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Recherchée : une lumière pour la Grande-Bretagne

Le 9 juin, à Londres, le coût du remplissage d’un réservoir de 55 litres (14,5 gallons) de carburant a atteint 100 £ (125 $ US). [DAN KITWOOD/GETTY IMAGES]

Recherchée : une lumière pour la Grande-Bretagne

Tout le monde occidental souffre en ce moment. Ici, en Grande-Bretagne, les luttes sont similaires, et à bien des égards, l’espoir est plus difficile à trouver.

Les augmentations de prix ont frappé le Royaume-Uni, comme c’est le cas dans de nombreux autres pays. Au début du mois de juin, nous avons franchi une nouvelle étape : faire le plein d’une voiture moyenne coûte désormais plus de 100 livres sterling (soit 125 dollars américains). Le coût de l’électricité et du gaz naturel a augmenté de 50 pour cent depuis l’automne dernier et devrait doubler d’ici octobre prochain. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de près de 7 pour cent par rapport à l’année précédente. L’inflation globale est de 9 pour cent—et on s’attend à ce qu’elle atteigne le niveau le plus élevé dans les pays du G-7 au cours des deux prochaines années.

Pendant ce temps, le gouvernement du pays vacille. Le Premier ministre Boris Johnson a manqué de peu d’être évincé de son poste. Le Premier ministre et ses collaborateurs ont organisé des fêtes bruyantes dans les bureaux du gouvernement—tout en assignant à résidence le reste du pays. Le Premier ministre a reçu une amende pour avoir enfreint sa propre loi de confinement—devenant ainsi le premier Premier ministre de l'histoire puni pour avoir enfreint la loi alors qu'il était en fonction.

Un nombre suffisant de députés conservateurs de M. Johnson ont appelé à son éviction pour qu'un vote de confiance soit déclenché le 6 juin. Il l'a remporté, 211 contre 148. Mais un nombre inattendu de députés ont voté contre lui. Les précédents Premiers ministres ont démissionné peu après avoir reçu un soutien aussi tiède.

Le scandale fait également perdre à beaucoup la confiance dans la police. Il est évident que la police et le système judiciaire appliquent au Premier ministre des critères différents de ceux du reste du pays. Pendant le confinement, la police n’acceptait aucune excuse et ne faisait preuve d’aucune indulgence. Elle a envoyé des drones pour poursuivre ceux qui promenaient leurs chiens au milieu de nulle part. Elle a menacé une famille d’une amende pour avoir permis à ses enfants de jouer dans leur propre jardin. Dans certains des cas, les résultats de leur surveillance ont été fatals. Un oncle, inquiet que son neveu soit maltraité pendant le confinement, a parlé à la police. La police n’a rien fait—et a dit à l’oncle qu’il serait arrêté pour avoir enfreint les règles de confinement s’il essayait de sauver la vie de l’enfant. L’enfant a été assassiné.

Aucune excuse n’était admise pour enfreindre les lois de confinement, pas même la vie d’un enfant de 6 ans. En revanche, quand le Premier ministre a été accusé d’avoir enfreint la loi à plusieurs reprises, la police elle-même a soudainement inventé toutes sortes d’excuses. Le Premier ministre a assisté à au moins une demi-douzaine de fêtes, mais n’a reçu d’amende que pour une seule.

Où peut-on chercher de l’espoir au Royaume-Uni ? Cette question reflète plusieurs courriels que j’ai reçus de lecteurs de la Trompette au Royaume-Uni. Aux États-Unis, alors que la gauche radicale détruit le pays, il y a un espoir temporaire dans la montée en pouvoir de Donald Trump et des républicains. Il a déjà montré qu’il peut aider à résoudre ce genre de problèmes.

Mais au Royaume-Uni, qui est là pour ramener le pays à des finances saines ? Pour créer des emplois ? Pour s’opposer aux règles de confinement dictatoriales—pas seulement pour eux-mêmes, mais sur la part de l’ensemble du pays ? Le Royaume-Uni souffre de la charge fiscale la plus lourde depuis les années 40. Et c’est le Parti conservateur, théoriquement de droite, qui l’inflige. Ses politiques vertes mettent la nation en faillite. Pourtant, ni lui ni aucun autre grand parti ne montre des signes d’un revirement. Les solutions qu’il propose exige encore plus d’implication sur la part du gouvernement, pas moins. Le socialisme a épuisé l’argent des autres, mais les conservateurs continuent de l’accueillir.

Une autre source potentielle d’espoir s’est également manifestée au début du mois de juin, c’est-à-dire le jubilé de platine de la reine. Les monarques ne dirigent plus le pays depuis longtemps—mais la reine a toujours la capacité d’apporter un soutien spirituel et émotionnel.

