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«Tout ce qu’il faudra»

Jewel Samad/AFP/Getty Images

«Tout ce qu’il faudra»

Le président américain a promis «tout ce que nous avons» pour résoudre la crise du pétrole du Golfe. C’est la neuvième situation d’urgence qu’il a abordé de cette façon, depuis sa prise de fonction! Pourquoi les problèmes de la nation s’accumulent-ils si vite?

Mauvais minutage. Le 15 juin, quelques heures avant que le président Barack Obama ne s’adresse au peuple américain sur le déversement de pétrole dans le golfe du Mexique, l’un des pétroliers de BP a été frappé par la foudre et a dû suspendre temporairement ses opérations de siphonage.

Cela a été un nouveau revers pour les efforts de nettoyage qui a été presque aussi désastreux que la marée noire elle-même. «Dès le début, écrit le New York Times, les efforts ont été perturbés par un manque de préparation, d’organisation, de sentiment d’urgence et de lignes claires de l’autorité parmi les fonctionnaires fédéraux, étatiques et locaux, ainsi que de la part de BP» (14 juin).

C’est la pire catastrophe écologique qui n’ait jamais frappé les États-Unis d’Amérique. Aujourd’hui, les experts disent que la fuite recrache des millions de barils de pétrole par jour dans le golfe. C’est comme avoir un déversement de l’Exxon Valdez tous les quatre jours. Et cela dure depuis des mois.

«Tout ce que nous avons»

Dans son discours à la nation, le président Obama a déclaré la guerre à la catastrophe. Tout d’abord, il a comparé l’explosion du Deepwater Horizon au 11 septembre. Puis, au cours de son discours au bureau ovale, il a dévoilé son «plan de bataille» visant le pétrole qui «agresse» l’Amérique, a t-il dit. C’est quelque chose contre lequel «nous nous battrons pendant des mois, et même des années», a dit le président.

Pour gagner cette guerre, il a nommé un physicien et prix Nobel à la tête d’une équipe d’ingénieurs travaillant à boucher le trou. Il a 30 000 personnes travaillant dans quatre États pour aider à nettoyer les dégâts. Et il a déployé 17 000 membres de la Garde nationale le long de la côte.

«Nous allons nous battre contre ce déversement avec tout ce que nous avons aussi longtemps qu’il le faudra», a dit le président.

Tout ce qu’il faudra—peu importe le coût. À l’heure actuelle, cette phrase fréquemment utilisée doit avoir sa propre touche de fonction sur le clavier du président. Depuis les 18 mois qu’il est en fonction, le président Obama a déjà promis de faire tout ce qu’il faudra pour relancer l’économie, remettre les Américains au travail, endiguer la vague de saisies, aider les petites entreprises à survivre à la récession, éliminer la menace de la piraterie au large des côtes de la Somalie, arrêter la propagation de la grippe porcine, vaincre Al-Qaïda et reconstruire Haïti.

L’Amérique continue à engager tout ce qu’elle a, et les catastrophes continuent d’arriver—s’intensifient même.

Considérez cette déclaration du président Obama: «Nous allons de l’avant avec l’un des plus grands efforts de secours de notre histoire—pour sauver des vies et fournir des secours qui permettront d’éviter une catastrophe encore plus grande».

Que faut-il dire de l’état de l’Amérique d’aujourd’hui quand, à première vue, vous ne pouvez dire si une telle déclaration fait référence à la marée noire ou à un tremblement de terre qui s’est produit seulement cinq mois auparavant? (C’est le dernier en date.)

Deux tiers des Américains savent très bien que leur pays va dans la mauvaise direction, selon un sondage Rasmussen Reports, effectué en juin. Ils sentent que quelque chose a terriblement mal tourné.

Un désordre non rangé! Les côtes de l’Amérique sont agressées—et pas seulement par les eaux toxiques. Les Américains sont frappés par des vagues de malédictions sans précédent. Et la Bible dit qu’elles se multiplieront et s’intensifieront. «Toutes les malédictions qui viendront sur toi, et qui seront ton partage», dit Dieu dans Deutéronome 28:15, avant de décrire toutes sortes de catastrophes économiques, météorologiques, militaires et sociales.

