement de la famille s’est poursuivi sans relâche après la transformation de la République en Empire.

À Rome, le divorce devenait de plus en plus courant. E.B. Castle a écrit que l’accroissement du commerce, de la richesse et de la prospérité a obligé les maris à quitter la maison pour des voyages d’affaires de longue durée. « À cette cause initiale de perturbation de la famille, écrit-il, se sont ajoutés, en conséquence, l’attitude désinvolte à l’égard du lien matrimonial, la fréquence croissante des divorces, une liberté et un laxisme grandissant dans les mœurs des femmes, le tout aboutissant à un relâchement de l’ancienne cellule familiale dans laquelle le meilleur du caractère romain avait ses racines » (op cit).

L’histoire montre clairement que ceci a été une raison fondamentale de la fin de la République et de la chute ultérieure du puissant Empire romain. Nous ignorons cette histoire à nos risques et périls.

Aujourd’hui, les divorces sont étonnamment faciles à obtenir. Pourtant, la plupart des gens ont rejeté la loi de cause à effet. Nous pensons que nous pouvons nous débarrasser du mariage et de la famille sans en subir les conséquences. L’histoire de Rome devrait être un avertissement retentissant sur les fruits inévitables d’une telle rupture familiale.

À Rome, à mesure que le mariage perdait de sa popularité, la prostitution et l’homosexualité se répandaient. L’abondance et le matérialisme ont rendu les gens moins intéressés par le fait de même avoir des enfants. En commençant par les classes instruites, qui considéraient les jeunes comme un fardeau, de plus en plus de gens ne se souciaient plus de la vie de famille. La maternité est devenue dévalorisée ; les femmes voulaient être indépendantes.

Les dirigeants ont tenté d’inverser la tendance. César Auguste a adopté une série de lois encourageant le mariage et punissant le célibat et l’adultère. En l’an 9, il a demandé au forum : « Comment préserver la communauté si nous ne nous marions pas et ne faisons pas d’enfants ? » Néanmoins, le peuple était trop attaché à son mode de vie hédoniste pour vouloir que des enfants se mettent en travers de son chemin. Ainsi, Tacite a écrit dans ses Annales, « être sans enfant a prévalu ».

Tout au long de l’histoire de l’humanité, la baisse de la fécondité a été un signe flagrant d’effondrement culturel. Si les gens n’ont pas de but dans la vie, ils n’ont aucune motivation pour la perpétuer en créant davantage de vie.

Rome s’est également fait connaître pour le peu de cas qu’elle faisait de la vie de ses petits. Une société rendue vulgaire par la violence, qui pratiquait largement l’avortement, voire l’infanticide. Malheureusement, c’est devenu un cri de ralliement pour la gauche américaine : les gens demandent le droit de tuer leurs propres bébés non désirés—même après la naissance ! Lors des élections de mi-mandat de 2022, après que la Cour suprême ait annulé l’arrêt Roe v. Wade, de nombreux États ont adopté des lois garantissant l’avortement légal. Les électeurs du Montana ont même rejeté un projet de loi qui, selon les termes du représentant de l’État qui l’a introduit, visait à « protéger les nourrissons, qui ont survécu à un avortement, contre le refus de soins médicaux et la mort ». Cabot Phillips, rédacteur en chef du Daily Wire, a écrit : « Le Montana a voté pour laisser les bébés mourir sur les tables d’opération s’ils survivent à une tentative d’avortement. Nous méritons le jugement auquel nous serons confrontés pour notre méchanceté. »

À Rome, les familles qui avaient des enfants ont cessé de les élever. Dans son livre Daily Life in Ancient Rome (La vie quotidienne dans la Rome antique), Jérôme Carcopino écrit qu’au début du deuxième siècle de notre ère, les pères romains avaient « cédé à l’impulsion de devenir beaucoup trop complaisants. Ayant perdu l’habitude de contrôler leurs enfants, ils se sont laissés gouverner par eux et ont pris plaisir à se saigner à blanc [financièrement] pour satisfaire les caprices dispendieux de leur progéniture. Le résultat a été qu’une génération de fainéants et de gaspilleurs leur a succédé. » Il n’est donc pas surprenant que l’Empire romain ait atteint le sommet de sa puissance et de son pouvoir au deuxième siècle de notre ère.

Regardez honnêtement les sociétés occidentales d’aujourd’hui : nos méthodes d’éducation sont exactement les mêmes !

Dans Ésaïe 3, l’ancien prophète a prévenu que l’éclatement de la famille serait un trait caractéristique de l’Amérique et de la Grande-Bretagne avant le retour du Christ. Il a également expliqué comment cela se produirait : « Le Seigneur, l’Éternel des armées, va ôter de Jérusalem et de Juda tout appui et toute ressource, toute ressource de pain et toute ressource d’eau, le héros et l’homme de guerre, le juge et le prophète, le devin et l’ancien, le chef de cinquante et le magistrat, le conseiller, l’artisan distingué et l’habile enchanteur. Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, Et des enfants domineront sur eux. Il y aura réciprocité d’oppression parmi le peuple ; l’un opprimera l’autre, chacun son prochain… » (Ésaïe 3 : 1-5).

