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Quel est le péché d'Israël ?

DAWOUD ABO ALKAS, ABDALHKEM ABU RIASH, KHAMES ALREFI, ANAS ZEYAD FTEHA/ANADOLU VIA GETTY IMAGES; GUY SMALLMAN, MICHAEL A. MCCOY/GETTY IMAGES; EMMA MOORE/la trompette

Quel est le péché d'Israël ?

Les nations accusent l'État juif de génocide. Elles manquent leur cible.

Israël est coupable de crimes de guerre, selon ses détracteurs. Il affame délibérément la population innocente Le gouvernement de Benjamin Netanyahou cible les civils, détruit les infrastructures vitales telles que les réseaux d'approvisionnement en eau et les systèmes de santé, et fait de nombreuses victimes. Sa guerre à Gaza est un génocide, affirment des organisations telles qu'Amnesty International et Human Rights Watch. Ces affirmations sont amplifiées par les Nations unies et la Cour internationale de justice.

Même ses alliés supposés critiquent ouvertement Israël et menacent de riposter en reconnaissant un État palestinien. En juillet, la France, le Royaume-Uni et le Canada se sont engagés à le faire lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre. Même au sein de l'allié le plus solide d'Israël, les États-Unis, des voix « conservatrices » s'élèvent avec force contre les Juifs.

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Aucun de ces critiques ne semble s'intéresser à la raison pour laquelle Israël se bat à Gaza. La vérité est que cette guerre aurait pris fin depuis longtemps si le Hamas avait libéré les otages israéliens. Mais le Hamas les retient prisonniers depuis deux ans dans des conditions qui rappellent celles des camps de concentration.

Le monde aime voir les choses en termes simples : il y a les héros et il y a les méchants. Et dans le conflit Israël-Hamas, il dépeint le premier comme le tyran assoiffé de sang et le second comme opprimé et persécuté.

C'est vraiment difficile à comprendre. Comment la nation qui a subi les atrocités barbares du 7 octobre 2023 a-t-elle fini par être considérée comme le méchant pour s'être défendue, pour avoir essayé de libérer ses captifs, pour avoir essayé d'empêcher une nouvelle attaque de ce genre ? Comment Israël peut-il garantir que les civils de Gaza reçoivent l'aide humanitaire alors que le Hamas détourne 85 pour cent de cette aide à ses propres fins ? Pourquoi Israël est-il censé éviter toutes les pertes civiles alors que le Hamas se cache régulièrement et illégalement derrière ses civils ?

Un grand nombre des accusations souvent portées contre Israël sont manifestement fausses. Elles sont étayées par des rapports médiatiques trompeurs, des statistiques frauduleuses et d'autres instruments de propagande. Souvent, Israël est tout simplement innocent des péchés dont il est accusé. Le pays a déployé des efforts extraordinaires pour protéger les civils et garantir la distribution de nourriture et de médicaments.

Néanmoins, Israël est en guerre. Il est confronté à un ennemi qui ne veut pas coexister pacifiquement avec un État juif et qui refuse de se rendre. Et le Premier ministre Netanyahou semble plus déterminé que jamais à faire ce qu'il faut pour protéger son peuple plutôt que d'essayer d'apaiser un monde qui le haït. À cet égard, il est digne de louange. Comme l'a écrit mon père le mois dernier, Netanyahou est « le lion d'Israël qui se lève ».

Pourtant, cela signifie-t-il qu'Israël est sans péché ? Les graves difficultés auxquelles l'État hébreu est actuellement confronté – conflits permanents, isolement international, divisions internes – sont de terribles malédictions. Et la prophétie biblique indique que, malheureusement, elles vont s'aggraver dans un futur proche.

Qu’a fait Israël pour mériter tout cela ? C'est une question importante sur laquelle nous avons besoin de la perspective de Dieu. Et nous pouvons l'avoir, si nous Lui laissons simplement nous la montrer !

