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Rheinmetall, deuxième entreprise de défense la plus importante de l'hémisphère occidental
Le cours de l'action du géant allemand de la défense Rheinmetall a été multiplié par 20 depuis le début de l'année 2022 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie. En bourse, Rheinmetall vaut plus que les géants allemands de l'automobile, BMW, Mercedes-Benz et Volkswagen. Le PDG Armin Papperger considère que son entreprise est sur un pied d'égalité avec les poids lourds de l'industrie de la défense des États-Unis, selon Bild le 13 juillet.
Les fabricants américains Lockheed Martin, Boeing et Northrop Grumman ont dominé le marché et dépassé leurs concurrents européens. Cependant, il y a des signes que Rheinmetall entre maintenant dans la même ligue. Bild a écrit :
Aujourd'hui, la tendance s'inverse : « Les règles du jeu ont complètement changé », déclare le directeur général. Rheinmetall, qui est aujourd'hui l'entreprise de défense la plus précieuse de l'hémisphère occidental après Lockheed Martin, est soudain prise au sérieux. […]
Les partenaires américains souhaitent construire en Allemagne des missiles de croisière, des lance-roquettes et d'autres systèmes d'armes pour l'Europe avec l'entreprise basée à Düsseldorf. Des discussions sont actuellement en cours avec tous les grands fabricants américains, qui accepteraient également de jouer un rôle secondaire dans des projets communs. « Cela aurait été impossible par le passé ! », déclare M. Papperger.
En effet, il aurait été impensable, il y a quelques années, qu'une grande entreprise de défense américaine joue un rôle de second plan dans un projet d'armement, surtout si l'on considère que les États-Unis ont juré de démolir complètement la capacité de l'Allemagne à fabriquer des armements.
Rheinmetall a récemment renforcé son prestige grâce à un partenariat avec Lockheed Martin et Northrop Grumman pour la production de composants du fuselage central de l'avion furtif F‑35. La construction d'une usine spécialisée à Weeze, en Allemagne, a été achevée le 1er juillet. L'Allemagne a récemment commandé 35 avions F‑35 pour remplacer sa flotte vieillissante des Tornado et maintenir sa capacité de partage nucléaire ; elle pourrait passer d'autres commandes avec d'autres pays européens.
Rheinmetall est également le plus grand producteur de munitions et fournisseur de chars d'assaut d'Allemagne. « Nous négocions actuellement l'achat de 6 000 à 7 000 véhicules », a déclaré M. Papperger à Bild. « Au total, il existe un potentiel de commandes d'une valeur pouvant atteindre 70 milliards d'euros pour Rheinmetall au cours des 12 prochains mois. » Des commandes supplémentaires proviennent d'autres pays de l'Union européenne, des États-Unis et de l'Ukraine.
Pour répondre à la demande croissante, Rheinmetall construit 10 nouvelles usines, dont une usine de munitions en Ukraine où elle dispose déjà d'une installation de réparation de chars.
Si Rheinmetall est un acteur mondial, la priorité de M. Papperger est d'armer l'Europe. « Nous devons ramener la production », a-t-il déclaré. « Nous voulons créer des emplois ici, dans la région. Car c'est rendu possible par l'argent des contribuables allemands. » Rheinmetall prévoit d'augmenter ses effectifs, passant de 40 000 à 70 000 personnes. Bild a remarqué :
Rheinmetall deviendra-t-il le nouveau symbole du miracle industriel allemand ? Tout comme la Coccinelle VW était autrefois devenue l’emblème du boom économique malgré des temps difficiles, Rheinmetall incarne désormais une nouvelle ère de puissance économique : mais cette fois, au lieu de petites coccinelles en tôle, ce sont des chars de combat ultramodernes qui sortent des usines.
L'Allemagne mise sur un essor économique lié à l'armement — mais tout essor fondé sur l'armement risque de se terminer par une explosion. Cela est d'autant plus vrai si l'on considère l'histoire de Rheinmetall.
Dans « Sortir de la clandestinité » , le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit :
Le fabricant d'automobiles et d'armes Rheinmetall a armé l'Allemagne pendant les deux guerres mondiales. Dans l'entre-deux-guerres, Rheinmetall a été contraint d'opérer dans la clandestinité. Interdit par le traité de Versailles de tester des armes en Allemagne, Rheinmetall a coopéré avec la Russie pour tester ses armes à l'étranger. Cela a permis l'ascension d'Adolf Hitler et la domination militaire de l'Allemagne.
En 1944, la direction de la SS ordonna à Rheinmetall et à d'autres de retourner dans la clandestinité. Le procès-verbal de cette réunion est resté confidentiel jusqu'en 1996 — et même alors, les médias l'ont largement ignoré. Mais Rheinmetall a suivi ces ordres et sort aujourd'hui de la clandestinité !
Il est temps d'y prêter attention. Il est presque trop tard !
Comparez ce que fait Rheinmetall aujourd'hui avec la période qui a précédé la Seconde Guerre mondiale, et vous aurez un aperçu effrayant de la plus grande préparation à la guerre que notre monde ait jamais connue.
Rheinmetall donne à ses chars d'assaut le nom de bêtes sauvages du règne animal, une tradition qui remonte à la Seconde Guerre mondiale. Son char le plus récent, le Panther KF51, est considéré par certains comme le char le plus moderne au monde. Cela montre à lui seul ce que Rheinmetall pense de son histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Une bête comme le léopard ou le tigre a un mépris total de la vie. Seule une force supérieure peut l'arrêter. La Bible compare l'armée allemande à une bête féroce : « Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? » (Apocalypse 13 : 4).
Pour en savoir plus sur cette prophétie, lisez l'article de M. Flurry « Sortir de la clandestinité » .