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Trump est-il en train de devenir un roi ?
Le chancelier allemand Friedrich Merz était en déplacement en Espagne jeudi, et Israël a beaucoup figuré dans la discussion. L’Espagne s’est montrée résolument anti-Israël. Merz s’est ouvertement distancié de la position espagnole, ce qui lui donne l'air d'être un véritable ami des Juifs.
Barack Obama a étendu le pouvoir de la présidence de l’Amérique de manière sans précédent, en prenant des mesures exécutives, en donnant plus de pouvoir aux bureaucrates sous son commandement, et en contournant les freins et contrepoids imposés par les fondateurs de l’Amérique. Ses partisans ont applaudi, ses détracteurs ont fulminé, et les spécialistes juridiques ont averti que la nation cessait d'être une république constitutionnelle. L’Amérique était véritablement attaquée à partir du sommet.
Donald Trump occupe désormais le Bureau ovale, et il mène une guerre sur de multiples fronts contre des années d’abus exécutifs qui ont été facilités et amplifiés par la domination de la gauche au sein du gouvernement, des médias et du monde universitaire. Cela exige de sa part une action exécutive agressive et énergique. Et même si cela permet de freiner ou d’inverser beaucoup des tendances les plus destructrices de l’ère Obama-Biden, cela ne réduit pas le pouvoir de la présidence ni ne rétablit les contraintes constitutionnelles. Au contraire, cela l’étend encore plus.
Maintenant, la gauche accuse sans relâche le président Trump d’autoritarisme. Leurs dénonciations sont faciles à écarter puisque ces mêmes personnes ont approuvé avec enthousiasme les abus de pouvoir d’Obama.
Et beaucoup des actions fermes de l’administration Trump sont louables : freiner l’immigration illégale, promouvoir l’ordre et la loi, affronter la radicalisation dans l’enseignement supérieur, dénoncer le parti pris flagrant des médias, et ainsi de suite. De telles réussites seraient simplement impossibles dans le système ossifié de la politique du statu quo.
Pourtant, l’effet secondaire est que la présidence américaine devient de plus en plus semblable à une monarchie.
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Par exemple : l’animateur Jimmy Kimmel a déclaré à l’antenne que l’assassin de Charlie Kirk était le mouvement MAGA. C'est un mensonge répréhensible – et tout à fait conforme au caractère de l’extrême gauche. La FCC a menacé de retirer la licence de diffusion d’ABC, alors ABC a suspendu l’émission de Jimmy Kimmel.
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C’était un cas extraordinaire pour deux raisons : 1) un gauchiste a été confronté aux conséquences après avoir diabolisé ses ennemis politiques de manière mensongère ; et 2) c'était une intervention directe du gouvernement dans une affaire médiatique. En raison de cela, les gauchistes perdent la tête.
Certains conservateurs de bons mœurs ont vigoureusement réagi à la menace de la procureure générale Pam Bondi d’utiliser le ministère de la Justice pour restreindre les « discours de haine ». Ses déclarations suggéraient qu’elle est pragmatique, et non pas conservatrice de principe. Et en réalité, le président à également tendance à correspondre à cette description.
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La couverture médiatique du courant dominant est très majoritairement partisane et anti-Trump. Le président a menacé de corriger le problème en retirant la licence de diffusion de la chaîne. Il s’agit d’un vrai problème, et que peut-il faire d’autre ?
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Ses ennemis l’accusent sans sourciller de se comporter en dictateur et de désirer une couverture médiatique flatteuse. La critique est injuste – mais, encore une fois, nous sommes en territoire inconnu. Qui décide à quel point le gouvernement, qui exerce un tel pouvoir, a dépassé les limites ?
John Adams, deuxième président de l’Amérique, a déclaré de façon célèbre : « Notre Constitution n’a été faite que pour un peuple moral et croyant. Elle est totalement inadaptée à gouverner tout autre peuple. » Des radicaux amoraux et irréligieux ont tellement transformé l’Amérique que seules les mesures politiques les plus combatives offrent une chance de les inverser. Mais nous constatons aujourd'hui que ces mesures font progresser la nation vers une présidence impériale.
Gerald Flurry a expliqué comment Donald Trump accomplit le rôle de roi Jéroboam II du temps de la fin annoncé par la prophétie. Il a cité des passages bibliques, en particulier Amos 7, indiquant que Trump exercerait une autorité considérable, un pouvoir presque royal. De tels scénarios seraient difficiles à imaginer dans une nation qui fonctionnait sous les contraintes imposées à l’exécutif par les fondateurs de l’Amérique. Cependant, il devient chaque jour plus facile de les envisager.
L’avenir du Royaume-Uni est lié aux États-Unis, pas à l’UE.
C’est la principale leçon à tirer du voyage du président Trump au Royaume-Uni. Après des événements riches en apparat et en symbolisme, Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont signé un nouvel accord à forte valeur ajoutée. Les deux pays coopéreront dans l’intelligence artificielle, l’énergie nucléaire et l’informatique quantique, et reconnaîtront mutuellement leurs normes réglementaires.