Israël frappe l'Iran

En juillet, je me suis rendu en Israël peu après que ce pays ait frappé le programme nucléaire iranien et que les États-Unis aient suivi avec des bombes antibunker. Il s'agissait d'une frappe audacieuse et directe sur l'Iran. J’ai été inspiré par l’action de Netanyahou et par son leadership audacieux et agressif. Il est si inhabituel de voir les nations modernes d'Israël faire preuve de force (l'État hébreu, l'Amérique et le Royaume-Uni sont les plus importantes de ces nations ; vous pouvez le prouver grâce à notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie).

Ce qu'Israël a fait pour neutraliser le Hamas, le Hezbollah et même l'Iran enseigne à toute l'humanité de puissantes leçons sur ce qu'il faut pour vaincre le mal. Spirituellement, nous avons tous besoin de l'esprit d'un « lion qui se lève ».

Dieu nous a donné des dirigeants forts pour sauver nos nations de la destruction que d'autres nations veulent leur infliger. Mais Il ne nous sauve que temporairement — et seulement pour nous donner une chance de nous repentir !

De nombreuses personnes étaient enthousiastes à l'idée qu'Israël et les États-Unis avaient finalement tracé une ligne rouge face à un régime terroriste à l'ambition nucléaire. À la Trompette, cependant, nous avons centré notre attention sur les prophéties bibliques. Et cela a jeté un éclairage différent sur le conflit. Vous pouvez lire notre analyse dans l'article du mois dernier intitulé « Le régime iranien est-il fini ? ». La prophétie montre que l'Iran sortira intact de ces récents revers et sera plus belliqueux que jamais.

Dans cette optique, il est plus facile de comprendre pourquoi les frappes d'Israël et de l'Amérique contre l'Iran n'ont pas suffi à terminer le travail. Bien que les Israéliens aient finalement porté un coup à leurs ennemis, leur propre nation souffre d'une plaie mortelle.

Osée 5 : 13 décrit Juda (qui est aujourd'hui la nation juive d'Israël) comme ayant une « plaie ». Mon père, Gerald Flurry, rédacteur en chef de la Trompette, a identifié cette plaie il y a des décennies comme étant le processus de paix au Moyen-Orient. Le « remède » d'Israël à ses problèmes insolubles est aussi sa plaie ! Il tente d'obtenir la paix avec les nations païennes environnantes par la négociation, allant jusqu'à céder des territoires qu'il contrôle. Le petit Israël est confronté à des ennemis qui veulent le détruire et assassiner son peuple ! Sa survie même est en jeu, pourtant il fait confiance aux négociations, à des frappes limitées, au soutien capricieux des États-Unis.

Israël doit faire confiance à une puissance bien plus forte et plus fiable ! Mais cette prophétie dit qu'il ne fera pas confiance à Dieu, mais plutôt au « roi Jareb » (lisez « La plaie mortelle de l'État juif », sur https://www.latrompette.fr/articles/posts/la-plaie-mortelle-de-l-etat-juif). C'est une terrible erreur.

Ce que le 7 octobre a révélé

Nous avons vu la terrible réalité de la férocité des ennemis d'Israël le 7 octobre 2023. Des terroristes démoniaques ont franchi la frontière, non pas pour combattre les troupes ou la police israéliennes, mais pour violer des femmes, torturer des familles, brûler des personnes vivantes, assassiner des enfants ! L'humanité est encore marquée par cet horrible massacre. Des otages, morts et vivants depuis ce jour, sont toujours entre les mains de ces bouchers psychotiques du Hamas.

Comme l'écrit le journaliste Douglas Murray dans son livre On Democracies and Death Cults : Israel and the Future of Civilization (Sur les démocraties et les cultes de la mort : Israël et l'avenir de la civilisation), les horreurs du 7 octobre ont révélé de graves faiblesses dans la nation d'Israël. À cette date, presque tous les secteurs de l'État ont connu une défaillance catastrophique. Les barrières de sécurité et les caméras ont échoué ; les services de renseignement ont échoué ; l'armée a échoué ; les politiciens ont échoué. La société israélienne, divisée et faible, a échoué de manière effroyable.

