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Selon un politicien Iranien, les États-Unis et l’Iran veulent un accord nucléaire ‘non écrit’

GETTY IMAGES

Selon un politicien Iranien, les États-Unis et l’Iran veulent un accord nucléaire ‘non écrit’

S’il est confirmé, le nouvel accord nucléaire est pire que ce que nous aurions pu imaginer.

Depuis que Joe Biden est entré à la Maison Blanche, il s’est efforcé d’obtenir une réinitialisation diplomatique avec l’Iran. La plus grande preuve en est son action en faveur d’un nouvel accord sur le nucléaire iranien.

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a qualifié l’accord nucléaire initial de 2016 de « pire bévue de politique étrangère de l’histoire américaine ». Pour notre numéro imprimé de juin 2022, nous avons écrit : « Étonnamment, il n’y a rien de substantiellement ‘nouveau’ dans ce nouvel accord. Ceux qui ont suivi les négociations ont une impression répugnante de déjà-vu. En fait, cela peut être la preuve de la nouvelle ‘pire erreur de politique étrangère de l’histoire des États-Unis.’ » Mais aussi hyperboliques que soient ces phrases, à partir de juin 2023, il semble que le nouvel accord sur le nucléaire iranien est encore pire que ce que la plupart des gens auraient imaginé.

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J’ai délibérément utilisé le présent dans cette dernière phrase. Tout porte à croire qu’un nouvel accord a presque été conclu. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Pour la Maison Blanche, c’est une bonne chose, puisque la publicité pourrait torpiller l’accord.

Heshmatollah Falahatpishe, qui dirigeait la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement de l’Iran, a déclaré aux médias iraniens que les États-Unis et l’Iran étaient proches d’un « accord non écrit ». Iran International a traduit les commentaires de Falahatpishe le 12 juin :

Cela signifie que la partie américaine n’appliquera plus la politique de « pression maximale » [du Président Donald Trump], fermera les yeux sur certains accords énergétiques de l’Iran et [autorisera] le déblocage des fonds gelés de l’Iran en échange du fait que l’Iran s’abstiendra d’étendre son programme nucléaire au-delà du niveau actuel.

M. Falahatpishe a affirmé qu’aucune des deux parties ne souhaite revenir à l’accord nucléaire de 2016. Pour l’Iran, revenir à l’ancien accord signifierait qu’il devrait renoncer à son stock d’uranium enrichi à 60 pour cent et à ses centrifugeuses les plus récentes. Il a également affirmé que les États-Unis craignaient une réaction négative de l’opinion publique si l’accord était officialisé.

Si les propos de Falahatpishe doivent être pris au pied de la lettre, les États-Unis sont prêts à conclure avec l’Iran un accord secret, en catimini. Sauf que, cet « accord » n’est pas un accord. Tout ce que l’Iran offre, c’est la promesse de ne jamais enrichir son uranium à des fins militaires. L’enrichissement à des fins militaires est de 90 pour cent. Cette année, l’Iran a atteint un taux d’enrichissement de 84 pour cent. Même l’uranium à 60 pour cent, qu’il stocke depuis plusieurs années, n’a aucune application civile connue. L’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à de tels niveaux.

Tout le monde devrait pouvoir constater que les promesses de l’Iran sont totalement fausses.

Les États-Unis n’offrent pas grand-chose non plus. Au début de cette année, Joe Biden a levé les sanctions, permettant ainsi à la Russie de coopérer avec le programme nucléaire Iranien. L’Amérique a déjà déclaré clairement qu’il souhaitait lever les sanctions nucléaires contre l’Iran.

L’accord non écrit signifie que l’Iran peut continuer à faire ce qu’il fait et que l’Amérique ne s’y opposera pas. Tout ce que l’Iran a à faire, c’est de donner sa parole qu’il ne développera jamais d’armes nucléaires. L’Amérique sait que la parole de l’Iran n’a aucune valeur. Ce que l’accord signifie en réalité, c’est que l’Amérique a accepté que l’Iran ait une bombe, tant que le reste du monde ne le découvre pas.

Les commentaires du parlementaire ne sont pas les seuls à suggérer qu’un accord tacite est en préparation. Les États-Unis sont en train de prendre des décisions discutables en matière de sanctions.

Les États-Unis ont levé les sanctions contre l’Irak le 8 juin, permettant à l’Irak de payer environ 2,76 milliards de dollars à l’Iran pour des dettes dans le domaine de l'énergie. La Corée du Sud détient également des actifs d’une valeur d’environ 7 milliards de dollars que les États-Unis tentent de débloquer. Des sources anonymes qui ont parlé au Korea Economic Daily ont déclaré que les conditions pour le déblocage comprennent l’utilisation de l’argent pour des dépenses publiques telles que les vaccins contre le virus covid-19—alors que le monde s’éloigne finalement des urgences de santé publique et des mandats de vaccins.

Tout à coup, l’Amérique semble désireuse d’envoyer à l’Iran plein d’argent.

