
EMMA MOORE/LA TROMPETTE
Réunion de Trump avec Netanyahou, annonce de nouveaux tarifs, l'Allemagne prévoit un nouveau service militaire
Une fois de plus, on ne parle que de paix. Le président Trump s'efforce de ramener la paix au Moyen-Orient. Contrairement à l'image que l'on s'en fait aujourd'hui, Neville Chamberlain était un homme d'affaires intransigeant (qui était également un grand partisan des droits de douane — un autre lien avec l'actualité d'aujourd'hui). La façon dont il s'est laissé utiliser par Adolf Hitler est un puissant avertissement pour le président Trump lorsqu'il traite avec des régimes maléfiques dans le monde entier.
Paix, paix... pas de paix ? La rencontre lundi avec le président des États-Unis Donald Trump semble s'être beaucoup mieux déroulée pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou que ce à quoi la plupart s'attendaient. On s'attendait à ce que Trump fasse pression sur Netanyahou pour qu'il accepte un accord de cessez-le-feu à Gaza. La majeure partie du contenu de la réunion n'a pas encore été rendue publique, mais il semble qu'aucun accord n'ait été conclu. En revanche, la grande nouvelle de la réunion provient d'une annonce inattendue faite par Netanyahou lors d'un dîner ouvert à la presse : « Je veux vous présenter la lettre que j'ai envoyée au prix Nobel. Elle vous désigne pour le prix de la paix, un prix amplement mérité et que vous devriez recevoir. »
En tendant la main par-dessus la table pour recevoir la lettre, M. Trump a répondu : « Wow. Merci beaucoup. Je ne le savais pas. Wow. Merci beaucoup. Venant de vous en particulier, c'est très significatif, Bibi. »
La lettre se lit comme suit :
Le président Trump a fait preuve d'un dévouement inébranlable et exceptionnel pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans le monde. Au Moyen-Orient, ses efforts ont entraîné des changements spectaculaires et créé de nouvelles possibilités d'élargir le cercle de la paix et de la normalisation.
Le rôle central joué par le président Trump dans la facilitation des accords d'Abraham a été le plus important de ces réalisations. Ces accords novateurs ont permis d'établir des relations diplomatiques officielles entre Israël et plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc. Ces avancées ont refaçonné le Moyen-Orient et marqué un progrès historique vers la paix, la sécurité et la stabilité régionale. La vision et le leadership audacieux du président Trump ont promu une diplomatie innovante définie non pas par le conflit et l'extrémisme, mais par la coopération, le dialogue et la prospérité partagée.
Netanyahou n'a pas mentionné les efforts du président Trump pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza, le conflit sur le programme nucléaire iranien ou l'échec de la médiation entre la Russie et l'Ukraine.
Il semble que Netanyahou ait, pour ainsi dire, esquivé le tir en flattant le président. Mais comme la guerre de Gaza se poursuit et que le président Trump devient de plus en plus impatient, la question de forcer un cessez-le-feu pourrait revenir sur le tapis.
Le président Trump a annoncé des droits de douane largement similaires à ceux qu'il avait annoncés en avril dans des lettres qu'il a envoyées à divers pays hier. Le message est que le président Trump ne revient pas sur ses droits de douane, mais qu'il va retarder les choses pour permettre des négociations. Les droits de douane ont été reportés au 1er août. Interrogé sur la fermeté de cette échéance, Trump a répondu : « Je dirais que c'est ferme, mais pas à 100 pour cent. »
La plupart des pays ayant reçu des lettres tarifaires se trouvent en Asie de l'Est.
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Le Japon est confronté à des droits de douane de 25 pour cent (en avril, on lui avait annoncé 24 pour cent).
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Corée du Sud : 25 pour cent (comme en avril)
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Afrique du Sud : 30 pour cent (comme en avril)
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Indonésie : 32 pour cent (comme en avril)
La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que d'autres lettres suivraient.
À court terme, ces droits de douane semblent devoir apporter des recettes indispensables pour compenser une partie des dépenses prévues par le « grand et beau » projet de loi. À long terme, attendez-vous à ce que les pays aient recours à la guerre commerciale pour faire tomber les États-Unis.
L'Allemagne prévoit un nouveau service militaire et une énorme commande de chars : Selon un projet de loi consulté par Spiegel, le service militaire obligatoire en Allemagne pourrait commencer en 2027 si un nombre insuffisant de volontaires se présente et si les conditions de sécurité l'exigent. Le document de 50 pages stipule que le Bundestag se réserve le droit de décider si la situation de la politique de défense « exige une augmentation à court terme des forces armées qui ne peut pas être réalisée sur une base volontaire ».
Si le projet est approuvé par le cabinet, le Bundestag pourrait l’adopter à temps pour que le nouveau service militaire soit mis en place au début de l’année 2026. Initialement, tous les jeunes gens nés après le 31 décembre 2007 seront invités à remplir un questionnaire évaluant leur volonté et leur éligibilité au service militaire. Selon les estimations de la Bundeswehr, environ 300 000 jeunes hommes seront soumis à cette nouvelle obligation chaque année. Le gouvernement espère que le questionnaire et les incitations supplémentaires attireront plus de volontaires.