Comment cela a-t-il pu se produire ? Pendant mon séjour en Israël, j'ai interrogé l'ancien ambassadeur israélien Michael Oren, qui a déclaré que la raison pour laquelle le Hamas a pu commettre un tel massacre pendant des heures et des heures est qu'Israël est si profondément divisé. L'historien israélien Gadi Taub y a également fait allusion, en me disant que les échecs en matière de sécurité étaient largement dus à la politisation des forces de défense israéliennes et des commandements du Shin Bet.

Le 6 octobre, les troupes des FDI à la frontière ont averti qu'un événement majeur allait se produire. Et c'est ce qui s'est passé : 3 000 terroristes et 3 000 pillards s'apprêtaient à déferler sur les villes israéliennes endormies ! Mais cet avertissement a été ignoré et la nation a été prise au dépourvu.

Si cela n'avait tenu qu'aux hauts commandants, ces civils israéliens sans défense auraient été privés de protection pendant près d'une journée entière ! Beaucoup des hommes qui se sont présentés pour combattre les terroristes sont ceux qui ont désobéi aux ordres. Un soldat a défié ses ordres de se rendre à Jérusalem ; au lieu de cela, il s'est précipité vers le sud, où les meurtres avaient lieu depuis des heures, avec juste un pistolet, et a tué 30 terroristes.

L'ampleur de la défaillance en matière de sécurité est presque incompréhensible. Elle a été causée par plus que la simple politisation et la division. C'était bien plus sérieux.

Et c'est une leçon non seulement pour les Israéliens, mais aussi pour les Américains et les Britanniques. Nous souffrons de la même vulnérabilité, et nous avons nous aussi des ennemis prêts à détruire, terroriser et tuer !

L'objectif du Hamas

Israël a dû se battre pour sa survie depuis le jour où la nation a vu le jour. Moins de 24 heures après sa fondation en tant que nation, le 14 mai 1948, plus d'une demi-douzaine de nations arabes l'ont attaquée. Israël a miraculeusement survécu. Les Juifs ont à nouveau dû lutter contre des attaques en 1956, en 1967, en 1973 et en 1982. Ils ont connu de nombreux succès miraculeux. Mais à un moment donné, leur courage de lion a commencé à s'estomper.

Ils ont subi la première intifada — attaques terroristes, attentats à la voiture piégée, attentats suicides, enlèvements — de 1987 à 1993. Et en 1993, ils se sont assis avec les hommes qui les terrorisaient et les tuaient pour signer les accords d'Oslo, marquant le début du tristement célèbre « processus de paix ».

En 1987, la même année où l'intifada a commencé, le Hamas (le « Mouvement de résistance islamique ») a été fondé. Le groupe a publié sa charte un an plus tard, qui stipule littéralement : « Notre lutte contre les Juifs est très grande et très sérieuse. […] C'est une étape qui doit inévitablement être suivie d'autres étapes. Le Jour du Jugement n'arrivera pas avant que les musulmans n'aient combattu les Juifs (tuant les juifs), quand le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres. Les pierres et les arbres diront : Ô musulmans, Ô Abdoulla, il y a un Juif derrière moi, viens et tue-le. … Il n'y a pas d'autre solution au problème palestinien que le jihad. Les initiatives, propositions et conférences internationales ne sont qu'une perte de temps et des efforts vains. « La cause palestinienne est islamique et ne fait pas l'objet de négociations ou de règlements pacifiques. » C'est ainsi que le Hamas, une faction dérivée des Frères musulmans mais plus violente, se définit lui-même.

Lisez cela et pensez aux cadavres des bébés dans leur chambre, baignant dans leur sang.