Qui seront ton partage. Mais pourquoi?

La réponse se trouve dans l’histoire étonnante de l’Amérique—spécifiquement de la Louisiane.

La plus grande affaire immobilière

Remontez à 1803. Napoléon avait un besoin urgent d’argent pour financer sa conquête de l’Europe. Il avait un tel besoin de fonds qu’il a fait une proposition alléchante pour vendre la Nouvelle-Orléans et la Louisiane pour 15 millions de dollars aux États-Unis.

Pour les jeunes États, c’était une occasion extraordinaire. Au niveau mondial, l’opération était l’un des points d’inflexion les plus importants de l’histoire.

Herbert W. Armstrong a, autrefois, dit que l’achat de la Louisiane a été l’événement majeur qui a permis aux États-Unis de soudainement sortir de leur statut de petite nation de peu d’influence géopolitique à celle de la plus grande et unique nation dans l’histoire. «En 1804, Londres est devenu le centre financier du monde. Les États-Unis étaient sortis de leurs langes des 13 États d’origine et avaient acquis l’immense Louisiane. Ils étaient en rapide germination pour devenir la plus puissante nation de tous les temps» (Les Anglo-Saxons selon la prophétie). À seulement 3 cents l’acre, l’achat de la Louisiane a été probablement la plus grand affaire immobilière. Thomas Jefferson l’a appelé «une transaction pleine de bénédictions pour des millions d’hommes à naître». Henry Adams a également écrit que cet achat était «un événement tellement prodigieux qu’il défie la mesure». D’un coup de plume, l’Amérique—petite et relativement peu fondée dans les affaires d’État—a presque doublé de taille du jour au lendemain. L’achat de la Louisiane a supprimé un concurrent et un ennemi potentiel des frontières non protégées de l’Amérique, et, simultanément, ouvert les autoroutes que sont les grands fleuves aux agriculteurs américains, aux explorateurs et aux bâtisseurs de la nation. Cela a mis le pays sur la bonne voie pour devenir la plus grande nation qui ait jamais existé.

La majeure partie des infrastructures routières, ferroviaires et de distribution des marchandises, les veines et les artères du commerce, sont toutes orientées vers un important point de dégagement—la Nouvelle-Orléans—situé à l’extrémité sud du majestueux Mississippi.

Aujourd’hui, la Nouvelle-Orléans abrite le plus grand complexe portuaire aux États-Unis (et de l’hémisphère occidental). C’est l’entrée et la sortie d’un réseau fluvial qui s’étend du golfe du Mexique au Canada. Depuis 200 ans, il est l’aorte de l’économie américaine.

Ainsi, en 1803, l’Amérique a fait les premières de ses nombreuses étapes rapides vers le statut de superpuissance.

Aucune nation au monde ne peut rivaliser avec les bénédictions qu’a eues l’Amérique—qu’elles soient agricoles, géographiques, militaires ou économiques.

Comment une petite nation, en grande partie insignifiante—entourée de grandes puissances comme la Grande-Bretagne, la France, la Russie et l’Espagne—a-t-elle pu croître si rapidement au point de les dépasser toutes?

C’est une question qui laisse perplexes de nombreux chercheurs, car il n’y a guère de précédent.

Pourtant, pour ceux qui connaissent leur Bible, il y a une explication nette des raisons pour lesquelles l’Amérique (et la Grande-Bretagne avant elle) est devenue si rapidement une superpuissance—et des raisons pour lesquelles elle perd si rapidement cette puissance, aujourd’hui.

Les prouesses de l’Amérique sont le résultat direct des promesses de Dieu faites, il y a près de 4 000 ans et consignées dans les Écritures.

Il ne manque jamais à une promesse

Dans le livre de la Genèse, Dieu a promis au patriarche Abraham que ses descendants recevraient des bénédictions indicibles de grandeur nationale, et d’un empire mondial. Ces promesses n’ont jamais été réalisées dans l’ancien Israël.