L’Iran s’est également ouvert à l’éventualité d’un accord. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Iranien, Nasser Kanaani, a confirmé que l’Iran avait eu des discussions indirectes avec les États-Unis au sujet d’un accord nucléaire à Oman. Kanaani a rejeté l’idée qu’un accord provisoire était déjà en place. Mais le 11 juin, le Guide suprême Iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré qu’il ne voit « rien de mal » à un accord nucléaire. M. Khamenei a précisé que « l’infrastructure de notre industrie nucléaire ne devrait pas être touchée. »

L’allègement des sanctions et la protection de l’industrie nucléaire font partie des réserves mentionnées par Falahatpishe. Ces exemples peuvent être circonstanciels. Mais le moment choisi est néanmoins intéressant. Ils pourraient même suggérer qu’un accord informel soit déjà en place.

L’Iran a démontré que si jamais il se dote d’une arme nucléaire, il a la volonté de l’utiliser. L’Iran est le plus grand État du monde à soutenir le terrorisme. Il appelle à ce qu’Israël—un autre État nucléaire—soit « rayé de la carte ». Son idéologie religieuse veut que le fait de semer le chaos dans le monde rapproche le retour de son « messie ».

L’accord nucléaire original n’a rien fait pour empêcher l’Iran de se doter d’une bombe nucléaire. Il a permis à l’Iran d’accéder à des milliards de dollars grâce à l’allègement des sanctions, tout en reportant le moment où l’Iran pourrait « légalement » enrichir de l’uranium à des fins militaires. Mais l’accord initial comportait au moins un certain nombre de points positifs, sous la forme d’une surveillance accrue de la part de l’Agence internationale de l’énergie atomique et de la destruction des stocks d’uranium.

L' « accord informel » dont on a fait allusion n’apporte même pas de tels « avantages ». Il n’existe aucun document signé avec lequel la communauté internationale puisse comparer les actions de l’Iran. Il n’existe pas de mécanismes de sanction permettant de poursuivre l’Iran en cas de non-respect de l’accord. Tout ce que cet « accord » représente, c’est une déclaration selon laquelle l’Iran peut poursuivre son programme nucléaire à plein régime tant qu’il permet à l’Amérique de sauver la face.

C’est une chose que les États-Unis, par incompétence et faiblesse, laissent l’Iran se doter de la bombe. Mais la politique américaine va plus loin. La Maison Blanche pourrait encore fermer les yeux sur le programme nucléaire de l’Iran sans lui accorder des milliards en allègement des sanctions. Les actions des États-Unis suggèrent que le gouvernement souhaite activement que l’Iran se dote d’une bombe nucléaire.

La question est, pourquoi ?

La Trompette a beaucoup écrit sur une prophétie dans 2 Rois 14 : « Car l’Éternel vit l’affliction d’Israël à son comble et l’extrémité à laquelle se trouvaient réduits esclaves et hommes libres, sans qu’il y eût personne pour venir au secours d’Israël. Or l’Éternel n’avait point résolu d’effacer le nom d’Israël de dessous les cieux, et il les délivra par Jéroboam, fils de Joas » (versets 26-27).

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald, écrit dans Le roi du sud  :

La Bible montre qu’autrefois, Dieu a suscité le royaume d’Israël pour le représenter. Satan a attaqué cette nation de toutes les manières dont il pouvait le faire. L’histoire montre qu’à un moment donné, un ennemi l’a presque complètement détruite—mais Dieu a suscité un roi humain imparfait pour sauver temporairement la nation. [...] Il est important de comprendre le principe prophétique de la double signification. L’histoire se répète aujourd’hui. Quel est le vrai nom prophétique d’Israël ? Pour ce qui est de notre époque, l’accent est mis sur trois nations physiques d’Israël : l’Amérique, la Grande-Bretagne et la nation juive du Moyen-Orient.

Le désir de l’Iran de « rayer Israël de la carte » signifie qu’il veut « effacer le nom d’Israël de dessous les cieux ». En donnant à l’Iran les moyens de se doter d’une bombe nucléaire, l’Amérique l’aide à y parvenir. L’Iran a été aidé par l’accord nucléaire de Barack Obama en 2015, et il est en train de recevoir de l’aide aujourd’hui encore. Beaucoup peuvent voir que Joe Biden n’est pas vraiment l’homme en charge du gouvernement américain. Barack Obama exerce encore une très grande influence à Washington D. C. La nouvelle de l’actuel « accord non écrit » signifie, comme l’écrit M. Flurry, que « le Président Obama partage l’objectif ‘d’effacer le nom d’Israël’ ! »

Découvrez pourquoi en lisant la brochure gratuite de M. Flurry, L’Amérique sous attaque.

LE ROI DU SUD

Le prophète Daniel écrivit au sujet d’une confrontation future entre le Roi du Nord et le Roi du Sud. Le Roi du Nord comprendra les Etats-Unis d’Europe. Mais quelles nations formeront le Roi du Sud? Est-ce que cette puissance est actuellement en formation ?