Un trottoir de la ville israélienne de Sdérot affiche les horreurs du massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre . OREN ZIV/AFP VIA GETTY IMAGES L'utilisation d'une armée terroriste contre des civils, le meurtre d'hommes, de femmes, d'enfants et de bébés pacifiques, étaient l'objectif du Hamas depuis le début.

Ce « djihad » — utilisation d'une armée terroriste contre des civils, meurtre d'hommes, de femmes, d'enfants et de bébés pacifiques — était l'objectif du Hamas depuis le début. Ils l'ont fait dans les années 1980, dans les années 1990, chaque fois qu'ils en ont eu la possibilité. Ils l'ont fait le 7 octobre.

Rappelez-vous comment le Hamas est arrivé au pouvoir. En 2005, Israël s'est complètement retiré de la bande de Gaza. Lassés de se battre, ils ont tout simplement cédé la terre aux Palestiniens. Les troupes des FDI ont eu la terrible tâche d'évacuer 10 000 colons juifs, certains par la force. L'année suivante, les Palestiniens de Gaza ont organisé leurs propres élections. Ils ont voté pour le Hamas.

Le Hamas a formé un gouvernement avec le Fatah qui a duré peu de temps. Puis, en 2007, il a jeté les dirigeants du Fatah du haut des toits et s'est emparé de toute la bande de Gaza sous la menace des armes. Il n'y a pas eu d'élections depuis lors. Le Hamas contrôle tout et tout le monde par la force, s'appropriant l'argent, les fournitures et les ressources et gérant le territoire comme un État policier.

Quel genre de personnes sont les dirigeants du Hamas ? Eh bien, Yahya Sinwar en était un. Au début, il était connu sous le nom de « Boucher de Khan Younès ». Il a traqué les Palestiniens qui coopéraient avec Israël. Il a tué quatre Palestiniens et deux soldats israéliens. Israël l'a arrêté et il a été reconnu coupable et condamné à quatre peines de prison à vie en 1989. En prison, il s'est éduqué lui-même, mais il a développé de graves problèmes d'élocution, de mémoire et de coordination. Les Israéliens lui ont diagnostiqué une tumeur au cerveau, l'ont opéré d'urgence et lui ont sauvé la vie — ce meurtrier, qui se réjouissait chaque fois que des terroristes palestiniens enlevaient ou tuaient des civils israéliens innocents.

Pendant ce temps, la « plaie » d'Israël — sa conviction qu'il peut négocier avec des terroristes et vivre côte à côte avec eux — devenait de plus en plus mortelle. L’un des pires exemples a été l’échange de prisonniers en 2016, d’un soldat israélien kidnappé contre 1 027 prisonniers, criminels et terroristes palestiniens.

Parmi les criminels libérés par Israël, se trouvait Sinwar le boucher. Dès qu'il a été libéré, cet homme, dont les Israéliens avaient sauvé la vie, s'est remis au travail en préparant d'autres assassinats terroristes. Il a déclaré en 2018 que le Hamas supprimerait la frontière avec Israël et « leur arracherait le cœur ».

Le 7 octobre 2023, c'est exactement ce que le Hamas a fait. Et cette attaque a été orchestrée par nul autre que Yahya Sinwar.

Un terrible avant-goût

Ce jour terrible, des milliers de terroristes psychotiques ont traversé la frontière et ont massacré près de 1 200 personnes originaires d'Israël et d'autres pays, qui vivaient toutes paisiblement de l'autre côté de la frontière. Il s'agissait du plus grand massacre de Juifs depuis l'Holocauste. Ils ont également — avec beaucoup de ruse — pris en otage environ 240 enfants, femmes, hommes et personnes âgées.