Vers 721 à 718 avant J.-C., les 10 tribus du nord de l’Israël ancien ont été conquises par les Assyriens et menées en captivité, d’où elles ont commencé à migrer vers le nord de l’Europe. Pourtant, bien avant la captivité nationale, Dieu a dit aux Israélites, par l’intermédiaire du prophète Moïse, qu’à moins qu’ils ne restent obéissants, Il permettrait leur captivité et leur punition pour une durée de 2 520 ans avant de leur conférer les bénédictions de grandeur mondiale, qu’Il avait promises à leurs ancêtres Abraham, Isaac et Jacob. (Pour plus d’informations sur cette prophétie, et la démonstration qu’elle concerne spécifiquement les États-Unis, veuillez lire notre brochure gratuite Les Anglo-Saxons selon la prophétie, en particulier le chapitre 10.)

Si vous faites le calcul, compter 2 520 années à partir de 718 (n’oubliez pas d’ajouter une année parce qu’il n’y a pas d’année zéro) vous conduit exactement à 1803—et à l’achat de la Louisiane.

Les promesses de Dieu ne peuvent être brisées.

Cependant, Dieu n’a pas promis de faire de l’Amérique une superpuissance à jamais. En fait, prévient-Il, précisément dans Sa Parole, la désobéissance entraînera toujours des malédictions.

Ce sont ces malédictions que l’Amérique connaît aujourd’hui.

Dieu a tenu jusqu’au bout Sa promesse à Abraham. La grandeur nationale a commencé avec la Louisiane. Mais à cause de la désobéissance de l’Amérique à Sa loi, la grandeur nationale se termine maintenant, là aussi.

Tout ce qu’il faudra

Mais pourquoi, exactement, Dieu envoie-t-Il des malédictions? Comment un Dieu d’amour permet-Il à des catastrophes de persister et de se répandre comme la nappe de pétrole dans le golfe? «Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel» (Ésaïe 55:8). Malheureusement, l’homme a choisi de suivre sa propre voie. Et pour cela, nous récoltons simplement ce que nous semons!

Dieu le permet car pour qu’Il puisse reproduire Son propre caractère saint et juste en nous, nous devons volontairement choisir de suivre Ses voies—choisir de nous soumettre à Ses lois. Il ne va pas nous obliger à suivre Ses voies. Pensez aux hurlements de protestations qu’il y aurait si Dieu forçait vraiment l’homme à accepter Ses lois et à suivre le chemin qui entraînerait automatiquement les bénédictions de la coexistence pacifique avec Dieu et avec son prochain, de l’abondance de joie et de bien-être satisfait.

Deutéronome 30 dit que nous devons choisir la voie des bénédictions ou celles des malédictions. Si nous choisissons de rejeter les lois de Dieu, et de suivre la voie des malédictions, Dieu envoie toujours un avertissement dans l’amour, pour plaider avec l’homme afin qu’il se réveille et considère ses voies, et se repente (Aggée 1:5-7). Si on ignore l’avertissement, alors Dieu plaide avec l’homme sous la forme de malédictions s’accroissant et s’intensifiant de plus en plus.

Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est les bords d’un violent orage qui va bientôt s’abattre sur le monde entier—orage appelé la grande Tribulation (Matthieu 24:21-22). Même en cela—aussi horrible et étendue que sera la souffrance—ce sera l’ultime effort de Dieu pour avertir l’homme de l’erreur de ses voies.

Comme M. Armstrong l’a écrit dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie, Dieu va continuer à multiplier le châtiment—la correction—sur nos peuples jusqu’à ce qu’ils se détournent vraiment de leurs mauvaises voies; jusqu’à ce qu’ils se tournent vers les voies qui cause la paix, le bonheur, la prospérité, toutes les bonnes choses!»

Il ne nous forcera pas, mais Il fera tout ce qu’il faudra pour nous tourner vers Lui dans une soumission et une obéissance pleines d’humilité. 

LA TROMPETTE EN BREF

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