Dieu a dit que les dirigeants forts, y compris les pères forts, seraient rares, et que les enfants et les adolescents gouverneraient la famille et domineraient la culture. Cela ressemble-t-il à l’Amérique et à la Grande-Bretagne aujourd’hui ?

« [L]e jeune homme attaquera le vieillard, et l’homme de rien celui qui est honoré » (verset 5). Regardez autour de vous ! Y a-t-il un doute que les enfants et les adolescents dirigent les adultes et dominent la société et la culture ?

« Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (verset 12).

C’est une grande leçon de l’histoire : Le succès ou l’échec d’une nation repose sur la force ou la faiblesse de ses familles. C’est ce que la Rome antique nous enseigne, et c’est ce que Dieu nous dit en Ésaïe 3.

Dans la prophétie d’Ésaïe, la famille est tellement sens dessus dessous et le père est tellement anémique qu’il n’est même pas mentionné. Où sont les pères qui, selon Dieu, devraient diriger leurs familles—le type de pères qui ont contribué à la grandeur de Rome ? Dans cette prophétie, ce sont les femmes qui dirigent, quoiqu’elles soient même opprimées par les enfants. En réalité, ce sont les enfants qui dirigent, tout comme ils le faisaient dans la Rome antique avant son effondrement monstrueux !

L’histoire de Rome confirme ce que la Bible enseigne sur le mariage et la famille !

Le besoin d’avoir des pères

Dieu a créé la reproduction humaine de telle sorte que chaque enfant ait un père et une mère. Les deux rôles sont cruciaux, et ils sont différents. Le foyer biparental—les enfants grandissant dans un foyer avec leurs deux parents biologiques, qui sont mariés—a été la meilleure façon d’élever les enfants dans le monde entier, tout au long de l’histoire de l’humanité ! C’est irréfutable.

Mais dans notre pensée « éclairée » d’aujourd’hui, les gens veulent prétendre que ce n’est pas vrai. Ils insistent sur le fait que le divorce ne nuit pas aux enfants, ou qu’il est parfaitement normal d’avoir deux mamans ou deux papas. Le mouvement transgenre parle de « personnes enceintes » plutôt que de mères, car il insiste sur le fait que les femmes qui pensent être des hommes sont en fait des hommes ! Certains certificats de naissance indiquent désormais « Parent 1 » et « Parent 2 » plutôt que père et mère ! Voilà à quel point notre façon de penser est devenue insensée.

Nous vivons dans une culture qui sape constamment le rôle du père. (Vous pouvez en savoir plus sur l’attaque contre la paternité en demandant un exemplaire gratuit de Conspiracy Against Fatherhood [Conspiration contre la paternité], disponible en anglais uniquement). Tout au long de l’histoire, l’humanité a compris que les enfants ont besoin de pères—mais aujourd’hui, des psychologues essaient de nous dire que le père n’est pas nécessaire pour élever des enfants en bonne santé. L’histoire de Rome nous apprend que ces gens n’ont aucune idée de ce dont ils parlent !

En fait, ce que ces études et l’omniprésent mouvement anti-père vous disent, c’est comment DÉTRUIRE des familles et détruire des nations.

Que dit la Bible sur le rôle essentiel du père ? « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment, c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? » (Hébreux 12 : 5-9).

Ce passage, parmi tant d’autres, nous dit que Dieu est un Père !

En fait, l’une des plus grandes vérités enseignées dans la Bible est que Dieu est une Famille ! La Bible enseigne que le mariage et la famille sont des institutions ordonnées par Dieu, créées dans un but divin et spectaculaire. Certaines personnes comprennent l’importance de la famille, mais même elles (dans presque tous les cas) ne comprennent pas vraiment l’incroyable potentialité humaine d’une personne à naître dans la propre Famille de Dieu !

Vous pouvez apprendre la dimension spirituelle du mariage et de la famille en demandant des exemplaires gratuits de The Missing Dimension in Sex [La dimension manquante dans le sexe ; disponible en anglais uniquement) et de God Is a Family [Dieu est une Famille ; disponible en anglais uniquement].

La famille et le mariage ont une signification si inspirante. Nous devons la comprendre si nous voulons avoir des familles fortes et des nations fortes !

LA VISION DE LA FAMILLE DIEU

Le Christ est venu sur la terre pour faire connaître le Père-la famille Dieu. Il n'est pas venu pour Se faire connaître, comme ce monde le croit. Cette tromperie est la raison pour laquelle ce monde ne comprend pas le plan de Dieu pour l'humanité. Ils sont dans les ténèbres. Et il en est de même pour une grande partie du peuple de Dieu! Voici le seul message qui nous remplira d'espoir. Il traite du gouvernement de Dieu, et de la paix pour l'univers entier. C'est le véritable évangile que l'humanité n'a jamais compris.