Cette attaque était un avant-goût d'une prophétie effrayante dans Zacharie 14. Le verset 2 décrit ce que les terroristes palestiniens feront dans un avenir proche : « Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville ». Mon père écrit dans Jérusalem selon la prophétie qu'il y a trois phases à la crise décrite par ce verset, et il les énonce dans l'ordre inverse. Ces événements conduisent au retour de Jésus-Christ, décrit aux versets 1, 3 et 4.

« Les maisons ont été pillées et les femmes violées. » Cela s'est produit le 7 octobre. Des milliers d'hommes armés de fusils automatiques, de grenades, de lance-roquettes, de couteaux et d'essence ont envahi des villes endormies et des routes désertes, massacrant des gens encore groggy après avoir passé la nuit debout, d'autres encore endormis, d'autres occupés à leurs tâches habituelles du week-end, d'autres enfin simplement en train de rouler sur la route. Ils ont tiré sur des personnes sans défense. Ils ont jeté des grenades dans des pièces sécurisées. Ils ont brûlé des gens vifs. Ils ont violé des femmes — plusieurs terroristes violant une victime. Le New York Post a rapporté un témoin disant : « J'ai vu cette belle femme au visage d'ange et huit ou dix combattants qui la battaient et la violaient. Elle criait : Arrêtez ! Je vais mourir de toute façon, tuez-moi simplement ! »

« Les femmes violées ».

Des milliers de Palestiniens ont acclamé les terroristes. Beaucoup les ont suivis dans les maisons ensanglantées des Juifs pour fouiller leurs biens et voler tout ce qu'ils pouvaient emporter. Et lorsqu'ils trouvaient un Juif encore en vie, ils couraient vers les monstres qui violaient, torturaient et tuaient et disaient, Venez le tuer.

« Les maisons pillées »

Le monde a vu exactement ce que les ennemis d'Israël veulent faire à Jérusalem et dans tout le pays — ainsi qu'en Amérique et en Grande-Bretagne ! Ils veulent prendre le contrôle des villes et villages d’Israël par la force de la terreur ! Ils veulent piller les maisons. Ils veulent violer les femmes.

Imaginez ce que ces monstres feraient avec des armes encore plus puissantes. Imaginez ce que ferait une nation dotée d'une véritable armée, si elle avait la même haine satanique et la même possibilité d'agir en conséquence.

Aussi difficile qu'elle soit à accepter, cette réalité doit être comprise. Nous avons besoin de la perspective sobre de Dieu sur les horreurs du 7 octobre et sur ce qui est sur le point de se produire dans le monde entier !

Comme les Juifs le 6 octobre 2023, nous avons un faux sentiment de sécurité. À l'échelle nationale, nous pensons, nous avons des défenses. Nous avons des caméras et des espions, des gardes et des armes. Nous pouvons donc ignorer les menaces de l'ennemi d'« arracher votre cœur ».

Nous avons une plaie, et elle est mortelle !

Affronter le mal

Le point de vue de Dieu sur la souffrance au Moyen-Orient est que le mal doit être affronté de front. Coexister avec le mal — lui parler, se lier d’amitié avec lui, s'installer à côté de lui — ne fonctionne jamais. Cela vous détruira.

L'une des premières cibles du Hamas, tout près de la frontière israélienne, a été le festival de musique Nova. Au petit matin, après une nuit complète de fête, les gens ont commencé à se rendre compte que des roquettes volaient et que des terroristes arrivaient.

Le festival de Nova et de nombreuses communautés voisines étaient peuplés en grande majorité de pacifistes. Ils se sont liés d'amitié avec des Palestiniens, entraient à Gaza pour travailler avec leurs enfants, etc. Beaucoup d'entre eux ne fermaient même pas leur porte à clé. Mais comme l'a déclaré le premier ministre Netanyahou, Si votre ennemi jure de vous détruire, croyez-le. Il a agi en ce sens avec l'Iran, mais en ce qui concerne le Hamas, il s'est lui-même rendu coupable d'accepter des échanges de prisonniers (y compris l'accord avec Sinwar) et de simplement « tondre la pelouse » à Gaza : tailler de temps à autre le pouvoir du Hamas, puis permettre qu'il repousse ensuite.