Mais pour moi, en tout cas, j’ai eu l’impression que la monarchie n’a pas donné l’encouragement qu’elle avait donné lors des occasions précédentes. Au lieu d’un élan culturel, nous avons vu la culture pop. Des chansons comme « We Will Rock You » ont occupé une place de choix lors des célébrations.

Lors des célébrations précédentes, un service d’action de grâce constituait l’événement principal. Cette fois, la reine n’y a pas assisté à la cathédrale Saint-Paul. Elle a 96 ans, et il n’est pas surprenant qu’elle ait eu du mal à suivre le rythme des événements—elle a également raté le Derby d’Epson le jour suivant. Mais on aurait pensé que le service de l’action de grâce serait le seul événement auquel elle aurait assisté.

Ce n’est pas étonnant que je reçoive des courriels des gens qui me demandent où est l’espoir pour la Grande-Bretagne. Comme l’a souligné l’un de ces courriels, nous vivons vraiment à une époque où l’affliction est « à son comble » et où il n’y a pas de « secours » (2 Rois 14 : 26).

Mais Dieu ne veut pas nous laisser sans espoir. En fait, Il s'est donné beaucoup de mal pour s'assurer qu'il est toujours là.

Comme Herbert W. Armstrong l’a prouvé dans son livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie, la famille royale de la Grande-Bretagne descend du roi David d’Israël—dans le cadre des promesses de Dieu d’une lignée éternelle pour le souverain juste (2 Samuel 7 : 12-13). Pourquoi faire une promesse aussi remarquable ? Afin « de lui donner toujours une lampe, à lui et à ses fils » (2 Chroniques 21 : 7).

« Partout où se trouve le trône du roi David, vous trouvez une lumière ! » a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry. En ces temps sombres, cette lumière est plus cruciale que jamais.

Mais ce trône ne fournit pas de lumière. À bien des égards, il ne fait qu’ajouter à l’obscurité. Dans son livre Le nouveau trône de David, M. Flurry écrit :

La famille royale rompt avec de nombreuses traditions du passé. Elle défend des causes sociales populaires, essaye d’établir des rapports avec le public en montrant qu’elle est composée de « gens ordinaires ». Elle s’efforce d’accroître sa popularité en côtoyant des célébrités immorales et en se conduisant d’autres façons qui dégradent le trône. Elle sape également les enseignements bibliques. […]

Le British Spectator a qualifié la famille royale du « plus grand spectacle de téléréalité britannique ». […]

Le 12 mai, le prince William a été nommé « l’allié hétérosexuel de l’année » aux Britain’s LGBT Awards [Remise de prix par la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle d’Angleterre à ceux qui la soutiennent]. « C’est tellement important d’être fier de la personne que vous êtes », a-t-il déclaré dans une vidéo dans laquelle il a accepté le prix. […]

« Les jeunes membres de la famille royale sont tout simplement trop intéressés par le monde de la célébrité, induisant le rejet, et par la popularisation de leur propre image », a écrit le Spectator. « On nous dit qu’ils réinventent le concept de la monarchie à l’ère du numérique, etc. Mais cela ne veut pas dire que c’est une bonne idée… Dans 30 ans, les historiens de la royauté pourraient revenir sur la campagne du Heads Together, sur l’association enthousiaste avec des vedettes pop, et sur la romance florissante entre le prince Harry et Mlle Markle et demander : Était-ce le moment où tout a commencé à aller mal ? » (13 mai 2017).

Le jubilé de la reine, avec l'accent mis sur son concert tout-étoiles et loin du service d'action de grâce, montre la même tendance, jusqu’au sommet de la monarchie.

Mais Dieu fit la promesse d’une lumière. La nation et ce monde ont besoin d’une lumière.

C’est pourquoi Dieu a modifié la façon dont Il traite avec la famille royale britannique, apportant cette lumière dans Son Église afin que l’espoir brille plus fort que jamais. Une partie de cette lumière comprend des programmes culturels enrichissants et édifiants, qui pointent vers Dieu plutôt que vers des pop stars immorales.

Peut-être que le manque apparent d’espoir en Grande-Bretagne aujourd’hui a quelques avantages pour la nation. Aux États-Unis, beaucoup investissent leur espoir dans le président Donald Trump. Mais il n’apportera qu’un soulagement temporaire. Le seul espoir sûr et les seules solutions aux problèmes partout dans le monde se trouvent dans la Parole de Dieu.

Dieu enseigne au monde qu’il n’y a pas d’espoir en l’homme (Jérémie 17 : 5). Mais une fois que l’homme aura appris cette leçon, Dieu a tellement de choses qu’Il est prêt à donner à l’humanité. C’est là le véritable espoir.

Pour en savoir plus sur le plan de Dieu pour la Grande-Bretagne, les États-Unis et le monde entier—et sur l’espoir qui existe pour tout le monde—lisez notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie.

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