Le gouvernement disposera alors d’un an pour évaluer la nécessité d’un service militaire obligatoire, qui pourrait être mis en œuvre à partir de 2027.
Entre-temps, l’Allemagne envisage d’acquérir jusqu’à 2 500 véhicules blindés et 1 000 chars d'assaut, selon des sources citées par Bloomberg le 4 juillet. La commande est destinée à équiper sept brigades de combat, conformément à la demande de l’OTAN, qui souhaite que l’Allemagne contribue aux forces de l’alliance au cours de la prochaine décennie. Selon Reuters, ces unités seront chacune forte de 5 000 hommes. Pour cette raison, entre autres, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, estime que la Bundeswehr aura besoin de 60 000 soldats supplémentaires.
L’Allemagne est le pays le plus peuplé d’Europe, son économie est la plus importante et son budget militaire est le plus élevé. Elle a également l’habitude de déclencher des guerres. Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, fournit la bonne perspective historique et prophétique dans son article « L’étonnante ascension militaire de l’Allemagne ».
Norman Tebbit, l’un des principaux partisans du Premier ministre britannique Margaret Thatcher, est décédé la nuit dernière à l’âge de 94 ans. Il s’est battu avec acharnement pour les réformes de l’économie de marché et a contribué à sortir la Grande-Bretagne de sa dangereuse expérience du socialisme dans les années 1970.
Ancien pilote de la RAF et pilote de ligne, Lord Tebbit est entré au Parlement en 1970. Il a été ministre délégué au Commerce, secrétaire d’État à l’emploi, ministre du Commerce et de l’Industrie, puis président du Parti conservateur, tous sous la direction de la baronne Thatcher. Son franc-parler et sa volonté de défendre ses convictions lui ont valu souvent le sobriquet de « Nasty Norman » (Norman le méchant). Mais comme l’a écrit le Telegraph : « M. Tebbit parlait souvent de son code moral fort, et malgré son ton caustique et sa dureté apparente, c’était un homme compatissant et sans égoïsme. » Il a été nommé pair à vie en 1992 et s’est prononcé contre l’Union européenne, l’immigration et l’homosexualité à la Chambre des Lords.
En 1984, il a failli être tué lorsque l’IRA a perpétré un attentat à la bombe au Grand Hotel de Brighton pendant la conférence du Parti conservateur. Sa femme est restée blessée à vie et il a fini par prendre du recul par rapport à la politique pour s’occuper d’elle. L'attentat a été l’un de ces moments qui auraient pu modifier l’histoire britannique moderne. Sans cet événement, Lord Tebbit aurait pu être un bien meilleur successeur de la baronne Thatcher que ne l’a été John Major. Sous sa direction, la Grande-Bretagne n’aurait peut-être jamais signé le traité de Maastricht, ne se serait jamais rapprochée de l’Europe, ne serait jamais devenue dépendante du gouvernement et de l’aide sociale pendant la décennie de Tony Blair, et n’aurait jamais connu l’immigration de masse.
« Il était un thatchérien instinctif bien avant que le terme ne soit inventé », écrit Simon Heffer. « Il considérait le socialisme comme une sorte de maladie […] Il était précisément du genre à aller rechercher une bagarre, mais uniquement pour la bonne cause. » En tant que membre d’une classe politique qui choisissait avec soin ses mots et parlait avec prudence, il était une exception glorieuse.
Dans Ésaïe 3, Dieu déclare qu’il supprime « Le héros et l'homme de guerre, le juge et le prophète, le devin et l'ancien, le chef de cinquante et le magistrat, le conseiller, l'artisan distingué et l'habile enchanteur. » Ils ne leur restent plus que des « enfants » comme « chefs », et « des enfants domineront sur eux ».
Je ne peux m’empêcher de me demander si Lord Tebbit n’est pas l’un de ces dirigeants puissants, honorables et éloquents qu’on a mis à l’écart.
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Le président allemand Frank-Walter Steinmeier était l’invité d’honneur des célébrations de la fête nationale lituanienne ce week-end, soulignant ainsi les relations étroites entre les deux pays, alors que la Lituanie accueille la première base militaire étrangère permanente de l’Allemagne.
Le principal organe de surveillance des élections en Russie, Golos, fermera ses portes, a-t-il annoncé aujourd’hui, après que son coprésident, Grigory Melkonyants, a été condamné à cinq ans de prison ferme dans une colonie pénitentiaire. « La justice, hélas, ne gagne pas toujours — il faut se battre pour elle », a déclaré Golos dans un communiqué. « Et il y a toujours le risque de perdre. C’est ainsi que les choses se sont passées cette fois-ci. Au revoir. » C’est la dernière preuve de la mort de la démocratie en Russie.
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