Un visiteur examine le mémorial situé sur le site du massacre du festival de musique de Nova. GETTY IMAGES

Les Israéliens supposaient que Sinwar retournerait à une vie paisible à Gaza. Les personnes vivant à 5 kilomètres de la frontière ont commis la même erreur. De leurs voisins palestiniens — qui s'apprêtaient à diffuser leurs meurtres en direct — ils pensaient : « Si nous sommes gentils avec eux, ils finiront par nous aimer. Beaucoup d'Américains pensent de la même manière. Le président américain Donald Trump fait preuve de la même mentalité à travers l'œuvre de son envoyé au Proche-Orient, Steve Witkoff. C'est ce que j'appelle le « syndrome de dérangement de la paix. »

Le mal doit être affronté. Le péché ne peut être accommodé — il doit être expurgé.

Ésaïe 59 : 2 dit que lorsque nous hébergeons le péché dans notre vie, Dieu Se cache de nous. Il n'entendra pas nos prières, et nous perdrons Sa protection. Ce péché nous sépare de Dieu et nous unit au terroriste en chef, notre adversaire, le diable.

C'est pourquoi l'objectif premier de Satan est de nous faire coexister avec le mal — ne serait-ce qu'un tout petit peu. Parce qu'il sait qu'il se développera.

Un grand nombre d'Israéliens ont adopté un mode de vie qui les a complètement séparés de Dieu. Le festival Nova était un exemple flagrant. Il s'est déroulé un jour de Sabbat qui était aussi un jour saint annuel, et 3 500 personnes sont venues danser et célébrer « les amis, l'amour et la liberté infinie. » Ils ont dansé et fait la fête toute la nuit.

Le diable adore présenter le péché comme une « liberté infinie ». Ce « festival de musique » était en fait une rave party : une soirée de danse électronique psychédélique avec des rythmes hypnotiques, des mélodies tribales et des synthés transcendantaux. Les fêtards buvaient de l'alcool et prenaient des drogues illégales : LSD, champignons, cocaïne, etc. Et la police affectée à la patrouille de l'événement a tout simplement ignoré tout cela.

L'attraction musicale principale n'a commencé qu'à 6 heures du matin.

Les roquettes ont commencé à voler à 6 h 30.

Même après le début de l'attaque, les gens ont continué à faire la fête. Drogués et privés de sommeil, ils ne se rendaient pas compte de ce qui se passait.

Puis la musique s'est arrêtée. Le déchaînement meurtrier avait commencé.

Les victimes de Nova

Un monument commémoratif des massacres se trouve désormais sur le site de cette fête. Faire le tour de ce lieu aujourd'hui en pensant à ces événements récents donne à réfléchir. Mais il suscite aussi d'autres émotions. Parce qu'il a été transformé en sanctuaire à la gloire des victimes de meurtres.

Nous, à la Trompette, sommes horrifiés par le massacre du 7 octobre. Nous ne prenons aucun plaisir à critiquer les personnes qui sont mortes dans la terreur. Mais nous devons également faire face à la vérité et tirer la leçon de Nova.

L'indulgence de ces personnes pour la « liberté infinie » — musique de transe, drogues, promiscuité — les a rendues directement vulnérables à ce qui allait se passer.

Lorsque les roquettes ont été tirées au-dessus de leurs têtes et que les balles de mitrailleuse ont commencé à déchirer la foule, ces jeunes gens ont trébuché et se sont enfui à travers un champ ouvert, sans aucune protection. Ils se sont réfugiés dans un petit bosquet d'arbres, derrière une voiture ou dans un abribus que les terroristes ont rapidement encerclé et dans lequel ils ont lancé des grenades. Le résultat a été le massacre inimaginable de 364 personnes.