« Avec cet accord, le Royaume-Uni se repositionne fermement du côté américain en matière de régulation sur toutes les technologies importantes du 21ᵉ siècle – et s’éloigne de l’UE », a écrit EuroIntelligence. « C’est le domaine de la régulation qui importe le plus pour la prospérité économique future. »
Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph a écrit que cela « revient à tuer définitivement le rêve de ceux qui veulent réintégrer l'UE ». En d’autres termes, le Brexit est permanent.
Les réglementations de l’UE ferment la porte à de nombreuses initiatives américaines en intelligence artificielle. Apple a récemment dévoilé un nouveau logiciel qui traduira instantanément les langues étrangères. Ses nouveaux écouteurs peuvent traduire des conversations en personne en temps réel – mais pas dans l’UE, en raison de la réglementation. C’est un exemple mineur, mais le nouvel accord de Trump évitera que de tels obstacles n’entravent la relation entre le Royaume-Uni et les États-Unis.
Starmer est favorable à l’UE et a tout tenté pour amener le Royaume-Uni à réintégrer l'UE. Pourtant, dans le besoin de stimuler la croissance économique, il a été forcé de choisir l’Amérique.
Il y a près de 10 ans, Gerald Flurry écrivait qu’à cause du Brexit, le Royaume-Uni « sera encore plus désireuse de commercer avec les États-Unis », ce qui mènera le Royaume-Uni à se lier à l’Amérique. C’est ce que nous avons vu cette semaine.
AUTRES NOUVELLES Syrie : un accord frontalier avec Israël attendu « d’ici quelques jours » : Le président syrien Ahmed al-Charaa a déclaré mercredi aux médias qu’il est en train de négocier un accord avec Israël pour désamorcer la situation sécuritaire tendue à leur frontière commune « d’ici quelques jours ». Alors que d’autres pays arabes s’éloignent d’Israël, le nouveau gouvernement syrien continue de coopérer avec lui. La prophétie biblique prévoit que de telles actions mènent Israël vers une trahison dévastatrice.
Les députés allemands jugent que les armes valent la dette. Ils ont approuvé jeudi un budget annuel de 595 milliards de dollars, dont 165 milliards en nouvelle dette, principalement pour la défense et les infrastructures. Des différends sur les dépenses ont renversé le gouvernement précédent en novembre, amenant la législature à assouplir ses lois sur l’endettement. L’Allemagne aura du mal à préserver son État-providence, et les budgets futurs mettront la coalition à rude épreuve, mais la plupart des députés s’accordent à dire qu’une armée allemande plus puissante en vaut la peine. Ce n’est pas le seul changement radical à venir.
Un commerçant allemand refuse l'entrée aux Juifs : Un habitant de la ville allemande de Flensbourg a été pris en flagrant délit avec l’affiche « Juifs interdits ici » sur la vitrine de son magasin. Sur l'affiche, en plus petits caractères, on lisait : « Rien de personnel, même pas de l’antisémitisme, mais je ne peux tout simplement pas vous supporter. » Le commerçant, Hans Platen-Reisch, a affirmé avoir agi ainsi pour protester contre l’invasion israélienne de Gaza. Un ancien maire de Flensbourg a signalé l’affaire à la police. Bien que petite, cette affaire est un nouveau signe que l’attitude des Allemands envers Israël n’est pas aussi positive qu’il y paraît.
Trump a désigné Antifa comme organisation terroriste nationale mercredi après l'émergence de nouvelles preuves que l'assassin de Charlie Kirk avait été inspiré par l'idéologie d'Antifa. « De plus, je recommanderai vivement que ceux qui financent Antifa fassent l'objet d'une enquête approfondie conformément aux normes et pratiques légales les plus strictes », a-t-il écrit. Il n’est pas clair quelles seront les réelles conséquences juridiques de la désignation du président Trump, car Antifa est un mouvement décentralisé, mais il a tout à fait raison de dire qu’Antifa est dangereux. Antifa n’est en réalité pas une nouvelle force politique. Il s’agit d’un réseau de groupes vaguement connectés, nommé en l’honneur de la branche militaire du Parti communiste d’Allemagne. Le mouvement a été fondé dans les années 1920 dans le cadre des efforts de l’Union soviétique pour transformer l’Allemagne en dictature communiste.
McDonald’s va investir 200 millions de dollars dans l’agriculture régénérative : Le géant de la restauration rapide, qui sert plus de 90 pour cent des Américains chaque année, va réorienter une partie de sa chaîne d’approvisionnement et engager plus de 200 millions de dollars sur les sept prochaines années pour promouvoir des pratiques de pâturage régénératif, la restauration des habitats, la conservation de l’eau et la protection de la faune sur 4 millions d’hectares d’élevages bovins dans jusqu’à 38 États. Cette initiative vise à améliorer la santé des sols, augmenter la productivité des prairies et soutenir l’approvisionnement durable en bœuf. C’est une victoire inattendue pour le mouvement qui vise à rendre à l'Amérique sa santé.