Aujourd'hui, au lieu de personnes vivantes et respirantes, il y a des centaines de monuments commémoratifs. Ces petits sanctuaires, bien sûr, mettent l'accent sur les aspects positifs de leur vie, et l'effet d'ensemble les présente comme des saints. Mais on ne peut nier que ces sanctuaires se trouvent là où ils sont parce que les personnes qu'ils commémorent se livraient au péché.

En décrivant ce que ces jeunes faisaient avant d'être assassinés, les mémoriaux emploient des euphémismes tels que « liberté infinie », « fête » et « amour ». Certains proclament ouvertement que les raves étaient un mode de vie pour telle ou telle victime. L'un d'eux décrit un homme qui s'est marié, a eu un fils, a rapidement divorcé et est devenu passionné par le monde de la fête. Un autre raconte l'histoire d'un jeune homme qui a dit à ses parents : « Si je dois mourir, j'espère que ce sera lors d'une fête ». Son vœu a été exaucé.

Tout le monde passe sous silence le fait que ces personnes ne respectaient pas le sabbat ni le jour saint. Un homme qui s'est précipité pour combattre les terroristes a remarqué, alors que les fêtards passaient devant lui, que beaucoup d'entre eux étaient vêtus de manière scandaleuse. Même avec l'intensité et le choc de tout ce qui se passait, il a brièvement pensé : Ne savent-ils pas que c'est le Shabbat ?

De nombreux terroristes et leurs chefs critiquent la débauche à laquelle se livrent de nombreux Israéliens, Américains et Britanniques. C'est l'une des raisons pour lesquelles ils pensent qu'il est juste de les terroriser, de les violer et de les assassiner avec jubilation. Oussama ben Laden a un jour critiqué notre culture pour nos péchés : la drogue, la pornographie, l'immoralité. Et comme l'a dit mon père dans une émission de la Clef de David en 2011, en ce sens, ben Laden n'avait pas tort.

Israéliens, Américains, Britanniques : nous sommes tous plongés dans le péché ! Le festival de musique Nova n'est qu'un exemple parmi d'autres. Depuis le 7 octobre, certaines personnes ont célébré de manière provocante l'acceptation du péché par Israël, une marque de distinction par rapport aux nations voisines.

Quelques jours seulement avant qu'Israël n'attaque l'Iran, Jérusalem a accueilli une marche de la Fierté et de la tolérance. Avec le slogan « Né pour être libre », elle a associé la défense des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles à un appel à la libération des otages. Environ 10 000 personnes y ont participé, dont le président Isaac Herzog et le chef de l'opposition Yair Lapid. C'est à cause d'événements comme celui-ci qu, dans Apocalypse 11 : 8, Dieu nomme Jérusalem « la grande ville qui, est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte. » Quelle condamnation !

Tel est le point de vue de Dieu. Il veut les atteindre, les avertir et les amener à la repentance !

Allons-nous tirer les leçons ?

L'esprit de nos jeunes est en train d'être détruit par le péché. Et certains sont détruits par des gens dont ils ne se rendent même pas compte qu'ils sont leurs ennemis. Beaucoup d'autres seront décimés à l'avenir par des ennemis beaucoup plus puissants si nous n'apprenons pas cette leçon et si nous ne nous repentons pas envers Dieu.

Nous disons que nous ne serons jamais vaincus et que les terroristes ne gagneront jamais. Qu'entendons-nous par là ? Nous ne voulons pas dire que nous nous repentirons envers Dieu, qui nous sauverait. Non — nous voulons dire que nous ne cesserons jamais de nous faire plaisir, de faire la fête, de pécher !

La plupart d'entre nous (pas tous, étonnamment) peuvent reconnaître le mal chez les autres — Sinwar, ben Laden, les meurtriers du 7 octobre, etc. Mais nous ne reconnaissons pas le mal qui est en nous.

Ce qui est arrivé aux victimes de Nova est tragique. Mais si nous n'apprenons pas pourquoi cela s'est produit et si nous ne le voyons pas du point de vue de Dieu, quel terrible gâchis ! Et une tragédie bien plus grande encore s'annonce ! La leçon du 7 octobre n'est pas retenue.

Israël, tout comme l'Amérique et la Grande-Bretagne, a besoin d'un avertissement, un avertissement puissant ! Ces nations doivent comprendre la cause réelle des graves problèmes dont elles souffrent. C'est leur seul espoir de survie ! Cette cause et cette espérance ne s'expliquent que par la prophétie biblique.

Certains Israélites modernes en Israël, en Grande-Bretagne et en Amérique sentent le danger, mais ne voient pas à quel point il est grave. Même en temps de guerre, beaucoup d'Israéliens à qui j'ai parlé sont optimistes ; leur vie quotidienne reste largement sûre et prospère. Les Britanniques et les Américains jouissent d'une sécurité, d'une abondance et d'une paix relative encore plus grandes. Certaines personnes se tournent vers les bulletins d'information lorsqu'elles entendent dire qu'Israël et les États-Unis bombardent l'Iran, par exemple, mais reviennent rapidement à leurs activités sportives et de divertissement.

Ces trois nations israélites, qui ignorent dans leur grande majorité qu'elles sont des Israélites, ont du mal à faire face à la réalité. La réalité est que les nations païennes sont les nations dominantes et qu'elles s'efforcent de nous dépouiller de nos richesses et de notre sécurité. Ils planifient notre chute depuis des années et, lorsqu'ils en auront l'occasion, l'explosion de haine, de terreur et de violence sera choquante — comme elle l'a été le 7 octobre 2023.

Dieu a crié à nos nations avant le 7 octobre, et Il continue à crier aujourd'hui : « Dis-leur : je suis vivant ! Dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » (Ézéchiel 33 : 11).

Examinez-vous

Lorsqu'une tragédie survient, nous devrions nous demander :  Pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? Nous devrions nous examiner, nous tourner vers Dieu dans la repentance, et devenir plus urgents spirituellement dans les temps que nous vivons.

« Éternel ! Dis-moi quel est le terme de ma vie, quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis fragile. » (Psaume 39 : 5) Aide-moi à comprendre cela. Aide-moi à voir comment ma vie peut être anéantie en deux secondes.

C'est le point de vue de Dieu : Que vous ayez 18 ou 80 ans, si vous avez gaspillé votre vie dans le péché, c'est une tragédie. Vous avez vu des tragédies autour de vous et n'avez rien appris.

Le verset 6 dit : « Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui tout homme debout n'est qu'un souffle. Pause ». Même à notre meilleur, nous sommes vanité. Il est important de ne pas se contenter de voir le mal chez quelqu'un d'autre, mais de le voir en soi et de se tourner vers Dieu.

Dieu est le seul en qui vous pouvez mettre votre espoir. Sans Lui, nous sommes impuissants. Jésus Lui-même a dit qu'il ne pouvait rien faire sans Dieu (Jean 8 : 28). Dieu est entièrement digne de confiance et fidèle. Il y a un dicton courant : « La paix par la force ». C'est ce qu'ils disent en Israël. Le président Trump le dit tout le temps. Ce devrait être « la paix par l'obéissance ». Nous devrions rechercher d'urgence une véritable repentance, tirer réellement les leçons des événements qui tourbillonnent autour de nous.

En dehors de Dieu, nous ne sommes rien. Désobéir à Dieu et se livrer au péché nous rend vulnérables.

Mais même lorsque nous sommes au plus bas et plus faibles, nous pouvons demander la miséricorde et la bénédiction de Dieu et devenir vraiment forts. Et notre Dieu d'amour, par Son plan de résurrection, a de l'espoir même pour ceux qui sont morts.